« On a retrouvé Boris Le Lay, le néonazi breton réfugié au Japon [Exclusif] » titrait cette semaine l’hebdomadaire Le Télégramme. Le journaliste, profitant d’un séjour presse/politique pour suivre notamment Jean-Yves Le Drian s’est senti l’âme d’un inspecteur de police littéralement obsédé par Le Lay, au point non pas de révéler où il habite (ça avait déjà été fait avant par des militants antifas)… mais de se rendre directement à son domicile, photo à l’appui !
Rappelons que Boris Le Lay est un homme qui habite au Japon pour ne pas se rendre aux autorités françaises, lui qui a été condamné à plusieurs années de prison ferme… pour des écrits. Insultants, violents, sarcastiques… mais de simples écrits ou paroles.
Imaginez si la presse quotidienne régionale mettait autant de temps, et d’argent, à enquêter sur les réseaux de trafiquants de drogue qui pullulent en Bretagne et qui empoisonnent la jeunesse autochtone !
Ou sur les filières qui organisent la venue, l’installation, et le maintien sur le territoire des migrants et des mineurs isolés.
Non, priorité à un « néonazi breton » ! Et pour montrer qu’il n y a pas que les autorités françaises qui veulent faire la chasse à un blogueur nationaliste breton, l’interview d’un militant antifasciste… Quand on sait que l’antifascisme est au Japon ce que la gastronomie est à l’Angleterre, on rigole. Mais quand on apprend en plus que le CRAC, l’organisation mise en valeur par notre journaliste est réputée composée majoritairement de coréens et financée par la Corée du Nord pour déstabiliser les autorités japonaises, on se dit que cela tourne au ridicule…
Mais revenons au sujet principal de cette tribune : la traque de Boris le Lay, comme l’arrestation récente, en Écosse, là encore après une longue traque, de Vincent Reynouard, écrivain révisionniste, semblent être des priorités des autorités françaises. Imaginez. Vous vivez dans un pays où les Urgences ferment le week-end faute de personnel et de moyens. Un pays dans lequel une gamine se fait découper en morceau en plein cœur de Paris. Un pays dont la capitale ressemble à une poubelle à ciel ouvert et où il devient plus facile de trouver une dose de crack ou un pipe à 5 euros qu’une boucherie traditionnelle.
Un pays qui s’écroule quotidiennement économiquement, socialement, culturellement, ethniquement.
Mais la priorité, c’est de mettre des moyens (et d’user d’agents médiatiques relais gouvernementaux) pour traquer un écrivain à l’audience confidentielle et un blogueur sulfureux qui a osé affirmer un jour, oh, blasphème, qu’il n’y avait pas de Celtes noirs…
Les acteurs de cette République française sont curieux tout de même : il y a quelques années, ils défilaient stylos en main (et les bougies aussi, c’est important) prétendant défendre la liberté d’expression, le « je suis Charlie », le droit au blasphème, à la critique des religions, etc. On notera qu’aujourd’hui Charlie Hebdo s’est félicité publiquement de l’arrestation de Vincent Reynouard, erreur 404…
Mais aujourd’hui, alors que le système carcéral français est aux abois (et que les conditions de détention sont proprement scandaleuses du fait du manque de place, de rénovation et du surplus d’étrangers qui devraient être expulsés), on veut enfermer des gens… qui se battent avec leurs plumes. Pas des dealers, pas des agresseurs qui vous menacent physiquement dans les rues. Pas des violeurs. Non, des délinquants de la plume. En taule ! Encore une fois, relisez Thomas Clavel ! Les autorités françaises, les magistrats gauchistes, préfèrent manifestement avoir des prisons pleines de délinquants de la pensée et vides de délinquants du quotidien.
J’allais enchaîner ce texte en disant « Je ne suis pas passionné particulièrement par le révisionnisme ou par Démocratie Participative ou Breizatao mais…». Mais en fait non. Se justifier, c’est déjà s’excuser. Il ne faut plus s’excuser devant ceux qui, en plus de contribuer au quotidien à détruire notre civilisation (crime dont ne sont responsables ni Le Lay, ni Reynouard, ni Dieudonné, ni Soral, la liste est longue…), cherchent à enfermer des gens qu’ils estiment être des criminels de la pensée. Ne pas s’excuser devant ceux qui vont trouver toutes les excuses du monde aux pires délinquants de cette planète, tout en menant parallèlement une croisade antifasciste qui chez certains mériterait d’être étudiée sur le plan de la pathologie mentale.
La République française n’est pas, et n’a jamais été, Charlie. D’ailleurs Charlie n’est pas Charlie non plus. Messieurs, Mesdames, vous êtes juste des Inquisiteurs qui n’assumez même pas vos méfaits et qui vous cachez derrière les mots « droits de l’homme » ou « démocratie » pour mieux la faire à l’envers à ceux qui refusent la tyrannie.
C’est donc avec l’envie de vous adresser un immense bras d’honneur – couplée à la charité chrétienne – que je vais de ce pas expédier direction l’Ecosse une lettre à Vincent Reynouard qui passera Noël en prison, tout en me replongeant dans les ouvrages de Le Roux et de Guyonvarc’h pour y chercher la preuve que Boris le Lay est un blasphémateur diabolique ! Je vous préviendrai si je trouve…
Julien Dir
Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.
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13 réponses à “Arrestation de Vincent Reynouard, traque de Boris Le Lay… la République française n’est pas Charlie [L’Agora]”
Bien vu, Julien! Un jour viendra où les traqueurs seront traqués. Les bûchers éclaireront les nuits jusqu’à l’aube.
fliper zero road map est faite , 2023 c’est le roi.
Il fallait le dire ! Par nature, les conformistes mènent toujours la guerre d’avant, un combat d’autant plus facile qu’il a déjà été gagné. Cela permet de défiler en bombant le torse, et de revendiquer les honneurs officiels dus au camp du Bien. Vladimir Poutine, toujours prompt à exploiter les dérives occidentales, a bien compris le truc : il n’a pas attaqué l’Ukraine, il a cherché à la débarrasser de ses néo-nazis. Certes, sur ce terrain aussi il joue de malchance, même BHL n’a pas avalé le bobard, mais c’était quand même une partie du discours officiel au début de la guerre.
Euh… Je me demande ce que viennent faire Poutine et Lévy dans cette triste affaire d’acharnement flicard…
Ce matin, la télévision parle du nombre de journalistes qui sont en prison à travers le monde. Bien sûr on ne parle ni de Vincent, ni de Boris.
Il faut se rendre à l’évidence, la liberté d’expression tout comme l’égalité et la fraternité n’ont jamais eu de réalité dans la France républicaine et démocratique. La législation liberticide n’a jamais cessé de s’amplifier au préjudice de la même famille de pensée. Vous avez mille fois raison Julien DIR, « se justifier, c’est déjà s’excuser ». Car c’est là le comportement pitoyable de cette « droite française » qui passe son temps à se couvrir de cendres à l’évocation des Croisades, de la colonisation, de la politique du Maréchal Pétain qu’elle a soutenue et du putsch d’Alger. Or, a-t-on déjà entendu les républicains s’excuser des crimes inégalés et horribles de la Révolution jacobine ? De ceux commis lors du deuxième conflit mondial en dépit d’un armistice signé, ou bien et de leur responsabilité dans la politique d’immigration qui va nous mener au chaos. Non, bien sûr ! Quant au nationaliste breton Boris Le Lay qualifié à tort de « nazi » par la presse régionale rouge, on ne peut que lui souhaiter de se soustraire le plus longtemps possible à ses persécuteurs !
Excellent inventaire de la liberté d’expression en hexagonie !
Je n’aime pas du tout les élucubrations de Vincent Raynouard et d’Alain Soral. Boris Le Lay c’est plus mitigé, le terme valise de néonazi est inepte.
Leurs adversaires doivent leur porter la contradiction et que les lois évoquées sont dans la pratique, comme je l’ai déjà écrit sur ce site, de nouvelles lois de Nuremberg dans leur jurisprudence.
Philippe Perchirin
D’accord avec vous. Evelyn Beatrice Hall a écrit (in « The Friends of Voltaire », 1906) : « I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it ».
Si les contradicteurs de V.Reynouard, de B. Le Lay refusent de leur donner la parole et de prendre le risque de les affronter publiquement, c’est qu’ils craignent de ne pouvoir les contredire. C’est plus facile de les persécuter, de les emprisonner jusqu’à ce que la mort s’ensuive.
boris à tt dit dans une vidéo
Vous venez de refuser mon commentaire en prétendant que je l’avais déjà fait, ce qui est faux. Donc Breizh infos, c’est fini pour moi et fini mon abonnement. Vous ne valez pas mieux que le très précautionneux « Figaro « et autres. Finalement, rien n’est étonnant quand on sait qui dirige la France et ce qu’on nomme l’Occident.
Quelles sont les oeuvres du chercheur Vincent Renouard ?