Immigration : et si la France payait son universalisme ? [L’Agora]

Être Breton, qu’est-ce que c’est ? C’est simple, être Breton c’est être issu d’une famille originaire des 9 provinces historiques de la Bretagne devenues 5 départements. A part le déménagement de quelques communes à la Révolution, les frontières de la Bretagne sont fixes depuis l’an 851, ce qui fait de la Bretagne un des pays avec les frontières les plus anciennes de l’Histoire. Chaque Breton a ses parents, ses grands-parents ou des ancêtres qui parlent breton ou gallo, sinon ce n’est pas un Breton. Point.

Être Basque, qu’est-ce que c’est ?

Au nord, être Basque c’est être issu d’une famille originaire de l’une des 153 communes qui constituent Iparralde (le Pays Basque Nord – 3 provinces traditionnelles), au sud c’est être issu d’une famille originaire des 4 autres provinces. La conscience d’être basque repose également beaucoup sur la langue : est basque qui parle basque (euskaldun). Mais le Basque étant parfois un peu raciste (même l’abertzale de gauche !), il se méfie naturellement de tout ce qui vient du sud de Elciego, terre des « Maketos y Moros » (les « Métèques et les Maures »).

Être Corse, qu’est-ce que c’est ?

Être Corse, c’est être issu d’une famille originaire de l’île de Corse patati patata…

Être Français qu’est-ce que c’est ?

La France n’est ni un peuple, ni une nation, ni une langue, ni une religion. La France c’est un « contrat social » dont les termes sont tellement vagues que chacun y met ce qu’il veut.

La France n’a pas les frontières fixes de la Bretagne, du Pays Basque ou de la Corse. Les modifications sont permanentes. Parfois de quelques mètres ou hectares (1982 dans les Pyrénées, 1984, 1996, 2002 avec la Suisse, …), parfois de provinces entières (1860 : annexion de la ville de Nice, 1962 : indépendance de l’Algérie, 1975 : indépendance des Comores, …)

La France a une langue, le français, qui a été imposée par la force, l’aliénation et un boulot à la RATP à la majorité de sa population. A la Révolution, seule 20% de la population française parlait le français. En 1914, le français est encore minoritaire dans les tranchées.

La France a même le luxe d’avoir plusieurs grands héros de son histoire qui ne sont pas de langue maternelle « françoise ». Jeanne d’Arc parlait avant tout le champenois, lors de son procès le greffier fait plusieurs fautes de transcription car il a du mal à la comprendre et orthographie même son nom « Tarc ». Napoléon a appris le français à l’âge de 9 ans et conservera toute sa vie un fort accent corse, etc… . Toutes ces particularités de l’histoire linguistique de la France sont aujourd’hui gommées par le cinéma qui « réinvente » la France pour ne pas réveiller les « nationalismes régionaux ».

Or, pris à son propre piège, le cinéma réinvente désormais l’histoire de France pour y caser au premier plan les tirailleurs sénégalais, les LGBT, les femmes, etc… . Pendant un siècle, le cinéma français a menti pour construire une histoire nationale à la France, aujourd’hui, il ment pour lui déconstruire cette même histoire. Fabuleux !

Mais pire encore : aucun des champions actuels du nationalisme français actuels n’a…la moindre goutte de sang français dans les veines ! Eh oui ! Jean-Luc Mélenchon, qui représente un certain nationalisme jacobin de gauche, est né à Tanger au Maroc de parents d’origine espagnole. Marine Le Pen est née d’un père breton et d’une mère occitane. D’ailleurs aucun d’entre eux ne porte un nom français (Le Pen : la tête, le chef en breton; Lalanne : la lane : la lande en gascon), Eric Zemmour est né d’une famille algérienne d’origine berbère (Zemmour : azemmur : l’olivier en berbère), Jordan Bardella est d’origine italienne et algérienne (kabyle), Eric Ciotti est d’origine italienne par son père et sa mère, également porteuse d’un nom italien, est originaire de Nice, dernière ville importante rattachée à la France. Même le vieux jacobin Jean-Pierre Chevènement est issu d’une famille d’origine suisse les « Schwennemann » dont le nom a été francisé en « Chevènement » au XVIIIè, etc…

De l’Autrichien Hitler, au Géorgien Staline en passant par le galicien Franco, c’est d’ailleurs une constante dans l’Histoire : certains étrangers veulent être plus « nationalistes » que les « nationaux » eux-mêmes, quitte à en faire des tonnes.

Le but n’est pas ici de distribuer les bons points de qui est Français et qui ne l’est pas, mais bien de montrer une réalité : qu’est-ce que c’est la France puisque tout le monde peut être Français ? La France a-t-elle une « substance » ? Elle n’a ni limite fixe comme la Bretagne, ni langue partagée par tous de toute éternité comme le Danemark, ni une origine ethnique commune comme l’Allemagne, ni une religion d’état comme le Pakistan, ni une couleur de peau comme le Sénégal, ni quoi que ce soit qui la définisse précisément.

La France est un « contrat social » dit-on. Basé sur la notion de « liberté », « d’égalité devant la loi » et de « souveraineté du peuple ».

Parfait ! Donc en premier lieu, la France semble être née en 1789, lorsque les principes du « contrat social » de JJ Rousseau publié en 1762 vont être mis en application à la Révolution. De toute évidence, avant 1789, la France n’a aucune définition précise de ce qu’elle est. Comme il n’y a aucune définition de ce que c’est d’être français.

Mais revenons au Contrat Social : la liberté c’est de faire ce que l’on veut. Le voile et les minarets partout c’est aussi une expression de la « Liberté ». C’est d’ailleurs au nom de la « Liberté de se vêtir comme bon leur semble » que ces dames portent le voile. L’installation de toute la misère en France, c’est aussi la liberté. La liberté de circuler, la liberté de pouvoir vivre en France, d’avoir des papiers.

L’égalité devant la loi peut aisément se transformer en égalité devant Allah. C’est d’ailleurs ce qui a fait la force de l’islam : le fait de transformer le maître et l’esclave en créatures soumises en toute égalité à un dieu. Les seules à ne pas être aussi égales que les autres sont les femmes en Islam, mais chut ! Ne le le dites pas à votre nièce féministe intersectionnelle.

Quant à la « souveraineté du peuple » : puisque tout le monde peut être français sans notion d’origine, le peuple peut être changé, remplacé, du moment qu’on ne lui enlève pas sa « souveraineté ». A Rennes, à Nantes, entre les bobos parisiens fatigués et les immigrés, il n’y a plus de Bretons d’origine, normal, en droit français chacun a le droit de s’installer partout où il le veut, même les étrangers c’est la « liberté » ! Le droit des populations d’origine ne compte pas puisque tous les citoyens ont les mêmes droits, notamment celui d’avoir un portefeuille bien burné. Partant, sur la côte basque, il n’y a plus de Basques, dans certaines villes bretonnes du littoral, il n’y a plus aucun Breton de souche. En Savoie, il existe des villes entières sans aucun Savoyard, Marseille n’est plus une ville provençale, etc… la « souveraineté du peuple » est donc, dans ces endroits-là, l’expression de la volonté des nouveaux habitants. Riches immigrés de « l’intérieur » ou pauvres immigrés de l’extérieur. A la Baule ou à la Trinité-sur-mer, cette souveraineté de parisiens en claquettes a débretonnisé ces deux villes, à Bobigny (maire : Abdel Sady), cette souveraineté populaire a défrancisé l’ancien petit bourg maraîcher (200 habitants en 1789, en 1933, Bobigny produit encore une partie des légumes consommés à Paris). Même logique, même grand-remplacement.

Il faut bien comprendre que, nous en Bretagne comme en Corse ou au Pays Basque, le Grand Remplacement, nous n’avons pas attendu Renaud Camus pour le constater. A la seule différence que, pour nous, il n’était au départ pas Africain mais bien Français. Cela n’empêche qu’il a laminé nos langues et nos cultures avec autant d’efficacité !

Le problème de la France il est là. Son universalité revendiquée ! Tout le monde peut être Français alors que tout le monde ne peut pas être Breton ou Basque. En se basant d’abord sur la conquête de territoire (la France actuelle n’est que l’expansion anarchique du domaine royal centré originellement autour de Paris) et ce par la force ou l’argent (la Corse a été achetée, la Louisiane a été vendue) puis sur le « contrat social » et « l’universalisme », la France a perdu toute substance. Toute origine. Tout enracinement. Toute définition même. De quel droit fermons-nous la porte à Ahmed Zoumir puisque nous avons accueilli les ancêtres d’Eric Zemmour ?

Si la France était restée ce qu’elle était au Xè siècle : quelques arpents autour de l’Ile de France et de l’Orléanais, elle n’aurait peut-être pas « étonné le monde » mais elle aurait été, au moins, ethniquement définissable. Aujourd’hui, à force d’avoir accueilli tout le monde et d’avoir aliéné sa propre population tout en apprenant sa langue à la terre entière, elle a des Marseillais qui se convertissent à l’islam et des Maliens qui revendiquent Français car ils en ont « les papiers ».

Car, oui, à force de françisation, de républicanisme jacobin et de mépris de la « province », la France a aliéné sa propre population. Un jeune de Loire-Atlantique ne sait même plus qu’il est Breton d’origine puisqu’il est né dans les « Pays de la Loire », une région totalement inventée en 1982. Un jeune de Strasbourg ne sait également plus qu’il est Alsacien puisque désormais il est un Grand-Estien. Pareil pour les jeunes flamands de Dunkerque qui sont devenus des « Hauts d’Franciens ». Mulhouse c’est le « Grand-Est » ? Eh bien demain, la France sera la région « Grand-Ouest » de la République Européenne ! Ou le « Grand Nord » du Califat d’Al Andalus reconstitué. Même logique, même punition. L’administration centrale décide. Aujourd’hui, c’est Paris, demain ça sera Bruxelles ou Bagdad !

Gommer toute appartenance ethnique, « provinciale », toute langue régionale, tout accent, toute trace d’enracinement, ça a été la grande affaire de la République depuis 1792. D’où des jeunes français aliénés, qui n’ont aucune conscience ethnique. Puisque Mamadou est également français comme Alberto l’était devenu avant lui ! Comme prophétisé dans « Soumission » le roman de Houellebecq, ces Français aliénés pourront être demain de bons Français musulmans. Quelqu’un qui n’a plus d’ancrage local, d’enracinement, peut changer plusieurs fois de culture et de langue. Ecoutez le langage de vos gosses : leurs ancêtres ont été débretonnisés, désoccitanisés ? Eux sont en train de se défranciser, à coup de « Wallah ! », de « Wech Wech » et de « Vas s’y, frère ». Après 1918, la mode, de Castelnaudary à Fougères était à l’apprentissage du français et à la mode de Paris. Aujourd’hui, elle est au charabia mi-arabe mi-congolais mi-globish et à la dernière mode d’Argenteuil-sur-Zambèze.

Cette chute sans fin qui affecte la France était contenue depuis le départ dans son ADN bigarrée et corniaude. Le seul avenir, c’est la patrie charnelle, l’origine, la langue, les ancêtres, la terre, les morts, le réenracinement. Pas le Contrat Social, sinon autant habiter un Etat privé avec Elon Musk. Moi je suis Bretonne, mes ancêtres sont Bretons et je sais qui je suis. Ceux, immigrés Français ou immigrés d’ailleurs, qui ne veulent pas apprendre le breton ou le gallo et vivre « à la Bretonne », selon nos valeurs de travail, de respect de la parole donnée, d’enracinement et de Pâté Hénaff peuvent prendre la porte. De la même façon, les Bretons uniquement francophones et urbains qui ne veulent pas se « rebretonniser » (langues, vêtures, mentalité) et veulent rester des beaufs fascinés par Paris ou Ouarzazate, peuvent les suivre.

Et jetez bien la clef en partant, merci !

Anne-Sophie Hamon

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

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12 réponses à “Immigration : et si la France payait son universalisme ? [L’Agora]”

  1. domper dit :

    Votre analyse, Anne Sophie, est remarquable mais que faire contre cette déconstruction des particularismes qui comme un puzzle avaient donné à la France toute sa splendeur ? Le retour aux  » sources  » paraît bien difficile entre des  » arrivants  » qui n’ont aucune envie d’accepter notre mode de vie, une religion conquérante voulant imposer ses propres lois à celles de la république, un wokisme idiot qui remet en cause l’ inné au profit d’un acquis tendance LGBT et toutes les idées aberrantes de déconstruction propulsées par des hystériques !
    On a volontairement  » effacé  » les racines provinciales et leurs particularismes et bientôt ce sera, hélas, au tour de la France de sombrer.

    • An dit :

      Vous n’avez pas compris : la France (l’IDF) subit ce qu’elle a fait subir aux Provinces.
      Et ce n’était même pas pour un résultat remarquable.
      La France n’aura jamais été N1 en Europe de l’ouest. Ce qui est incompréhensible en regard du potentiel géographie et culturel exceptionnel en dehors du parasitisme du vieux fond franc (d’ailleurs, des peuplades germaniques, les Francs sont ceux arrivés après les autres pour ramasser le pactole… Quel panaché !). Surclassée par le Portugal, l’Espagne, l’Angleterre, l’Allemagne…
      Il n’y a bien que sous le vilain et petit L14 que la France sera N1, mais à quel prix ? Celui de la décadence de son aristocratie et une Révolution 20 ans plus tard. Et ne parlons pas de la culture de son règne, le mauvais goût à son paroxysme et des artistes, aussi géniaux que possible, mais encore et toujours surclassé par mieux chez les voisins.
      Non, vraiment, vouloir revenir à la France n’est que vouloir revenir à ce qui a permis notre présent d’exister.
      Ah si seulement quelques égoïstes nobliaux n’avaient pas été « inventer » la loi salique de leurs ancêtres francs. Un grand royaume anglo-français serait né et, peut-être qu’à l’instar de la Chine, un empire européen aurait été possible. Et dire qu’on prétend ensuite que c’est une femme, Jeanne d’Arc, qui a sauvé ce royaume mysogine comme nulle part ailleurs en Europe !
      Et un empire européen n’aurait que mieux résisté aux attaques musulmanes.
      Pas comme le royaume de France et du 1er des Français, le gros infecté de maladies vénériennes François qui a fait une alliance avec les Turcs.
      C’est ça votre « France d’avant ».
      « Dieu se rit etc. »

  2. vanhoecke dit :

    Voici une définition de l’identité claire et précise que je partage. En effet je suis pour le droit des peuples à disposer d’eux mêmes, et un peuple c’est aussi une ethnie.
    Si on fait un parallèle avec les états unis, on comprendra mieux ce qui nous arrive.
    Il y a 50 ans, on parlait du « melting pot »: ils ont fait des américains avec des anglais, des italiens, des russes..Oui mais pas avec leurs africains ni leurs chinois !
    Anne Sophie cite des peuples rattachés à la France qui ont une langue propre et une origine ethnique déterminée, antérieure aux invasions romaines et franque (sauf les bretons, arrivés de Grande Bretagne…). Qui sont les français non issus de l’immigration qui n’ont pas de langue originelle non « française » ? Qu’est-ce qui a fait la France ? Eh bien oui les français existent, ce sont les gallo romains et les envahisseurs qui se sont assimilés. Qu’est ce qui permet l’assimilation, le melting pot ? La couleur de peau, parler la langue du pays, et la religion. Oui la religion. En se baptisant, Clovis a dit aux francs « mariez vous avec les gens du pays et parlez leur langue ». Les danois et norvégiens vikings ont adopté notre religion et notre langue (au point que Guillaume le Conquérant a obligé les anglais à parler français !). Ce qui fait que tout ce monde a parlé la langue d’oil (les francs s’étant arrêtés à la Loire semble t-il). Pendant des siècles il n’y a pas eu de brassage de populations entre les régions métropolitaines, et quand le chemin de fer l’a permis, on savait à Paris reconnaitre un auvergnat d’un marseillais ou d’un picard. Donc un français souchien c’est quelqu’un (s’il n’est ni breton ni flamand ni corse ni catalan etc..) qui a des ancêtres gallo romains éventuellement franquisés vikinguisés .
    Alors quid des immigrés ? Tout le monde a noté qu’il n’y avait pas de problème avec les italiens polonais…pourquoi, ils sont blancs et chrétiens donc assimilables au sens de mariables (melting pot).
    Car il faut bien parler de l’arnaque d’Eric Zemmour. S’assimiler ce n’est pas être super-intégré, c’est se marier avec les locaux. Alors oui la religion est primordiale, c’est elle qui empêche l’assimilation des juifs et des musulmans, qui se marient entre eux (E.Z. prétend ne pas être croyant mais va à la synagogue et a une femme et une maitresse juives). Alors c’est leur droit le plus strict, mais cela constitue pour les juifs, de fait, un autre peuple non métropolitain, et c’est bien cela qui a causé leurs problèmes sous l’occupation.
    Le problème de l’universalisme français n’est pas seulement d’avoir dilué et anéanti les particularismes régionaux, c’est de se prendre pour les etats unis. La France était une puissance coloniale, les USA sont une colonie. Ce sont les colons qui ont grand ouvert les frontières des USA au monde entier. On n’ a pas demandé l’avis des indiens ! La France malgré les déclarations de Rama Yade « n’est pas un pays d’immigration ». Accepter des immigrés qui ne peuvent pas s’assimiler pour des raisons religieuses ou ethniques n’est pas une solution à long terme.

  3. Hervé dit :

    « Et de même, les bretons francophones qui ne veulent pas se « rebretonniser » (apprendre le breton) peuvent quitter la Bretagne  » dit-vous.
    Quel fascisme décomplexé ! Le breton est une langue morte auquel pour nous, la plupart des gens de Bretagne n’en ont rien à faire. Anne de Bretagne, on le sait, ne parlait même pas le breton elle-même. Les frontières historiques de la Bretagne sont très bien dans les livres d’histoire et basta ! Allez cherchez votre pain, à la boulangerie et demandez-le en breton….ah! ah! ah! et là….on vous prend pour une extra-terrestre, hein ? Reveillez-vous, vous êtes en France….oui, bien sûr, dans votre Bretagne historique (puisque vous avez des murs dans votre tête), mais en France. D’ailleurs, pour restez dans l’absurde…vous dites aux bretons qui ne veulent pas apprendre le breton de foutre-le-camp de la Bretagne et vous le dites ….en français, et oui, votre « article  » (je mets de guillemets pour article) est écrit en français….quel manque d’orgueil, hein ? Au secours ! aujourd’hui….que c’est dure d’être une facho. :(

  4. Pierrick JOUQUAND dit :

    Bonjour Anne-Sophie,
    Je pense qu’il y a énormément beaucoup de vérité, je suis entièrement d’accord. La France, actuellement, n’a plus d’identité, n’a plus de dignité, de fierté légitime d’Amour-Propre. Elle est de plus en plus soumise aux Extra Européens, grâce à la politique méprisante du gouvernement menée par un pervers narcissique. J’espère et je le souhaite que les Bretons vont se réveiller et se prendre en main, ainsi que les Basques et les Corses. Par le passé, c’était des provinces battantes et combattantes.
    Gardons notre identité, notre culture, notre patrimoine, notre savoir. Luttons contre cette migration destructive !!!!

  5. Jacquet dit :

    C’hallaoued er maez

  6. Pottier dit :

    Opala ! Les frontières de la Bretagne n’ont pas été définitivement fixées en 851. N’oubliez pas les traités d’Entrammes et de Compiègne. La Bretagne comportait le Cotentin, l’Avranchin, l’ouest de l’actuelle Mayenne et la « terre entre deux eaux ». Jusqu’à ce que les Normands ne débordent du territoire concédé à Rollon, c’est-à-dire jusqu’en 933, le royaume de Bretagne était beaucoup plus étendu que les 5 départements !

  7. Hervé dit :

    Hello Jacquet. I do not understand….j’en suis désolé, mais mon traducteur (pourtant made in Bretagne) en perd complètement son latin avec votre post. Il n’y pige rien, à part le mot « maez » ! Dommage…..car je suis sûr que votre post me témoigne beaucoup, mais beaucoup de…..sympathie, hein ?
    :)

  8. Gaï de ROPRAZ dit :

    It was a real pleasure !!!!!!!!!!!!! J’adore, Dear Anne-Sophie ! Moi qui suis Russe de par ma mère (Ma langue maternelle) de père Suisse mort à la guerre avant ma naissance, et qui, avec grande difficulté, est entré au Lycée Regnault de Tanger en ne parlant que l’Espagnol et l’Arabe Dialectal, qui de surcroît a vecu en Bretagne (Quimperlé, où la famille disposait d’usines de sardine), et qui aujourd’hui écrit des livres (Thrillers) en Francais, je vous rejoins tout à fait dans ce maelström linguistique auquel vous faites allusion et qui dépeint avec justesse notre Belle et Grande France en perpétuelle mutation. Lisez-moi autant que je vous aime !

  9. CGesange dit :

    Alors la langue « française » n’est que… parisienne ? Cet article prétend que Jeanne d’Arc parlait champenois, bien qu’il soit plus correct de dire « Barrois » et en tout cas ce sont des dialectes du français plutôt que des langues séparées. Le scribe lors de son procès n’a mal interprété que quelques mots tout en comprenant le reste parce qu’elle parlait un dialecte de la même langue que lui.

  10. Jean dit :

    QUI a fait ça ?? QUI ???
    Quand on aura répondu à cette question, la température aura augmenté de 10 degrés en Bretagne………

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