Aux États-Unis, l’agence américaine des médicaments et les CDC ont communiqué à propos des risques d’accidents vasculaires cérébraux chez les plus de 65 ans possiblement attribuables à l’injection du vaccin bivalent Pfizer. Les autorités sanitaires du pays jugeant toutefois ce risque comme « très peu probable ».
Vaccination Pfizer et risques d’AVC
Depuis le début des campagnes de vaccination contre le Covid-19 dans les derniers jours de l’année 2020, la question des potentiels effets secondaires attribués aux différents vaccins administrés a souvent revêtu un caractère sulfureux. Niés par les uns, exagérés par les autres, ces effets secondaires ont effectivement été au cœur de débats enflammés depuis deux ans. Toutefois, les autorités sanitaires des différents pays concernés par la vaccination se sont généralement montrées discrètes sur le sujet.
Mais, vendredi 13 janvier, les CDC américains (centres de contrôle et de prévention des maladies) et la FDA (« Food and Drug Administration », l’agence américaine des médicaments) ont publié un communiqué commun dans lequel ils ont déclaré qu’il existait un problème de sécurité possible avec le vaccin bivalent fabriqué par Pfizer et BioNTech. Plus particulièrement, c’est le risque d’accident vasculaire cérébral ischémique chez les personnes âgées de 65 ans et plus ayant reçu ces injections qui est pointé du doigt dans le document.
Ainsi, les investigations menées par le Vaccine Safety Datalink (VSD) des CDC, un réseau de grands systèmes de santé à travers les États-Unis fournissant des données sur la sécurité et l’efficacité des vaccins par le biais des dossiers médicaux électroniques des patients, ont cherché à savoir si ces personnes âgées de 65 ans et plus ayant reçu le vaccin bivalent Pfizer-BioNTech contre le Covid-19 étaient plus susceptibles d’avoir un accident vasculaire cérébral ischémique dans les trois premières semaines suivant l’injection, par rapport aux semaines quatre à six.
FDA et les CDC semblent vouloir se couvrir
Si ce signal préliminaire n’a pas été identifié avec le vaccin bivalent de Moderna, le communiqué des CDC et de la FDA indique qu’il est « également possible que d’autres facteurs de confusion contribuent au signal identifié dans le VSD, ce qui mérite une étude plus approfondie. »
Par ailleurs, les deux agences ont souligné qu’il était « important de noter qu’à ce jour, aucun autre système de sécurité n’a montré un signal similaire et que de multiples analyses ultérieures n’ont pas validé ce signal ». Ainsi, « une vaste étude sur les vaccins (bivalents) actualisés (de Pfizer-BioNTech et Moderna) utilisant la base de données des Centers for Medicare and Medicaid Services n’a révélé aucune augmentation du risque d’accident ischémique cérébral ».
Même constat pour une étude préliminaire utilisant la base de données du Veterans Affairs, laquelle « n’a pas révélé d’augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral ischémique après l’administration d’un vaccin actualisé (bivalent) ».
Cependant, la FDA et les CDC semblent vouloir se couvrir en jouant le jeu de la transparence : « Bien que la totalité des données suggère actuellement qu’il est très peu probable que le signal dans la VSD représente un véritable risque clinique, nous pensons qu’il est important de partager cette information avec le public, comme nous l’avons fait dans le passé, lorsque l’un de nos systèmes de surveillance de la sécurité détecte un signal », peut-on lire dans le communiqué.
« Aucun changement dans les pratiques de vaccination n’est recommandé »
Sur les quelque 550 000 personnes âgées de plus de 65 ans qui ont reçu des rappels bivalents Pfizer et qui ont été suivies par le VSD, 130 ont eu des accidents vasculaires cérébraux dans les trois semaines qui ont suivi l’injection, selon un responsable du CDC qui s’est confié à la chaîne de télévision américaine CNN sous couvert d’anonymat parce qu’il n’était pas autorisé à partager les données. Aucune de ces 130 personnes n’est décédée.
Les accidents ischémiques cérébraux, la forme la plus courante, sont des blocages du sang vers le cerveau. Ils sont généralement causés par des caillots. D’autre part, ces observations concernant le risque d’accident vasculaire cérébral ischémique n’ont pas, selon les agences, vocation à modifier la politique vaccinale des États-Unis, affirmant qu’ « aucun changement dans les pratiques de vaccination n’est recommandé ».
Outre-Atlantique, les CDC continuent ainsi de recommander à toutes les personnes âgées de 6 mois et plus de rester à jour dans leur vaccination contre le Covid-19. Des recommandations qui ont toutefois rencontré des difficultés à convaincre la population… Aux dernières nouvelles, seuls 16 % des cinq ans et plus et 39 % des personnes de 65 ans et plus ont reçu ce rappel vaccinal.
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4 réponses à “Covid-19. Vaccin bivalent Pfizer : les CDC américains et la FDA évoquent un lien avec le risque d’AVC”
encore une fois, les « complotistes » avaiebnt raison de se méfier (j’en suis….)
130 sur 550000 ça fait 0,02 % d’AVC chez des personnes de plus de 65 ans vaccinées. La question est de savoir quelle est le pourcentage de personnes de 65 ans NON vaccinées qui ont un AVC, or selon le registre de Dijon entre 2000 et 2006 il y aurait eu 113 AVC sur 100 000 habitants, tous âges confondus et donc à l’époque sans vaccin soit 0,11%. Un NON scientifique en déduirait qu’il y a moins d’AVC chez ceux qui ont reçu le vaccin Pfeizer.
Prudence donc dans les informations données. Il y a bien d’autres raisons d’être angoissé.
les informations sont faussent, un accident cardiaque est signalé sur 10, plutot que de rester sur la t2L2 ou tout autres mediat vérolés, allez chercher les infos la ou elle sont.
Poutine une bombe sur tous ces labos à la noix qui ne sont pas là pour soigner mais pour nous rendre malades et se gaver