La marque de luxe Balenciaga a récemment enchaîné deux campagnes publicitaires de très mauvais goût. Le mouvement flamand Schild & Vrienden mené par Dries Van Langenhove a organisé une action à Bruxelles devant une boutique de la marque et a appelé à son boycott. Pendant qu’en France, tout le monde politique regardait ailleurs…
Les Flamands de Schild & Vrienden dénoncent les pratiques de Balenciaga
La campagne publicitaire de Balenciaga mettant en scène des enfants continue de susciter l’indignation, y compris en Belgique, où des militants de l’organisation de jeunesse nationaliste flamande Schild & Vrienden (S&V) ont réalisé le 20 décembre une action de communication efficace devant l’une des boutiques de la marque à Bruxelles. Et ont appelé au boycott de cette dernière, accusée de pédopornographie par une foule d’internautes.
Depuis le 16 novembre dernier et la publication de photos sur les réseaux sociaux de Balenciaga sur lesquelles figuraient des enfants avec des objets particulièrement malaisants, le scandale a pris une ampleur inédite, générant un véritable « bad buzz » pour l’enseigne française de luxe appartenant au groupe Kering. À tel point que l’égérie de la marque, Kim Kardashian, a déclaré remettre en cause son partenariat avec Balenciaga. La marque a finalement présenté ses excuses le 22 novembre dernier pour cette campagne publicitaire et a retiré les photos.
Mais pas question pour les militants flamands de Schild & Vrienden de tourner la page pour autant ! Devant le magasin bruxellois, ils ont dénoncé à l’aide d’une banderole et de fumigènes ces pratiques : « L’establishment tout entier soutient la pédophilie. Balenciaga est allé trop loin et nous, le peuple, en avons assez », a notamment indiqué Schild & Vrienden en publiant la vidéo suivante :
Sur Twitter, la figure de proue du mouvement Dries Van Langenhove a donné des explications supplémentaires au sujet de cette action : « Balenciaga est allé trop loin. Pendant trop longtemps, nous avons permis aux politiciens, célébrités et banquiers américains qui ont visité l’île du viol d’enfants d’Epstein de nous dicter quoi penser et quoi ressentir. Cela doit prendre fin aujourd’hui ».
Balenciaga took it too far. For way too long we have allowed American politicians, celebrities and bankers that visited Epstein’s child rape island to dictate us what to think and what to feel. That ends today.
Watch our full video on Telegram: https://t.co/ffS6I6G25c pic.twitter.com/JEVzpUJZVo
— Dries Van Langenhove (@DVanLangenhove) December 20, 2022
Quel est l’étrange document figurant dans une autre publicité de Balenciaga ?
Cette action des Flamands est d’autant plus remarquable qu’en France, aucune formation politique n’est montée au créneau pour dénoncer cette campagne publicitaire aux allusions plus que douteuses. « Nos sacs en peluche n’auraient pas dû être mis en scène avec des enfants dans cette campagne », déclarera par la suite la marque lors de la présentation de ses excuses.
Par ailleurs, Balenciaga avait déjà suscité une autre polémique tout juste quelques semaines auparavant à cause d’une campagne publicitaire précédente au début du mois de novembre pour un sac à main réalisé en collaboration avec Adidas. Parmi les clichés que contenait cette dernière, figurait sur l’une des photos un étrange document de la Cour suprême des États-Unis. Plus précisément, il s’agirait d’une décision de celle-ci datant de 2008 et intitulée United States v. Williams, qui traite d’une affaire de pédopornographie.
Pour cet autre scandale, Balenciaga a aussi présenté des excuses pour « avoir affiché des documents troublants » dans sa campagne de pub en indiquant avoir « engagé une action en justice contre les parties responsables de la création du décor et de l’inclusion d’éléments non approuvés pour [la] séance de photos de la campagne Printemps 2023 », la marque assurant en outre «condamner fermement les abus envers les enfants, sous quelque forme que ce soit. »
Au sujet de cette décision de la Cour suprême américaine apparaissant dans la publicité de Balenciaga, Le Figaro a précisé que « l’arrêt avait alors déterminé que le fait d’offrir ou de demander de transférer, de vendre, de livrer ou d’échanger de la pédopornographie ne violait pas le premier amendement de la Constitution américaine ».
À lui seul, ce document aurait déjà dû être à l’origine d’une saine colère populaire…
Crédit photo : Page Facebook Schild & Vrienden (photo d’illustration)
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3 réponses à “Bruxelles. Les nationalistes flamands de Schild & Vrienden mènent une action de boycott devant une boutique Balenciaga après des publicités douteuses impliquant des enfants [Vidéo]”
Action de l’équipe de Tommy Robinson à Londres contre Balenciaga :
https://www.youtube.com/watch?v=LnT4EhV8Ywc
les enfants mais aussi la diversité obligatoire (viril toujours basané) dans les pubs
Trop drôle ces Flamands avec une banderole. écrite en anglais 😊😊😊 et ils parlent angliche !