Une façade au-dessus d’un bar, 2 rue Léon Maître sur l’ile Feydeau, menaçait de s’effondrer ce 17 novembre – le bar a été interdit d’accès, ainsi que les logements, dont certains sont vacants. Après l’effondrement dramatique de deux immeubles à Lille près de l’église Saint-Maurice et par ailleurs à Sarralbe (Lorraine), Chaponost (Rhône), Chartres (Eure-et-Loir) ou des alertes sérieuses à Saint-Maximin la Sainte-Baume (Var) et Châlons en Champagne (Reims), la mairie de Nantes ne souhaite prendre aucun risque.
Sept des habitants de l’immeuble ont été relogés chez des proches, et deux à l’hôtel – une entreprise doit intervenir ce lundi pour mettre en place un tunnel qui permet l’accès sécurisé aux logements et au bar, en attendant des travaux ultérieurs.
A Nantes, d’après le pôle protection de Nantes Métropole, 67 procédures de péril ont été enregistrées en 2022 contre 55 en 2021, et 11 arrêtés de péril signés par le maire – dont trois pour procédure d’urgence.
Saint-Sébastien sur Loire – des squatteurs pris sur le fait, puis relâchés
Par ailleurs ce 18 novembre un adolescent de 17 ans et une jeune femme de 21 ans ont été trouvés dans un pavillon vide, rue de la Pyramide à Saint-Sébastien sur Loire – une rue située à l’est de la commune, interrompue par la rocade, et qui est en deux parties distinctes, à l’ouest, puis à l’est de celle-ci. Un carreau était brisé dans la maison. Interpellés vers 22h, les squatteurs ont finalement été relâchés ce samedi – comme il n’a pas été établi avec certitude que ce sont eux qui ont brisé la vitre, ils ne peuvent être considérés à l’origine de l’effraction.
LM
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