La pédocriminalité est un fléau – que les autorités ne mettent manifestement pas dans leurs priorités, obsédées qu’elles sont par d’autres lubies. Le tribunal de Lorient vient de condamner à trois ans de prison avec mandat de dépôt différé un individu de 24 ans, originaire du pays de Pontivy, pour avoir agressé sexuellement sa soeur de 12 ans entre 2019 et 2021 et pour l’avoir mise en scène sur internet.
« Des faits, des agissements, des images qui choquent, donnent envie de vomir… ». Voilà les mots de Yann Richard, procureur au tribunal de Lorient (Morbihan), face à l’affaire examinée lundi 20 février 2023 en soirée. À la barre, un homme âgé de 24 ans, originaire du pays de Pontivy, mais 20 ans au moment des faits d’agression sexuelle incestueuse, commis entre 2019 et 2021. Faits aujourd’hui décryptés par le tribunal lorientais.
« En 2021, un signalement émanant d’une association américaine spécialisée dans le domaine de la pédopornographie sur internet, permet de repérer des images d’une fillette d’une dizaine d’années diffusées sur la toile via une adresse ip (numéro d’identification informatique) d’un particulier du pays de Pontivy. La piste remontée par les enquêteurs permet de saisir, sur des ordinateurs portables et des téléphones mobiles, un millier d’images pédopornographiques, des sextos. Parmi ces fichiers, plusieurs clichés mettent en scène, crûment, la propre sœur de ce Morbihannais, convoqué à la barre du tribunal » indique Ouest France qui rapporte l’horreur.
L’individu explique être accro à la pornographie depuis ses 12 ans (lire sur le sujet « sociologie du hardeur » de Lounès Darbois, qui explique la mafia du porno et l’emprise que cela provoque). Et avoir payé sa soeur pour qu’elle fasse des vidéos pornographiques en ligne. Au tribunal, l’homme a expliqué que sa propre mère a cherché à le faire rencontrer des prostituées pour changer d’attitude.
« Ce sont des photos choquantes, qui donnent envie de vomir, que vous avez partagées ! », indique le vice-procureur, qui réclame une condamnation à quatre ans de prison ferme avec un suivi sociojudiciaire de dix ans et injonction de soins. Il y ajoutait l’inscription au fichier national des délinquants sexuels et une interdiction définitive de toute activité en lien avec les mineurs.
Ce dernier a finalement été condamné à 3 ans de prison avec mandat de dépôt différé, suivi sociojudiciaire de 5 ans, obligation de soins, et interdiction d’entrer en contact avec la victime et avec des mineurs, tout comme interdiction d’exercer toute activité en lien avec des mineurs. Et la castration chimique définitive dans tout cela ?
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