Juriste, consultant spécialisé en droit international public auprès d’institutions gouvernementales ou d’ONG, Philippe Kalfayan a participé à la publication d’un livre noir sur le Haut-Karabakh. L’objectif de l’ouvrage, rédigé par une trentaine de personnalités, est de rappeler que les persécutions contre l’Arménie n’ont jamais cessé depuis 1915. Aujourd’hui, après la guerre de 2020, l’Azerbaïdjan a de nouveau agressé militairement l’Arménie dans l’indifférence totale des médias et des autre Etats européens. Ils sont tous restés sans réagir devant les propos haineux des dirigeants azéris, la destruction du patrimoine arménien, les exactions contre les populations civiles et militaires, le traitement inhumain des prisonniers.
Philippe Kalfayan évoque les autres acteurs essentiels de ce conflit et en tout premier lieu la Turquie qui a érigé « l’arménophobie » en idéologie nationale, en soutien aux autorités de Bakou (Azerbaïdjan). L’Arménie est étranglée et isolée. Où peut-elle trouver des alliés ? Philippe Kalfayan répond sans détours et sans langue de bois. L’enjeu final reste de permettre la survie d’une nation européenne millénaire et de sa culture face à la volonté éradicatrice de ses adversaires.
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Une réponse à “Philippe Kalfayan : « On étrangle l’Arménie dans le silence des Etats et des médias ! »”
Il faut surtout rappeler que ce singulier personnage est arménien et que la nationalité qu’il porte n’est qu’un passeport.
Il ne connait pas l’histoire de l’Arménie surtout celle de Cilicie, effacée de la carte par méconnaissance de la géopolitique et pour avoir énormément surestimé ses forces.
N’oublions pas non plus que pendant l’Empire ottoman, les Arméniens étaient appelés par les Ottomans la nation intime ou la nation aimée. Ils ont trahi l’Empire ottoman en favorisant l’invasion de la Russie tsariste à l’est de l’Empire et en commettant des massacres sur les populations kurdes musulmanes qui vivaient en bonne intelligence avec eux.
Ce n’est pas en répétant ad nauseum une contre-vérité qu’elle devient vérité historique sauf pour ceux qui veulent bien y croire ou qu’on oblige à croire.