C’est une page de l’histoire de l’Afrique du Sud qui vient de se tourner : selon nos informations, Janus Walus aurait été libéré de prison il y a une dizaine de jours et ce après 29 ans d’incarcération.
Né sous le régime communiste polonais en 1953, Janusz Walus immigra en Afrique du Sud en 1981. Naturalisé en 1987, il s’impliquera dans les mouvements de défense de la minorité blanche, notamment à l’AWB d’Eugène Terre’blanche, assassiné par un Noir en 2010.
Farouchement anticommuniste car ayant vécu dans l’enfer d’un régime communiste, il assassinera en 1993 Chris Hani, secrétaire général du PC Sud-Africain et responsable de la branche armée de l’ANC, la sanglante Umkhonto we Sizwe. Son intention étant d’assassiner Nelson Mandela ainsi que le leader communiste Joe Slovo par la suite afin d’empêcher la fin de l’Apartheid.
Lors de la période dite de « réconciliation nationale » et l’amnistie qui s’en suivit, Janusz Walus fut maintenu en détention alors que des centaines de chefs terroristes de l’Umkhonto we Sizwe ou de l’Inkhata zoulou furent amnistiés. Walus fut ainsi détenu durant 29 ans en prison de type CMax malgré ses demandes successives de libération (4 en tout).
Devenu un symbole de l’oppression des Blancs d’Afrique du Sud à travers le monde, notamment en Pologne où les mouvements anti-communistes ne l’ont jamais oublié, Janusz Walus n’aura jamais renié ses convictions et aura livré un regard lucide sur la situation actuelle de l’Afrique du Sud, déclarant même en 2018 à un journaliste polonais : « en 1993, il y avait une guerre en Afrique du Sud et je me sentais comme un soldat … Je crois toujours au système de ségrégation raciale et au fait que les blancs et les noirs devraient vivre séparément ».
En Afrique du Sud, la nation Arc-en-ciel promut par Mandela est un mythe qui n’a aucune traduction dans la réalité. Le pouvoir noir a ruiné le pays, les Blancs même les anglophones les plus libéraux, s’exilent en masse pour éviter que leurs enfants soient scolarisés dans des écoles noires ou même tués ou violés. Certains intellectuels noirs demandent par ailleurs à l’ANC d’arrêter de mettre la faute de cette faillite généralisée sur les Blancs ou sur la période de l’Apartheid.
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