À quoi ressemblait la vie dans une école de campagne des années 30 ? Pour s’en faire une idée, rien de tel qu’une visite au musée de l’école de Bothoa, à Saint-Nicolas-du-Pélem. Au programme, encriers, odeurs de craie, dictées et documents d’époque. Diverses animations et expositions sont aussi proposées.
Le musée de Bothoa pour découvrir l’école des années 30
Découvrir l’ambiance d’une salle de classe bretonne des années 30, c’est ce que propose l’ancienne école du bourg de Bothoa, devenue musée. Situé sur la commune de Saint-Nicolas-du-Pélem, dans les Côtes-d’Armor, le lieu restitue le cadre d’une salle de classe rurale typique de l’époque avec ses pupitres de bois ciré, son odeur de craie et d’encre violette.
École de Bothoa. ©Office de tourisme du Kreiz Breizh
Après avoir définitivement fermé ses portes aux écoliers le 30 juin 1977, faute d’un nombre d’élèves suffisants, l’école de Bothoa aurait pu sombrer dans l’oubli. Mais elle a connu une seconde jeunesse en 1994, lorsque Michel Sohier, un ancien enseignant, a eu l’idée d’y fonder, avec son épouse, un musée associatif. Depuis, les lieux sont ouverts toute l’année au public et les bénévoles s’attellent régulièrement à enrichir les collections.
En mars 2022, l’association du musée de l’école de Bothoa, toujours présidée par Michel Sohier, indiquait au Télégramme qu’elle avait acquis, l’année précédente, une centaine de cahiers et des dessins d’écoliers supplémentaires. Par ailleurs, l’école de Bothoa a pour projet d’être labellisée « Musée de France ». Une distinction qui ne peut toutefois être obtenue qu’à la condition de mettre en place une exposition permanente, ce sur quoi les bénévoles travaillent. Mais cette exposition nécessitera inévitablement des travaux d’agrandissement des locaux.
Une journée à l’école à revivre une fois par mois
Outre l’exposition permanente, une nouvelle exposition temporaire est proposée chaque année pour donner aux visiteurs l’envie de reprendre le chemin de l’école. Celle de Bothoa propose aussi de découvrir la maison de fonction des maîtres, situé au fond de la cour, et où le cadre de vie de la première maîtresse ayant habité les lieux de 1931 à 1947 a été recréé. L’occasion de se replonger plus de 80 ans en arrière parmi les objets et le mobilier d’époque !
À noter également que des animations sont proposées durant les vacances scolaires. Il est même possible de s’essayer à la dictée du certificat d’études les mardis et vendredis. Une épreuve de haut vol compte tenu du niveau d’orthographe déplorable de nos jours…
D’autre part, une fois par mois, des guides proposent au public du musée de l’école de Bothoa de revivre une journée de classe telle que celles vécues par nos aïeux. Toutes les informations et actualités concernant les expositions et animations à venir sont à retrouver sur le site du musée.
Informations pratiques :
Musée de l’école de Bothoa
54 rue des Écoliers
Bothoa
22480 Saint-Nicolas-du-Pélem
02 96 29 73 95
[email protected]
Tarif Adulte Plein tarif : à partir de 4.50€
Tarif enfant : à partir de 2.50€
Tarif groupe : à partir de 4.00€
Tarif réduit : à partir de 2.50€
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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4 réponses à “Saint-Nicolas-du-Pélem (Côtes-d’Armor). Le musée de l’école de Bothoa vous replonge dans une salle de classe des années 30 [Vidéo]”
Il manque l’estrade
Sans revenir au siècle passé concernant l’école, on ne peut que déplorer la disparition de l’autorité qui était aussi basée sur le respect et le » savoir « , l’obligation de faire des efforts pour » apprendre » et la baisse vertigineuse du niveau quoiqu’en dise le ministre de l’EN qui envoie ses enfants dans le privé ! On a bien compris que la » fabrique des idiots » ( je cite le titre du bouquin ) permet de mieux contrôler et manipuler les masses populaires.
Ha ! que de bons souvenirs…. Effectivement, l’estrade manque, mais j’ai connu le poële à charbons, l’encrier, le porte-plume et les buvards, les blouses et plus tard l’uniforme !!!!…. Et nous sortions de l’école INSTRUITS et respectueux ! d’ailleurs, nous respections nos parents et autres adultes, pas de chahut en classe, des bons points récoltés, etc etc. Bref la chienlit d’aujourd’hui aurait sûrement du mal à s’y conformer.
BRAVO et je vous dis que l’AVEYRON le pays natal d’ALAIN PEYREFITTE (SAINT BAUZELY) il y a ce musée et je prends bonne note que vous mettez un peu la vie de l’institutrice ce ne sera pas de trop pour colmater cette hémorragie de la vie l’ECOLE c’est le creuset pour aimer son pays !!! on s’est laissé détourner par ces ministres incapables merci a celui qui a pris bonne note qu’il faut une dictée tous les jours !!! avec un peu de calcul mental et les tables de multiplications IL Y A TANT A FAIRE APRES CETTE DEROUTE !!!