En Bretagne, les écoles primaires sont réparties comme tel : 60% d’écoles publiques, 40% d’écoles catholiques et quelques % d’écoles associatives Diwan (écoles immersives en breton). La cohabitation entre ces établissements se passe généralement bien et, à part quelques extrémistes notamment laïcards, il n’est pas rare que les enseignants des différentes filières collaborent sur certains projets. Les élèves, quant à eux, se retrouvent mélangés en garderie le matin et le soir ou à la cantine le midi, et ce dans la plus parfaite intelligence.
Les élus des communes rurales, quant à eux, promeuvent l’école catholique du bourg comme ils mettent en avant l’école publique, sachant que nombre de communes ont les deux filières.
Mais à Cesson-Sévigné, en banlieue est de Rennes, les élus de la minorité « écologiste et solidaire » ont choisi début février de briser cette belle harmonie en dénonçant un message Facebook de la mairie informant les citoyens de Cesson-Sévigné des dates de portes ouvertes du lycée Ozanam, un lycée catholique sous contrat avec l’Education Nationale
Pourtant la mairie avait précisé qu’elle ferait la même « publicité » au lycée public de la ville, sachant de surcroît, que les deux lycées ne proposent pas exactement les mêmes filières.
Mais les élus « écolos et solidaires » ont visiblement choisi de faire une crise de laïcité en rallumant une guerre scolaire dont personne ne veut en Bretagne. La (sur-)réaction aurait-elle été la même s’il s’était agit d’un établissement privé d’une autre confession ?
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4 réponses à “Cesson-Sévigné (35) : quand les élus écologistes tentent de rallumer la guerre scolaire”
« La (sur-)réaction aurait-elle été la même s’il s’était agit d’un établissement privé d’une autre confession ? » Réponse : Non, dans ce cas les écolos auraient applaudis des deux mains.
Soyons terre à terre!
Sur le plan financier il n’y a apparemment pas d’intérêt à promouvoir l’un ou l’autre puisque chacun reçoit la même allocation de fonctionnement.
Mais si on suit ces messieurs les laïcards, il s’avère que la fermeture des établissements privés obligerait les communes départements ou régions à construire de nouveaux établissements en obérant leur budget. Car les créations d’établissements privés sont à la charge de leur promoteurs: les congrégations et leurs fidèles et non de la collectivité.
Rappelons que la notion de service public est indépendante de la qualité du gestionnaire. C’est une activité d’intérêt général exercée sous le contrôle de l’administration. (Conseil d’Etat) Ainsi souvent en matière de transport le gestionnaire est une entreprise de cars privée agissant sous les directives de la collectivité publique.
Cela en dit long sur les compétences alléguées par certains.
Le principe qu’ils défendent est incontournable selon eux.
Le principe contre le peuple!
Les élus écolos sont des abrutis qui nous pourrissent la vie avec leur idéologie débile et destructrice.
l’école privée doit enseigner ce que le ministre pap a indiqué: l’antiracisme, le genre, l’écologie, bref les « valeurs républicaines » l’école privée se contente d’enseigner le français, les maths, les sciences etc.