Sorti en juin dernier, le documentaire « What is a woman ? » – produit par le The Daily Wire, une société de médias conservatrice américaine – est un des documentaires les plus intéressants et exhaustifs sur les questions de genre et d’identité sexuelle qui agitent la société américaine. Un des plus incriminants aussi pour le transactivisme et la galaxie LGBT dans son ensemble.
Il s’articule autour d’une simple, élémentaire, banale question : Qu’est-ce qu’une femme ?
Son présentateur, Matt Walsh, animateur de talk show et auteur au Daily Wire, parcourt les États-Unis à la recherche d’une réponse. Pour l’obtenir, il rencontre médecins, thérapeutes, psychiatres, chercheurs, étudiants, et autres militants, acquis à la théorie du genre ou critiques à son égard, des personnes transsexuelles, non-binaires et cisgenres. Et pas n’importe lesquelles : à côté des déments transspécistes ou des imbéciles rencontrés au détour d’une manifestation, ce sont des experts reconnus des gender studies – comme la rock star des opérations chirurgicales de changement de sexe – qui sont interrogés. Le résultat est aussi saisissant que consternant.
« Qu’est-ce qu’une femme ? » Une question tellement banale qu’elle ne s’est pas posée pendant des millénaires, et continue à être une évidence dans toutes les parties du monde incontaminées par les lubies progressistes. Une évidence, une chose allant de soi, tellement concrète qu’elle ne se posait pas. Or, proférer qu’une femme est un être humain adulte possédant un appareil génital femelle est désormais retenu transphobe : cela pourra vous valoir des problèmes avec la justice. Affirmer que, bien qu’il y ait différentes manières de se sentir femme, bien qu’il existe des orientations sexuelles diverses ou que des personnes atteintes de troubles psychiques peuvent ne pas être bien dans leur corps, que malgré ces nuances, on naisse femme ou homme, devient une aberration. Penser de la sorte serait une injure qui offenserait toute une partie de la population. Voilà où nous en sommes. Et pour vous rendre compte de l’ampleur du phénomène, nous ne pouvons que vous inviter à visionner le documentaire.
Particulièrement saillante est l’intervention de Scott Newgent, un homme transgenre de 49 ans, qui met en garde sur l’influence des réseaux sociaux : « On dit à des enfants, avant qu’ils ne soient pleinement développés, qu’il leur suffit d’une transition médicale pour s’intégrer. J’ai été un de ces enfants, ils m’ont eu à 42 ans. Vos enfants n’ont aucune chance ! » Il dévoile aussi tout le business qui se cache derrière la transition sexuelle, le profit réalisé sur chaque opération, chiffre à la main. « Nous avons cinq hôpitaux pour enfants aux États-Unis qui disent aux jeunes filles qu’elles peuvent être des garçons, à 70.000 dollars par tête, via une chirurgie dont le taux de complications est de 67%… C’est une boucherie sur toute une génération d’enfants parce que personne n’ose en parler. »
Les critiques, facilement récupérables sur la toile, sont assez pathétiques : aucune ne concerne les problèmes soulevés par le film (l’endoctrinement des enfants, la détransition, sans parler des questions philosophiques…), personne ne semble actuellement capable de contrer le documentaire par des arguments. Comme dans le film, tout est ramené au registre des sentiments meurtris, de l’offense, de la petite sensibilité de chacun. Les débats qui ont fait suite à la publication outre-Atlantique sont du même acabit : on pleurniche, on se braque, « on ne peut écouter ces thèses droitistes »… mais rien, absolument rien sur le fond. C’est simple : à l’aune de la théorie de l’auto-identification (je me sens femme donc je suis une femme, je me sens loup donc je suis un loup) personne n’est capable de définir ce qu’est une femme, ni de démontrer en quoi et comment le genre serait simplement une construction sociale.
Bref, quand une idéologie déstabilisante est portée par de puissants lobbies financés par de riches entités privées ou publiques, qu’elle est promue par les médias et une industrie pharmaceutique qui ne recule devant rien, quand les réseaux sociaux omniprésents surfent sur le mal-être de toute une génération, le mélange ne peut qu’être explosif. Et pour reprendre les termes de M. Newgent, oui, nos enfants pourraient n’avoir aucune chance.
Pour vous en convaincre, voici le documentaire sous-titré en français par Égalité et Réconciliation :
https://www.youtube.com/watch?v=wJ4XtVSq6Lo
Audrey D’Aguanno
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5 réponses à “Qu’est-ce qu’une femme ? Le documentaire qui dévoile les dangers du transactivisme (et le démolit)”
L’histoire terrible de cet enfant de 13 ans qui s’est suicidé en raison des persécutions de ses camarades est exemplaire car on la met sur le compte de l’homophobie; Quels sont les fous qui ont pu faire croire, à cet enfant en devenir, qu’il était homosexuel avant d’être sexuel? On dit avec une certaine vérité que « l’on ne nait pas femme, on le devient » et Simone de Beauvoir, avec finesse, indiquait bien qu’elle parlait du rôle social des femmes dans une société particulière. Mais au contraire, certains illuminés assurent que l’homosexualité serait un élément premier de l’identité, alors qu’il ne s’agit que d’un choix individuel, certes guidé par les circonstances. Mettons fin à la recherche de chair fraiche par cette « communauté ».
Bonjour très solide documentaire Ou Mr WALSH n’obtient aucune réponse ni sur la vérité ni a qu’est ce qu’ une femme
Une remarque tous les interlocuteurs favorables au transgenre sont déphasés psychiquement je suis radiesthésiste professionnel et cela m a effaré
Est ce une nouvelle génération qui va détruire ce monde ?
qui va détruire la civilisation occidentale seulement! les autres peuples ne sont pas aussi suicidaires
je suis effaré des réponses de ces américains ; lorsque michel onfray pense que cette civilisation est à l’agonie et va disparaitre, je ne peux pas lui opposer une quelconque négation!
Je fais appel à la biologie et dis qu’une femme est un humain qui possède deux chromosomes sexuels X et aucun Y. Élémentaire, ma chère Wilsonne