Au Royaume-Uni, des députés conservateurs ont affirmé que des sans-abri hébergés dans un hôtel auraient été expulsés afin de céder leur place à une trentaine de migrants demandeurs d’asile.
À Mansfield, l’hébergement de clandestins fait grand bruit
Dans la ville anglaise de Mansfield, agglomération d’un peu moins de 100 000 habitants située entre Nottingham et Sheffield, dans les Midlands de l’Est, une polémique prend de l’ampleur depuis quelques jours. Plusieurs sources font en effet état d’une demande émanant du gouvernement britannique visant à réquisitionner un hôtel du centre-ville afin d’y héberger des migrants.
Selon la BBC, le conseil municipal de Mansfield aurait reçu cette demande de la part du ministère britannique de l’Intérieur le 13 novembre dernier. L’hôtel, dont le nom n’a pas été communiqué, aurait ainsi vocation à devenir un centre temporaire d’hébergement des clandestins, le temps que les demandes d’asile de ces derniers soient traitées.
De son côté, Ben Bradley, député conservateur de Mansfield, a affirmé que ces migrants demandeurs d’asile étaient déjà installés dans le bâtiment en question depuis le samedi 12 novembre.
Des sans-abri britanniques expulsés de l’hôtel au profit des migrants ?
En parallèle, Ben Bradley, qui dirige également le Conseil du comté de Nottinghamshire, a rapporté une autre information conférant son potentiel caractère scandaleux à l’affaire en indiquant que des sans-abris qui séjournaient déjà dans l’hôtel en question avaient été chassés des lieux afin de céder leur place à une trentaine de clandestins : « Ils ont expulsé des résidents qui étaient déjà là pour un logement temporaire et qui se sont présentés comme des sans-abri. Ce n’est pas normal, » a-t-il déclaré au Local Democracy Reporting Service, une agence de presse financée par la BBC.
Par ailleurs, plusieurs hôtels à travers l’Angleterre ont déjà été mis à disposition du ministère britannique de l’Intérieur afin d’y loger des migrants tandis que le système d’asile du pays subit une pression migratoire croissante.
De son côté, la société Serco, chargée par le gouvernement de fournir un logement et un soutien aux demandeurs d’asile au Royaume-Uni, a déclaré qu’elle n’avait « pas expulsé les actuels résidents de l’hôtel ».
Mais le conseil municipal de Mansfield a pour sa part indiqué avoir bien reçu une demande du Home Office pour utiliser l’hôtel le dimanche 13 novembre.
La « cupidité » des propriétaires dénoncée par un député
Quelques jours plus tard, le site d’information locale Chad.co.uk a rapporté que l’arrivée de clandestins dans cet hôtel du centre-ville de Mansfield a été très diversement appréciée par les habitants du quartier, dont une large partie y serait hostile, selon un témoignage.
L’un des témoins cités par le site en question explique : « Ils ont expulsé tous les résidents qui vivaient dans l’hôtel et leur ont dit qu’ils avaient deux heures pour partir le dimanche. Il y avait environ quatre résidents permanents, dont un qui vivait là depuis plus d’un an, et de nombreuses réservations ont également été annulées à la dernière minute. Une fête de Noël pour les enfants a été annulée. »
Une colère partagée par le conservateur Lee Anderson, député d’Ashfield, qui a qualifié les propriétaires de l’hôtel de « cupides ».
« J’en ai assez de voir notre hospitalité malmenée et des personnes qui ne sont que des migrants économiques tromper notre système via de petits bateaux et une législation douteuse sur les droits de l’homme » a déclaré le responsable politique, indiquant par ailleurs qu’il ne se laisserait « pas réduire au silence ».
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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3 réponses à “Royaume-Uni. Des sans-abri expulsés d’un hôtel par les autorités afin de laisser leur place à des clandestins ?”
Dans peu de temps, en France, on nous demandera de faire de la place dans nos maisons et autour de la table pour accueillir des familles. Macron et Brigitte devraient donner l’exemple en mettant leur somptueuse demeure de vacances inoccupée du Touquet : 250 m2 habitables avec jardin d’agrément et vue sur mer. Mais Brigitte devra cesser d’encaisser les loyers pour une partie de la maison louée à une agence immobilière et à une boutique de vêtements pour 48.000 € de loyer annuel.
Bah remarque qu’a Nantes la maire islamo-gauchiste rolland avait réattribué 50000euros dédié aux sdf de Nantes au profit des migrants !!!
comme en france, les étrangers avant les locaux!