La Bretagne a dépassé, samedi 11 février 2023, les 200 000 manifestants dans ses rues, contre la réforme des retraites. Une mobilisation historique signe d’une colère évidente, sur laquelle semblent totalement s’assoir les députés LREM de l’Assemblée nationale. Une colère étonnante parfois, venant de syndicats ou de partis politiques qui ont appelé, lors de la dernière élection, à voter pour Macron et sa réforme (proposition principale de campagne), et qui appelle encore à voter pour le parti présidentiel lorsqu’il fait face à un candidat RN pour des législatives partielles, entre autres.
Quoi qu’il en soit, la mobilisation n’aurait pas été aussi importante si elle s’était cantonnée à l’extrême gauche et aux syndicats : majoritairement, les cortèges étaient avant tout composés de citoyens révoltés par la politique des partisans d’Emmanuel Macron. En Bretagne, certains manifestants croisés étaient Giles jaunes, et Bonnets rouges au préalable, et beaucoup, à Nantes, Lorient, ou Carhaix, où nous étions, nous ont confié n’avoir aucune confiance dans les syndicats jugés peu représentatifs des salariés français.
Au final, on dénombrait quatre manifestations en Loire-Atlantique. À Ancenis, ce samedi matin, ils étaient 6 500 selon les syndicats, 3 900 selon la police. À Saint-Nazaire, manifestation massive également, 15 000 selon les syndicats, 9 000 selon la police. À Châteaubriant, environ 2 000 personnes ont défilé les rues. Et enfin, à Nantes, 50 000 personnes.
Dans les autres départements, on notera notamment une forte mobilisation observée à Quimper (entre 12 000 et 20 000 manifestants), Rennes (entre 25 500 et 40 000 manifestants), Guingamp (4 000, deux fois plus de manifestants que les précédentes fois) ou encore Lorient (15 000 manifestants selon les syndicats, 9 000 selon la police). A noter également 10 000 à Saint-Brieuc, 7000 à Morlaix, 2700 à Carhaix, 6000 à Quimperlé, 4000 à Pontivy, 10 000 à Vannes, 3000 à Redon, 1500 à Ploërmel, 3000 à Saint-Malo, 4000 à Dinan, 3 000 à Redon, 1400 à Vitré, 3500 à Fougères.
Les débats à l’Assemblée nationale se poursuivent. Et LREM s’obstine, contestant la loi de la rue. Pourquoi pas, mais dans une Assemblée qui n’a pas beaucoup de légitimité (elle a été élue il faut le rappeler par une minorité d’électeurs français en âge de voter) cela ce discute…
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Voici le calendrier des prochains évènements autour de la réforme des retraites
Le 16 février
Less députés sont censés examiner le fameux article 7 de loi fustigé dans les manifestations : le recul progressif de l’âge légal de départ à 64 ans.
Mardi 7 mars
Sixième journée de grèves et de manifestations, au sortir des vacances scolaires, et au moment où le projet du gouvernement sera débattu au Sénat. Certains syndicats prévoient des mouvements reconductibles après le 8 mars. Les débats au Parlement sur ce projet de réforme devraient, eux, s’achever le 26 mars, date limite pour une adoption définitive du texte.
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3 réponses à “Contre la réforme des retraites, la Bretagne dépasse les 200 00 manifestants dans les rues”
Sixth day of strikes and demonstrations, at the end of the school holidays, and when the government project will be debated in the Senate. Some unions are planning renewable movements after March 8. The debates in Parliament on this reform project should end on March 26, the deadline for a final adoption of the text.
OMG an invader ! Fuck you !
Ces marcheurs qui crient dans les rues et ignorent comment est calculé une » retraite » resteront muets lorsque la loi sur le grand remplacement sera adoptée sans opposition aucune !
Beaucoup sont des idiots qui croient que les envahisseurs extra européens paieront leurs pensions.