En Suisse, le conseil municipal de Genève a modifié son règlement pour les installations sportives publiques afin d’autoriser dorénavant le port du burkini dans les piscines municipales de la ville.
Le Burkini admis dans les bassins municipaux de Genève
La décision a été prise lundi 13 février au soir sous l’impulsion de la gauche suite à un vote. Au cours de ce dernier, la modification du règlement a été approuvée par 38 élus tandis que 33 s’y sont opposés. Ainsi, il n’est plus fait mention des tenues exigées sur les panneaux d’affichage des piscines municipales. Pour se mettre à l’eau dans les bassins genevois, des tenues « décentes et appropriées » sont simplement requises désormais.
Lors des débats ayant précédé le scrutin, le maire de Genève Marie Barbey-Chappuis, par ailleurs responsable du département des sports, a essayé tant bien que mal de raisonner les autres élus : « Dans la plupart des cas, le port du burkini n’est pas le choix des femmes, mais le résultat d’une société patriarcale que la gauche combat », a-t-elle plaidé, selon des propos rapportés par le média Swissinfo.
Dénonçant « une polémique inutile et contreproductive », Marie Barbey-Chappuis a ajouté que « le règlement actuel fonctionn[ait] de manière satisfaisante depuis cinq ans et répond[ait] aux exigences d’hygiène et de sécurité ».
Des arguments insuffisants pour convaincre ses opposants, lesquels estiment que priver les musulmans de Genève de porter le burkini (un simple maillot de bain à leurs yeux) aurait pour conséquence de marginaliser davantage cette population.
Concours de mauvaise foi pour la gauche genevoise
Il est à relever par ailleurs, comme l’a précisé l’hebdomadaire Le Point, qu’en Suisse, si l’interdiction de la burqa et du niqab est du ressort de la Confédération, le port du burkini n’est en revanche réglementé par aucune loi fédérale ou cantonale puisque cette prérogative est octroyée aux municipalités.
Chez les élus municipaux ayant voté en faveur de la modification du règlement des installations sportives publiques, les pirouettes dialectiques pour éviter de reconnaître la pression de l’islamisation sur la vie locale ont été assez stupéfiantes de mauvaise foi. Ainsi, Alia Chaker Mangeat, conseillère municipale du centre de Genève, a pour sa part estimé que la ville avait peut-être mieux à faire que d’« importer un conflit franco-français ». Une autre élue socialiste voyant à travers ce vote la nécessité de faire preuve d’empathie et d’inclusivité.
Quant à l’individu à l’origine de la proposition, le socialiste Pascal Holenweg, ce dernier a déclaré : « Nous ne parlons que de tenues de bain. Le burkini, on s’en fout. » Enfin, une élue écologiste a argumenté en faveur de ce changement en expliquant qu’il fallait penser « aux personnes enceintes, aux personnes handicapées, à celles qui ont des cicatrices, des problèmes de peau ». En résumé, cette plus grande tolérance concernant les tenues vestimentaires dans les piscines municipales genevoises profiterait, selon elle, à tout le monde sauf aux musulmans…
Burkini : un référendum à venir ?
De leur côté, les conseillers municipaux de Genève ayant voté contre la modification du règlement sont un peu plus lucides que leurs collègues. Cité par le quotidien suisse Blick au mois d’octobre 2022, Bertrand Reich, président du Parti libéral-radical (PLR) de Genève, disait alors les choses sans détour : « Le burkini est un symbole de l’islamisme, et de tout ce qui va avec ».
Enfin, dès le mardi 14 février dernier, le parti UDC (Union démocratique du centre) a annoncé qu’il envisageait de lancer un référendum contre cette modification du règlement pour les installations sportives de la Ville de Genève. Dans un communiqué, le parti a indiqué que pour lui, « il est hors de question d’ouvrir une brèche dans la cohésion qui unit toute la population genevoise, dans sa diversité ». Et de pointer également du doigt les problèmes d’hygiène potentiellement induits par le port du burkini dans les piscines.
Par ailleurs, l’UDC a affirmé que « les extrémistes revendiqu[aient] par ce vêtement leur appartenance à la charia et leur refus de s’intégrer ». Toutefois, ce référendum ne pourrait avoir lieu qu’à la condition pour l’UDC de recueillir les 3 200 signatures nécessaires en l’espace de quarante jours.
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12 réponses à “Suisse. À Genève, le burkini désormais autorisé dans les piscines municipales”
AH !! pour les Suisses ça commence…. ils ont l’argent, mais garde la connerie……
Bonjour. perso je trouve justement que l’argent apporte l’individualisme et le j’en foutisme .
ils gagent petit à petit du terrain…..je ne plains plus les humains qui laissent faire, ils n’auront que cequ’ils méritent ! moi, 76 ans, ce n’est plus mon problème……
Moi, ma religion m’impose juste un mini cache-sexe avec une ficelle passant dans l’entrefesse à l’arrière et la poitrine nue. Si c’est refusé, c’est de la discrimination ou du racisme ?
Pourrait-on savoir ou vous vous baignez Madame ? Non, désolé pour la boutade un peu lourde. Plus sérieusement, les Suisses sont en train de faire pénétrer le « cheval de Troie islamiste » dans leur société.
Je me baigne l’été sur l’Atlantique, comme décrit précédemment, et quand je vais à la piscine municipale je mets un deux pièces classique. Ma boutade, si vous l’avez comprise, oppose 2 visions radicales de la femme. Si on accepte le bain tout habillé, pourquoi refuserait-on le contraire ? D’ailleurs un bain tout habillé n’a rien d’hygiénique et la piscine sert alors de « lave linge ». Entre les deux extrêmes, je préfère le bain « propre », sans particularité religieuse.
Faut pas dire des bêtises
Le seul problème l’été par la chaleur et la température ambiante, le burkini fait office d’éponge à transpiration et se lave donc très bien dans l’eau des piscines fluorées et javellisées. On fera ainsi des économies de machine à laver. Dans le sud de la France ainsi les piscine servent de lavoir comme jadis.
Une fois de plus, la gauche se montre complice des islamistes. Cette fois c’est en Suisse, mais tout espoir n’est pas perdu que cette décision suscite ailleurs des imitations. Le suicide de l’Occident fait des progrès tous les jours.
Nous proposons aux genevoises et genevois de se rendre aux piscines municipales et de s’y baigner en tenue de peintre … et en cas d’expulsion des bassins de porter immédiatement plainte pour discrimination fondée sur la tenue vestimentaire ; et là, on va bien rigoler !
L’islamisation de l’Europe ne se dissimule plus derrière la takiya ou l’art de l’esquive !! Non maintenant , tout est de plus en plus limpide et clair on impose ses coutumes au grand jour et sans craindre les sanctions des peuples européens qui bientôt l’espère t’il se soumettrons totalement a leurs diktats culturels , économiques , politiques et plus encore religieux . Jusque quand ? est la bonne question à ce stade , et la situation sera telle réversible si ns attendons trop longtemps pour réagir ? Pas sur du tout .
BIGAMIE ET CONGÉ DE PATERNITÉ
Attention attirée sur l’arrêt de la cour d’appel de Toulouse qui donne tort à un employeur refusant un second congé de paternité deux mois après un précédent, montrant ainsi sa bigamie;
L’employeur se rend coupable de discrimination en refusant d’octroyer un second congé de paternité et un second congé de naissance à un salarié deux mois après le bénéfice de tels congés dans le cadre d’une première naissance, en raison de la supposée polygamie de l’intéressé.
CA Toulouse 16-12-2022 n° 21/01896, Sté Trans Occitan c/ K