Callac : Quand les antifas bretons deviennent complètement dingues [L’Agora]

Victoire à Callac ! Le projet Horizons semble abandonné, les migrants seront donc installés ailleurs. Bon courage aux indigènes de la Lozère ou de l’Ardèche qui vont découvrir un matin que leur modeste commune a été « retenue » par le fonds de dotation Merci. Cadeau ! Cent migrants et un dépôt de pain pour faire passer la pilule !

L’Histoire retiendra cependant l’attitude des antifas et autonomistes/indépendantistes bretons de gauche face au projet Horizons.

Soyons clair : que des personnes issues du mouvement nationaliste breton et orientées à gauche aient pu s’opposer à la venue de membres du RN ou de Reconquête en Bretagne dans le cadre de l’affaire de Callac est tout à fait logique. La raison d’être de ces personnes est de refuser toute trace de Bleu-Blanc-Rouge en Bretagne, à plus forte raison si ces mouvements sont perçus comme « d’extrême-droite », c’est à dire nationalistes français.

Mais de constater que des prétendus patriotes bretons aient soutenu le projet Horizon d’installations de migrants en Bretagne initié par une riche famille parisienne dépasse l’entendement. Cela montre à quel point le mouvement breton de gauche est descendu bien bas. Tréfonds de la dinguerie ! Abysses de la traîtrise ! Alors quoi ? Si demain le XVIè arrondissement de Paris et le MEDEF se cotisent pour envoyer des cars entiers de migrants apporter un peu de semence nouvelle à la Bretagne, les antifas les attendront pantalons aux chevilles, le cul tourné à l’Est au péage de la Gravelle ?

Je vais encore me faire taper sur les ongles (vernis !) par la rédaction de Breizh Info pour la crudité de mes images mais on en est arrivé là. L’antifa et le militant breton de gauche ne soutient plus le migrant par solidarité humanitaire, il soutient sa migration et son installation même contre l’avis et les intérêts de sa propre population. Demain, il soutiendra la plus extravagante des communautés salafistes ou talibanes -si l’une d’elle s’installait par malheur chez nous comme c’est le cas ailleurs- au nom de la « lutte contre l’islamophobie ». Même en cas de concurrence avec le féminisme ou les LGBTeries, la gauche bretonne soutiendrait avant tout les migrants. Car la figure du migrant est devenue christique pour ces barjots. La figure du migrant a largement remplacé l’ouvrier ou le paysan breton dans le panthéon de la gauche.

Voilà le résultat de campagnes de désinformation, menaces de mort, harcèlement et intimidation de la part de militants d'extrême droite

Je plains le conseil municipal de Callac qui a subit ces attaques

En espérant que les criminels seront punis. Et que la solidarité l'emportera https://t.co/CGIKDPxplL

— Y (@BleiziW) January 11, 2023

Et ce même si le projet Horizon était initié par un riche parisien; la bourgeoisie parisienne représentant pourtant autrefois l’épouvantail absolu, le super-ankou, pour le mouvement breton, même de gauche.

En fait, l’affaire de Callac c’est un peu comme si la CGT manifestait devant l’ambassade du Mali ou du Maroc pour exiger, aux côtés du grand patronat plus de migrants dans les usines afin de tirer encore plus les salaires à la baisse. Remarquez, au regard de l’évolution de la CGT, on n’en est plus très loin….

Le pire de l’affaire c’est qu’on aurait pu éventuellement penser que les nationalistes/antifas bretons auraient été payés par la famille Cohen ou touché un bénéfice quelconque du projet Horizons pour avoir déployé un tel zèle. Mais non. Même pas ! L’antifa breton agit par pur réflexe, pure connerie inaccessible à tout esprit rationnel, pur aveuglement et envie de plaire aux partis d’extrême-gauche français. Parce que la vraie explication est là : le militant breton de gauche est indépendantiste et n’aime pas la France mais vendrait sa mère au sultan du Maroc pour se faire accepter derrière une table aux côtés de la CGT, de LFI et du NPA. Le militant breton de gauche a la trouille d’être stigmatisé, n’assume pas son nationalisme breton et en fera toujours des charretées pour convaincre la gauche française qu’il est fréquentable et que le breton n’est pas la langue des nazis.

A Callac, le mouvement breton de gauche aura donc organisé un festoù-noz pour soutenir les riches parisiens. A Callac, le mouvement breton de gauche aura soutenu l’attribution de maisons bretonnes à des étrangers téléguidés par des riches parisiens. A Callac, le mouvement breton de gauche aura raillé la population locale effrayée par un projet expérimental sorti des fantasmes et des a priori de riches parisiens sur la « proviiiiiince à redynamiseeeeer ».

Avec l’affaire de Callac, le mouvement breton de gauche a perdu toute boussole, tout honneur. Le mouvement breton de gauche devrait crever de honte de s’être autant fourvoyé. Honte à lui ! Treitourien ! Traîtres à la Bretagne ! Traîtres à la nation !

Si des antifas bretons sincères me lisent, bordel réveillez-vous ! Ce n’est pas Dieu possible que vous soyez tombés aussi bas !

Anne-Sophie Hamon

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