Pour dénoncer le laxisme de l’administration Biden en matière de lutte contre l’immigration illégale, le gouverneur du Texas a une nouvelle fois envoyé un bus de clandestins devant la résidence de la vice-présidente des États-Unis.
Le Texas offre des migrants à Kamala Harris
Les démocrates américains sont favorables à l’immigration ? Greg Abbott a manifestement décidé de leur faire plaisir ! Au matin du 18 novembre dernier, la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris s’est ainsi vue « offrir » par le gouverneur républicain du Texas une cinquantaine de migrants sur le pas de sa porte.
De son côté, Greg Abbott a en effet confirmé qu’un bus parti du Texas avait bien conduit jusqu’à Washington ces quelques dizaines de clandestins s’étant portés volontaires pour le voyage après avoir été pris en charge par les autorités de l’État républicain.
BREAKING: Texas Gov. Abbott drops off ANOTHER 50 migrants in front Kamala Harris’ house at the Naval Observatory in D.C pic.twitter.com/UW9CaoRMTf
— Benny Johnson (@bennyjohnson) November 18, 2022
Par ces transferts de migrants depuis le Texas vers Washington, Greg Abbott entend maintenir la pression sur l’administration Biden en raison de son manque de contrôle de la frontière des États-Unis avec le Mexique.
Quant à l’origine des clandestins déposés devant chez Kamala Harris la semaine dernière, il s’agit d’individus en provenance d’Équateur, d’Argentine ou encore du Nicaragua et qui auraient été surpris par les autorités texanes alors qu’ils franchissaient illégalement la frontière.
Pour sa part, la vice-présidente des États-Unis a accusé le gouverneur du Texas de « jouer » avec les migrants. Quelques jours avant ce dernier renvoi de migrants vers Washington, Greg Abbott avait revendiqué avoir envoyé son 300e bus de clandestins depuis le Texas vers des villes du nord, à savoir Philadelphie, New York, Washington D.C. et Chicago.
Greg Abbott avait déjà envoyé des migrants en septembre
Si Kamala Harris et les responsables démocrates ont visiblement décidé d’avoir recours au registre de l’émotionnel pour s’opposer à la politique du gouvernement du Texas, la stratégie n’a, pour l’instant, pas déstabilisé ce dernier :
« Le Texas continuera à faire plus que n’importe quel autre État dans l’histoire pour sécuriser notre frontière, y compris en prenant encore plus de villes sanctuaires comme points de chute pour notre stratégie de bus. Jusqu’à ce que l’administration Biden fasse son travail et fournisse aux Texans et au peuple américain une sécurité frontalière durable », déclarait ainsi sur Twitter Greg Abbott le 15 novembre.
The first Texas bus of migrants has departed for Philadelphia.
The Lone Star State will continue doing more than any state in history to secure our border, including adding more sanctuary cities as drop-off locations for our busing strategy. pic.twitter.com/caIUpjsGR4
— Greg Abbott (@GregAbbott_TX) November 15, 2022
Le 15 septembre 2022 déjà, le gouverneur du Texas avait fait transporter par bus près de 150 migrants (originaires de Colombie, du Mexique, d’Uruguay et du Venezuela) jusqu’à à la résidence de la vice-présidente Kamala Harris, en réponse à une déclaration de celle-ci qui avait prétendu le 11 septembre que la frontière sud des États-Unis était « sécurisée ».
Également débordé par l’afflux de migrants, Eric Adams, maire démocrate de New York et jadis partisan d’un accueil sans limite des clandestins, avait demandé au mois de juillet dernier une aide urgente au gouvernement fédéral américain afin de gérer des arrivées massives d’immigrés dans sa ville :
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine