Malgré les tentatives réitérées des ayatollahs de l’idéologie woke de l’abattre, J. K. Rowling, auteur de la saga Harry Potter, résiste et les nouvelles productions tirées de l’univers des petits sorciers se hissent encore une fois en tête des ventes. Cette fois, c’est au tour du jeu vidéo « Hogwarts Legacy » défini par beaucoup de connaisseurs comme « le jeu le plus attendu de l’année » de faire un pied de nez aux censeurs.
La folie semble s’être emparée des esprits occidentaux – une psychose qui porte le nom désormais bien connu de wokisme. Mais certains n’ont que faire des fatwas lancées contre Mme Rowling, et la transposition de l’univers de la plus célèbre école de sorcellerie en jeu vidéo est un véritable succès. Il n’est pas encore sorti qu’il s’affiche déjà en tête des précommandes sur Stream et se positionne numéro un sur le marché français.
Et cela malgré les appels au boycott de membres de la communauté LGBT, qui ont usé de leurs subterfuges préférés – ceux derrière un clavier ou devant une webcam – pour nuire à sa diffusion. À la place des tags « aventure », « magie », « fantasy » pour le qualifier, on pouvait lire « transphobie », « antisémitisme », « pro-esclavage »… un peu beaucoup pour un divertissement dont la trame se déroule dans un univers imaginaire pour enfants !
Énième tentative
Hélas, de tels préjudices ne sont pas seulement les tentatives désespérées de quelques fanatiques. Si le New York Times n’avait pas fait du vœu d’une de ces zélotes – une lectrice qui souhaitait pouvoir imaginer Harry Potter sans sa créatrice – une bannière publicitaire vue plus de 5,2 millions de fois sur YouTube, l’idée saugrenue n’aurait certainement pas fait son chemin. Une idée reprise et commercialisée par « l’artiste trans » Laur Flom qui efface le nom de sa créatrice sur les livres d’Harry Potter – pour la modique somme de 230$C par tome – pour que tous puissent « jouir d’Harry Potter sans avoir à supporter le nom de J. K. Rowling« . Mais gare à penser qu’il s’agit d’un simple business sous couvert de bons sentiments, puisque bien « 10% du prix de chaque vente est reversé à des associations de soutien aux personnes transgenres » ! Sic.
Exclusion de la cérémonie des 20 ans de l’adaptation cinématographique, élimination de son nom d’établissements scolaires, caprices des petits morveux qui ont connu le succès grâce à ses écrits mais cherchent à l’évincer des nouvelles productions… la liste n’est qu’une infime partie des menaces, défections, accusations, dénonciations que doit subir J. K. Rowling au quotidien. Le but de ces chasses aux sorcières étant hélas bien connu : il s’agit de ruiner la carrière d’un individu pour délit d’opinion. La moindre petite divergence n’est admise.
En 2020, le slogan #RIPJKRowling («Repose en paix J.K. Rowling) était lancé sur les réseaux, l’adresse et des photos de sa maison étaient publiées. «Je pourrais tapisser les murs de ma maison avec les messages de haine et les menaces que je reçois.» Après s’être dite «écœurée» par la tentative d’assassinat contre Salman Rushdie l’été dernier, elle recevait le tweet : «Ne t’inquiète pas tu es la prochaine».
Mais qu’a donc fait Madame Rowling pour susciter tant de haine ?
De quel crime de lèse majesté s’est-elle salie, elle qui était somme toute connue pour ses penchants progressistes ? Elle fut marquée du sceau infâmant de transphobe, pour son soutien à une chercheuse britannique, Maya Forstater, licenciée en 2018 pour avoir osé déclarer que « la plupart des transgenres conservent leurs organes génitaux de naissance», ajoutant « je pense que les personnes mâles ne sont pas des femmes. Je ne pense pas qu’être une femme soit une question d’identité ou de sentiments féminins. C’est de la biologie ». La Rowling prendra ensuite sa défense en publiant ces mots : «Habillez-vous comme vous voulez. Appelez-vous comme vous voulez. Couchez avec n’importe quel adulte consentant et qui vous accepte. Vivez votre meilleure vie en paix et en sécurité. Mais virer les femmes de leur travail pour avoir affirmé que le sexe biologique est une réalité? #StandWithMaya » Horreur, terreur, malheur… de l’inaudible pour la mafia LGBT. La Fatwa commence.
Or, au lieu de fermer son claper la romancière persiste et signe : «je refuse de m’incliner devant un mouvement qui, je pense, cause un réel préjudice en cherchant à dénaturer le mot “femme” comme terme politique et biologique.» Et elle ironise sur ceux qui se soumettent à la terminologie autorisée par la mouvance : «les personnes qui ont leurs règles ? je suis sûre qu’il y avait un mot pour ça avant… Quelqu’un peut m’aider ? Fummes? Fommes? Fimmes?» Pire : elle devient le fer de lance de la lutte à la propagande transactiviste dont elle dénonce régulièrement les abus surtout lorsqu’ils s’adressent aux enfants.
L’intersectionnalité des luttes étant à l’ordre du jour woke, il n’aura pas fallu attendre beaucoup pour que son œuvre soit aussi définie raciste et européo-centrée, ce qui, pour les talibans occidentaux se voit nettement à… l’étude des cartes de l’univers du petit magicien. Une accusation tellement bête qu’elle elle n’a pas jugé bon de répondre (et elle a bien fait !).
La femme qui a amené des milliers d’enfants à la lecture est forte d’un empire littéraire, elle peut résister. Mais combien sont déjà tombés ? Pour rappel, les si communément nommées « chasses aux sorcières » étaient elles aussi le fait d’une petite minorité, relayée par quelques savants contemporains, parvenue à susciter une psychose de masse chez le commun des mortels qui semblait avoir perdu la raison.
Un beau retour en arrière. Le comble, pour des progressistes.
Audrey D’Aguanno
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Une réponse à “J. K. Rowling et les enfants, plus forts que les wokes !”
La nouvelle inquisition a de beaux jours devant elle car soutenu implicitement par les médias aux ordres. Au mieux ils se taisent, au pire ils emboîte le pas des inquisiteurs. Voir le Monde et Libé.