Impossible de refuser pour son propre enfant une transfusion de sang provenant d’un donneur vacciné contre le Covid-19 à l’ARN messager ? C’est ce que vient d’acter une décision de justice en Nouvelle-Zélande.
Le sang des vaccinés et des non-vaccinés mélangé lors des collectes
En Nouvelle-Zélande, des parents ont refusé que leur enfant, devant subir une opération chirurgicale, reçoive du sang provenant de donneurs vaccinés contre le Covid-19. Mal leur en a pris puisque, le 7 décembre, la justice néo-zélandaise leur a retiré temporairement la garde de leur progéniture après que la Haute Cour d’Auckland ait été saisie.
Quant au nourrisson de six mois, il souffrirait, selon sa mère, de sténose valvulaire pulmonaire. Une malformation cardiaque congénitale pour laquelle une intervention chirurgicale à cœur ouvert est nécessaire. Toutefois, malgré l’urgence de la situation, pas question pour les parents que leur enfant se voit transfuser du sang provenant de donneurs s’étant faits administrer auparavant des vaccins à ARN messager.
Mais les hôpitaux néo-zélandais ont refusé de répondre positivement à leur requête. Lors des collectes de sang réalisées dans le pays, le sang des donneurs vaccinés et celui des non-vaccinés n’ont d’ailleurs pas été séparés.
Quelles conséquences pour l’enfant après la décision de justice ?
Suite à la décision de justice, l’enfant va être placé sous tutelle partielle le temps que l’opération chirurgicale susnommée soit réalisée dans un hôpital pour enfants d’Auckland. Dans ce cas, la « tutelle partielle » signifie que l’enfant est toujours sous l’autorité de ses parents, à l’exception des soins médicaux.
Dans un communiqué, la Haute Cour d’Auckland a déclaré que « la question primordiale est de savoir si le traitement proposé est dans l’intérêt supérieur (du bébé) ». En clair, le nourrisson se trouve donc désormais sous la « tutelle médicale de la Cour » et ce, jusqu’à « la fin de son opération » et son rétablissement. Ce dernier devrait avoir lieu avant la fin du mois de janvier 2023.
Durant cette prise en charge médicale, le tribunal a par ailleurs indiqué que les parents seront « informés à tout moment raisonnable de la nature du traitement prodigué » à leur nourrisson « et de l’évolution de son état ».
À noter enfin qu’environ 150 personnes s’étaient déplacées devant le tribunal d’Auckland ce mercredi 7 décembre afin de soutenir les parents.
Impossibilité pour les parents de choisir le donneur de sang
D’autre part, le tribunal a également nommé deux médecins comme mandataires pour superviser les questions relatives à l’opération et à l’administration du sang.
Il s’avère également que les parents avaient déjà demandé au service du sang néo-zélandais de faire un don d’une personne choisie par la famille, mais l’agence a refusé et a déclaré qu’elle ne faisait pas de distinction entre les donneurs vaccinés et non-vaccinés.
Un point de vue partagé par le docteur Kirsten Finucane, chirurgien cardiaque pédiatrique en chef à l’hôpital Starship d’Auckland, qui aurait déclaré aux parents, selon le communiqué du tribunal, qu’il était « tout simplement impossible d’avoir un donneur désigné ».
Les parents et les médecins ne parvenant pas à se mettre d’accord sur le traitement du nourrisson et la transfusion sanguine, le service de santé néo-zélandais a déposé en novembre une requête en vertu de la loi sur la prise en charge des enfants, demandant au tribunal de nommer un médecin pour qu’il prenne temporairement la garde de l’enfant pour ses soins médicaux.
Dans une déclaration, l’avocate des parents, Sue Grey, a affirmé qu’ils avaient passé « de nombreuses heures » à examiner les options à leur disposition après la décision du tribunal et qu’ils avaient conclu qu’ils n’avaient « pas le temps pour faire appel ».
De son côté, le Dr Mike Shepherd, directeur intérimaire du Service de santé néo-zélandais d’Auckland, a déclaré que ses décisions étaient « toujours prises en tenant compte de l’intérêt supérieur de l’enfant. »
Quand le Premier ministre de Nouvelle-Zélande Jacinda Ardern admettait que les non-vaccinés étaient des citoyens de seconde zone :
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4 réponses à “Nouvelle-Zélande. Des parents refusent du sang de vaccinés pour leur enfant : la justice le place sous tutelle médicale”
A la place de ces parents je quitterais ce pays et j’irai faire opérer mon enfant ailleurs !
A vendre : lassos pour la chasse aux réfractaires indignes.
Plus sérieusement, ça ressemble à l’affaire dite « du sang contaminé de 1984 » mettant en cause GARETTA et FABIUS… En quel honneur n’accède t on pas, dans un périmètre se situant hors la Chine, la Russie soviétique, la Corée du Nord, à la demande des Parents pour leur enfant? Parce que l’Administration n’a pas jugé bon, dans ce contexte d’essais-cliniques-non -terminés et d’AMM galvaudées selon les termes de la LOI censée être respectée de tous, de prévoir ce genre de cas, et de faire en sorte de pouvoir respecter l’être humain tel que défini dans la Convention de Droits de l’Homme?
Un jour lointain, des historiens, sauront expliquer comment un virus a pu contaminer la planète entière en si peu de temps et dans quel but on a voulu l’obliger, d’une façon péremptoire, à se faire vacciner avec des produits expérimentaux, à défaut de se soigner avec des médicaments connus dont l’efficacité et la sécurité étaient prouvées depuis des décennies
C’est quoi la suit? on choisi son donneur d’organe?