Adolphe Pietsch s’est installé il y a peu à Brest. Mais cela lui suffit pour constater ce que d’autres évoquent depuis des années déjà : insécurité, délabrement, points de deal…la ville de Brest n’est pas ce que l’on peut appeler une ville attractive pour ceux qui cherchent la paix, et le beau. Ce dernier a rédigé une lettre ouverte à François Cuillandre, maire de Brest, que nous diffusons ci-dessous.
Monsieur le maire,
Je me permets de vous contacter afin de protester contre le sentiment de déclassement et d’insécurité qui règne dans certains quartiers du centre-ville. En effet, je m’en suis rendu compte depuis mon récent emménagement dans votre ville. Muté à Brest dans le cadre de mon travail, j’ai choisi un logement cohérent avec mes revenus et proche de celui de ma compagne. Depuis mon installation, je n’ai pu que constater l’état de délabrement de certains édifices privés ou publics situés à quelques minutes à pied de l’hôtel de ville, donnant l’impression de vivre dans une cité industrielle à l’abandon. C’est ce que souligne habilement le graff « Detroit » tagué sur un bâtiment abandonné du CHU.
De nombreux bâtiments d’habitation et locaux commerciaux sont également vides, et deviennent la proie des graffiti et des squats. Ceux-ci, à leur tour, deviennent un répulsif aux habitants désireux de s’installer dans un quartier agréable, confortable et élégant, dotés de commerces de proximité. En effet, l’occupation de ces locaux par des personnes vivant en marge de la société, donnant lieu à des faits divers qui défraient la chronique , inquiète les voisins.
De plus, comme si l’impression de délabrement généralisé ne suffisait pas, la ville donne partout le sentiment de ne se trouver nulle part en sécurité. C’est le cas des personnels d’agence bancaire qui me confiaient qu’il était devenu nécessaire de montrer patte blanche à l’entrée de la banque, dans laquelle on n’entre plus sans rendez-vous, tant le quartier est devenu inquiétant. C’est le cas des écoles qui préconisent à leurs étudiants de ne plus emprunter les transports en commun après l’attaque d’un tramway par des émeutiers encagoulés ou celle d’une jeune diplômée . C’est le cas des jeunes filles qui ne se déplacent plus qu’en voiture par crainte d’être sifflées ou suivies par des individus louches, en soirée comme en journée. Ces craintes sont exacerbées par les nombreux points de deal signalés par les fameuses chaussures accrochées aux câbles électriques , qui ne sont évidemment ni une forme d’art ni le fruit de soirées arrosées.
Ce phénomène est accentué de manière encore plus prégnante par la présence en tout temps de personnes battant le pavé, titubant sous l’effet de drogues et d’alcool.
Tout ceci se déroule dans des lieux où les citoyens aimeraient à se rendre sans appréhension, un square et un supermarché… Même si a priori, ces personnes marginales ne se sont pas rendues coupables d’agression, elles instaurent un climat d’anxiété indigne du centre-ville et qui laisse craindre que les foyers qui peuvent se le permettre fuiront ces quartiers, du fait de leur peu d’attrait. Il est urgent que les pouvoirs publics, au niveau communal, départemental, régional et étatique investissent dans ces quartiers pour les rendre attractifs aux futurs habitants et commerçants. Il est nécessaire de transformer le cercle vicieux du retrait, voire du repli, des honnêtes citoyens, en cercle vertueux d’installation pérenne et de prospérité. Pour ce faire, un changement radical des conditions de vie est nécessaire, mais surtout un changement d’image de ces quartiers. Rendre visuel le développement économique de ces quartiers par la publicité des moyens qui y sont mis en œuvre pour l’installation de nouvelles enseignes et des travaux qui y sont réalisés (voirie, modernisation des servitudes en eau, gaz, électricité, télécommunications, art urbain et espaces verts, transports en commun…).
Masquer le caractère hideux des immeubles abandonnés et pour certains livrés au squat, dans l’attente de leur reconquête et rénovation. Enfin, la présence d’uniformes de police locale et nationale, associée à l’endiguement des sources d’insécurité dans ces quartiers est un facteur rassurant qui attirera les foyers souhaitant élever leurs enfants dans un cadre adéquat. Ce sera aussi le moyen que ne se développent des groupes voire des milices d’autodéfense par quartiers, renforçant la défiance communautariste et récupérant le principe de violence légitime censé appartenir à l’Etat .
Recevez, monsieur le maire, l’expression de mes sentiments distingués.
Adolphe Pietsch
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13 réponses à “Insécurité, délabrement, points deal…il écrit une lettre ouverte à François Cuillandre, maire de Brest, photos à l’appui”
Timide témoignage d’un survivant aux yeux ouverts sur un pays qui est en train de mourir. Comme disait un passé secrétaire de l’Académie Française ( Maurice Druon à propos du socialisme-communisme ) : Le cadavre est mort mais il respire encore.
toutes les grandes villes de bretagne sont vendues aux ilslamo gauchistes, alors n’attendez rien de leur part ! vous les avez voulu …….boire le calice……puisque personne ne bouge, à part gueuler dans son fauteuil !
Bravo je suis d’accord avec ça , avec des élus vendu à l’islam il n’y a rien a attendre ..mais les français ont voté !! et ces élus ils ont le pouvoir de bien faire ou de nuire et c’est la 2e solution qu’ils ont choisi.. il faudra qu’ils paient un jour je l’espère proche … je ne suis pas breton mais stéphanois et c’est pareil partout … la France est morte … nos descendants nous en voudrons surement !!
Tout à fait d’accord, les petites villes aussi, même en campagne malheureusement
Brest, c’est la ville où je suis allé au lycée puis à l’université. C’était dans les années 60 -70, c’était alors une ville toute neuve qui achevait sa reconstruction qui aurait pu être plus réussie. Mais à cette époque, il y avait peu de délinquance et on pouvait sortir la nuit sans risque de se faire agresser. J’aimais bien l’ambiance de cette ville, ses bars du Port de commerce, ses restaurants du bas de la rue de Siam, etc.
Mais c’est le passé, la lettre ouverte d’Adolphe Pietsch adressée au maire est bien conforme à la réalité actuelle vécue par les brestois. Adolphe Pietsch aurait même pu être encore plus sévère en parlant de ces nombreux migrants désœuvrés et femmes voilées qui déambulent dans le centre-ville aux abords immédiats des hotels de ville et… de police.
La plupart des métropoles françaises dans cet état (Rennes et Nantes en Bretagne, Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg, Grenoble, …) ont en commun d’être dirigées par la gauche, PS ou EELV, pour laquelle ont voté conjointement bobos des centre villes et populations allogènes des banlieues. Ces gens ne voient apparemment pas le rapport entre une idéologie les faisant voter à 35% pour Mélenchon au premier tour et à 85% pour Macron au second et ce résultat.
Etonnante, cette insécurité croissante dans cette cité militaire que je connais bien !
Oui …. ville militaire …. pas réellement.
Pas du tout du tout du tout du tout du tout, défendu par son Maire de Gauche. Contrairement à son collègue Maire de la Ville de Ville de Toulon.
Actuellement accusé et renvoyé devant la Justice, par une Juge d’instruction, pour un Procès, pour Recel et Abus de confiance, dans l’Affaire <>, réouverte par la Justice, par la Juge d’instruction, du fait de certains éléments, permettant de reouvrir l’Affaire. Donc ….
L’islamisme et la délinquance gagnent chaque jour du terrain….des immeubles, des quartiers, des villes les trafics en tous genres sont des métastases qui prochainement toucheront aussi les quartiers privilégiés…personne ne sera à l’abri de cet envahissement ! Quand la drogue rapporte des millions et fait vivre certaines familles l’ Etat ne peut et ne pourra rien vu l’augmentation du nombre de clients chaque jour…..quant à » La Fance d’avant » ya longtemps qu’elle est morte !
J’ai vécu jusqu’en mai 1968 (un signe ?) dans le quartier St Martin. A cette époque la ville était agréable et sûre, se relevant du désastre de la guerre mondiale. Hélas, déjà, le manque d’imagination et de créativité des urbanistes en faisaient une cité sans âme, priorisant le béton laissant présager les décades qui allaient suivre. Tous les élus qui ont suivi se sont occupés prioritairement de leur maroquin sans égard pour les habitants et le réseau commercial local. Résultat, la ville est grise, sans attrait, gangrénée par ses zonards ses alcoolos et ses « migrants » venus d’on ne sait où. Puissent des acteurs dynamiques redonner du peps aux brestois qui le méritent amplement Pour ma part, j’ai quitté Brest avec regret malgré mes origines locales.
Toutes les grandes villes de Bretagne (Rennes, Nantes, Brest et d’autres) sont « gérées » par des municipalités de gauche et sont de plus en plus perturbées , livrées à la drogue et aux incivilités. Y a-t-il une relation de cause à effet ? Et cette situation délétère se propage dans des villes plus petites à grande vitesse.
Réflexion et constatation navrée d’un Breton qui a toujours, par choix, voulu vivre et travailler au pays.
ben il faut bien que les djeunes des quartchiers vivent, le rsa, les allocs, les chèques énergie et autres, ne suffisent pas,
Merci monsieur! Mais vous auriez pu rajouter que Place de La Liberté, face à l’hôtel de ville de Pyongyang, dans le tunnel qui fait face à Siam, se trouve un point de deal…. à 50 m du poste de police!