Ces derniers jours, plusieurs Tunisiens sous OQTF ont fait l’actualité judiciaire en Bretagne pour des affaires de vol de voiture, de conduite sans permis ou de trafic de stupéfiants.
À Quimper, deux Tunisiens sous OQTF jugés en quelques jours
Délinquance et immigration font bon ménage à Quimper depuis quelque temps. Vendredi 25 novembre, le tribunal correctionnel de la capitale de Cornouaille jugeait un individu âgé de 25 ans pour un vol de voiture commis au mois de novembre 2021 et non-respect d’une assignation à résidence.
Le véhicule, appartenant à un livreur de prospectus, avait finalement été retrouvé quelques temps plus tard sur le parking de l’église de Penhars. Les forces de l’ordre avaient retrouvé la trace du voleur grâce aux empreintes ADN laissées par ce dernier dans la voiture.
Par ailleurs, cet individu arrivé en Bretagne depuis la Tunisie il y a trois ans est sous le coup d’une OQTF (Obligation de quitter le territoire français) et se trouve donc en situation irrégulière dans le pays. Si, à l’issue de l’audience, le migrant a écopé d’une peine de quatre mois de prison ferme avec placement détention, il devra de nouveau comparaître devant le tribunal correctionnel en février 2023, cette fois pour des faits d’exhibition sexuelle datant du mois de juillet dernier, toujours à Quimper.
Trois jours plus tôt, mardi 22 novembre, le même tribunal quimpérois jugeait en comparution immédiate un autre migrant tunisien, lui aussi âgé de 25 ans, et également visé par une OQTF depuis 2021. Il fut appréhendé puis placé en garde à vue par les fonctionnaires de police alors qu’il déambulait dans les rues de la préfecture finistérienne en état d’ébriété. Comparaissant aussi pour une conduite sans permis datant du mois de juin 2022, il a, pour sa part, écopé d’une peine de cinq mois de prison ferme avec maintien en détention et s’est vu infliger une interdiction du territoire français pour une durée de trois ans. Reste à savoir si cette dernière sera effectivement appliquée une fois le clandestin tunisien de nouveau en liberté.
Coups de feu près de l’aire des gens du voyage à Morlaix
Le début de matinée du dimanche 27 novembre a manifestement été agité du côté de l’aire d’accueil des gens du voyage de Morlaix. C’est dans ce secteur que des coups de feu ont été tirés vers 8 h 30. Une fois arrivée sur les lieux, la police a constaté que certaines caravanes avaient été touchées par des balles. Par ailleurs, aucun blessé n’a été à déplorer.
Des tensions qui auraient débuté la veille puisque, selon les premiers éléments rapportés par les forces de l’ordre, d’autres coups de feu auraient retenti le samedi soir vers 19 h 30 sur un autre terrain situé à quelques minutes et accueillant une autre communauté de gens du voyage. Les tirs du dimanche matin pourraient donc s’apparenter à une riposte. Toutefois, les motivations des protagonistes demeurent pour l’instant inconnues, tandis que les fonctionnaires de police ont été présents une grande partie de la journée de dimanche à l’entrée de l’aire de Ploujean.
Concernant l’enquête en cours, bien que des personnes aient été auditionnées, les forces de l’ordre n’ont jusqu’à présent procédé à aucune interpellation.
Près d’un kilo de cannabis saisi à Dinan, un Tunisien sous OQTF condamné
Dans un autre domaine où la Bretagne excelle, à savoir le trafic et la consommation de drogues, c’est Dinan, sous-préfecture des Côtes-d’Armor, qui est à l’honneur ces derniers jours. Le 23 novembre dernier, appuyés par une équipe cynophile de Rennes, les gendarmes de la brigade territoriale autonome et du peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) de Dinan ont saisi 840 g de cannabis conditionnés pour la vente au détail dans un appartement du quartier de la Bretonnière lors d’une perquisition.
Au cours de l’opération, de l’argent liquide et des téléphones portables ont également été saisis tandis que trois individus ont été placés en garde à vue. Deux d’entre eux ont été jugés en comparution immédiate devant le tribunal de Saint-Malo le 25 novembre.
À l’issue de l’audience, l’un des deux prévenus, reconnu coupable de trafic de stupéfiants, a écopé d’une peine de 10 mois de prison dont cinq mois ferme. Son comparse, un Tunisien se trouvant en situation irrégulière sur le territoire français, a quant à lui été condamné à trois mois de prison avec sursis pour usage de stupéfiants.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Ensauvagement en Bretagne. Des Tunisiens sous OQTF très présents dans l’actualité judiciaire ces derniers jours”
Le gars est immigrant illégal; il trafique de la drogue dans mon pays. Avec nos impôts, nous payons : la police, la justice, la prison et dans 5 mois le gars ressort. Le billet d’avion après arrestation nous couterait beaucoup moins cher.