Bonne pioche pour la police nantaise. Ce 2 janvier vers midi, une patrouille en opération de sécurisation – des opérations de routine contre le deal – a trouvé le gros lot. Le chien a marqué un arrêt près d’une cave et d’un appartement au 12 rue Ernest Meissonnier, à Nantes. Quatre personnes ont été arrêtées, puis une cinquième.
Les perquisitions ont donné lieu à de stupéfiantes trouvailles – 4 kilos de résine de cannabis et 300 grammes d’herbe, ainsi que des sachets de conditionnement. Par ailleurs, une arme longue, quatre armes de poing, une arme de guerre et un gilet pare-balles ont été retrouvés. L’attirail du parfait dealer nantais – le « métier » est illégal et risqué, avec 62 fusillades en 2022, la plupart liées aux règlements de comptes entre trafiquants de drogue.
Les investigations ont permis d’établir que l’appartement rue Meissonnier, qui était sous-loué par un locataire en grande précarité, servait de base logistique : l’occupant préparait les commandes passées sur Telegram, et d’autres allaient les livrer directement aux clients.
Sur place, des balles de tennis sont aussi récupérées – il ne s’agit pas du passe-temps des dealers au repos. Fourrées avec de la drogue, elles sont jetées par-dessus les murs des prisons de Nantes, et alimentent le trafic de stupéfiants derrière les hauts murs.
Des cinq personnes arrêtées, deux ont été mises hors de cause, deux mineurs déférés ce 4 janvier – l’enquête a permis d’établir qu’ils vendaient la drogue directement aux clients, l’occupant – déjà défavorablement connu des forces de l’ordre pour infractions à la législation sur les stupéfiants – sera jugé en comparution immédiate.
Par ailleurs, toujours aux Dervallières, le 3 janvier, une patrouille de BAC interpelle sept personnes suite à une transaction de drogue au 38, rue Watteau, derrière le Building. Trois seront présentées à un juge, quatre ont été relâchées faute de preuves. Sur place, 113 grammes de cocaïne, 343 d’héroïne, 120 grammes de cannabis et un pistolet Smith & Wesson sont saisis.
Au Tertre, du fumier pour chasser les dealers
Boulevard Salvador Allende, les habitants en ont marre des dealers qui passent leurs journées à « tenir les murs » pour vendre la drogue. A deux reprises, du fumier a été épandu au pied du numéro 3, fin décembre et début janvier, pour les faire fuir – ce qui semble avoir marché dans un premier temps. Des faits d’agressions de riverains dans les parties communes ont déjà été constatés sur place par le passé.
Louis Moulin
Photo d’illustration : DR
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3 réponses à “Armes à feu, drogue : un nouveau réseau de deal démantelé aux Dervallières à Nantes”
Dans ma ville (Nîmes) règne, également, beaucoup d’insécurité et notre maire rend le peu d’effectif de policiers (dont il dispose) responsable de cet état de choses…..moi, je rends notre »Justice » et nos »gouvernants » RESPONSABLES de l’insécurité dans laquelle nous vivons! Quand je sors dans les rues de ma ville, je n’entends pas »parler le français » autour de moi…Il faut dire, à notre tour, aux musulmans : »La valise ou le cercueil »..et bon débarras..et ma ville retrouvera sa »sécurité »!..
Yvette,
Votre commentaire n’est pas très prudent compte tenu des mentalités des personnes qui pourraient vous en vouloir (bien que vous les dénonciez à juste titre). Pour les commentaires, il vaut mieux utiliser un pseudo, mais surtout pas votre identité .
preuve encore une fois de la violence de la police qui arrête toujours des innocents, blanchis par la suite par les juges