Le prochain chantier de l’association SOS Calvaires se tiendra ce samedi 14 au Loroux-Bottereau dans le Vignoble Breton (44430).
Les ouvriers de Dieu interviendront sur un socle de calvaire du XVIIe ou XVIIIe siècle. La croix fût détruite à la révolution et vraisemblablement jamais remplacée depuis. Ce calvaire dépendait autrefois d’une abbaye locale consacrée à Sainte-Radegonde.
Il faudra donc abattre les arbustes qui recouvrent entièrement le socle, débroussailler les abords et piqueter les enduits.
Les bénévoles reviendront y poser une grande croix au mois de juin. « Ce sera une très belle opération, puisque le calvaire est situé sur une route historique et très passante ! » déclare l’association sur les réseaux sociaux.
Lieu du chantier : Le Pré Neuf, 44430 Le Loroux-Bottereau (gare de Mauves-sur-Loire située à proximité, possibilité d’organiser des navettes).
Point GPS : 47.254813, -1.285047
Début de chantier à 10h.
Matériel à apporter : matériel de jardinage, gants et pique-nique.
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3 réponses à “SOS Calvaires travaillera sur un socle de croix ce samedi au Loroux-Bottereau (44)”
BRAVO A NOS BRAVES il est grand TEMPS DE REPENSER A NOTRE FOI
AMITIES
A Marzan 56130 le grand calvaire est en ruines et personne ne s’en inquiète, pendant que la municipalité acquiert sans c esse de nouveaux terrains pour créer de nouveaux lotissements.. Un petit calvaire de carrefour a été déplacé de l’autre côté de la voie suite la modification des accès : Il est derrière un grillage mais devenu « invisible » car la végétation pousse autour et n’est pas entretenue ; Il y en a un autre, très haut sur un grand socle, invisible car perdu au milieu d’un petit terrain boisé (non loin du Port à sec, à proximité d’un carrefour) lieu de rendez-vous entouré de préservatifs au sol et de détritus divers, la honte. En fait ces calvaires sembleraient n’avoir aucun entretien du fait qu’ils ne sont pas touristiques et que personne ne les voit plus en passant… Vous voilà informés. Je ne souhaite pas être contacté.
Il serait extrêmement intéressant de créer un fichier d’adresses de restaurateurs de croix capables de travailler la fonte et le fer forgé. En effet dans notre province de Franche-Comté il y a beaucoup de croix en fonte du 19 è siècle endommagées et des croix du 18 è siècle également en souffrance, qui ont perdu certains de leurs accessoires ou détails décoratifs et symboliques. Il y aurait du travail pour un ferronnier à plein temps. Mais on ne trouve personne pour se lancer dans ce travail. (qui demandent une expertise tant technique, que religieuse)
Dans d’autres régions comme l’Alsace il y a beaucoup de croix le long des chemins, de calvaires de cimetières négligés (grès des Vosges) qui mériteraient aussi des interventions de restauration.
La Bretagne a des calvaires en granit plus ou moins érodés. Et de même dans toutes les régions de France.
Il existe parfois un obstacle à la restauration de ces croix et calvaires c’est qu’ils se trouvent dans le domaine public, donc ipso facto propriété des communes. Or un nombre croissant de municipalités se désintéressent de leur restauration, quand elles ne nourrissent pas le secret désir de les voir disparaître parce qu’elles gênent à l’élargissement des voies ou par idéologie. C’est pourquoi une solution partielle mais efficace au problème de la disparition discrète des croix et statues d’inspiration religieuse (comme les statues de Saint-Michel, de Marie ou de Joseph ou d’autres saints locaux par exemple ) non classées qu’on trouve dans des cimetières mais aussi dans des campagnes et bois très isolés, serait de recréer de statues et croix neuves à l’imitation de ce qui se faisait les siècles passées et d’installer ces statues dans le domaine privé (zones pavillonnaires des agglomérations par exemple). Il me semble que ceci ne pose pas de vrai problème administratif aux propriétaires de bonne volonté, car je crois qu’on a toujours le droit d’installer une oeuvre d’art dans son jardin. Le principal problème c’est de créer un « marché » suffisant pour que les artisans acceptent de devenir des artistes et de se lancer dans la production en série.
Arriverons nous un jour à avoir un catalogue d’objets religieux de plein air ?