C’est une sombre affaire qui a fait la Une des journaux italiens et alimente les pires cauchemars des féministes 2.0. La communication officielle est arrivée à tous les ministères : Giorgia Meloni, nouveau chef de l’exécutif, a choisi d’être nommée “Madame, le Président du Conseil des ministres”. Presidentessa, Presidente, non merci : il n’en fallait pas plus pour voir les militantes, toujours promptes à se focaliser sur des chiures de mouches, monter aux créneaux.
Le fait qu’une femme impose – à une majorité d’hommes et par un document officiel – l’appellation qu’elle s’est elle-même choisie, n’a évidemment pas été remarqué. Rien d’étonnant, on attend encore leurs applaudissements quant à l’ascension de la Romaine au poste de premier ministre, poste recouvert par une représentante du beau sexe pour la première fois dans l’histoire de la République italienne.
Manque de sagacité, hypocrisie ou ressentiment face au mérite des femmes dirigeantes de parti de droite à l’instar de Marine Le Pen, on choisira. Pour les féministes pleurnicheuses, qui se hissent plus volontiers aux hautes fonctions à coup de quotas que d’actes méritoires, le ressentiment peut paraître en effet justifié.
On aimerait leur faire lire les mots qu’une Marguerite de Valois – écrivain, érudite, mécène, diplomate et reine française – écrivait en 1614 : « l’infirmité et la faiblesse n’engendrent point l’honneur mais le mépris et la pitié. Et il y a bien plus d’apparence que les femmes soient honorées des hommes pour leur excellence », ce serait déjà leur faire remarquer que les princesses européennes loin d’être des potiches, occupaient bien souvent le devant de la scène politique, et ce durant les “heures les plus sombres du patriarcat”. Mais mieux vaut pour elles ignorer l’histoire : sans quoi tout leur château de cartes victimaire s’écroulerait.
Quant à Giorgia Meloni, le pourquoi d’une telle décision est à rechercher dans sa volonté de souligner qu’elle est parvenue à accéder à une charge traditionnellement occupée par les hommes. Et qu’elle ne doit sa place qu’à ses capacités et son tempérament. Rappelons qu’elle avait pris la tête du parti Fratelli d’Italia qu’elle avait co-fondé en 2012, en sortant victorieuse d’une élection : elle ne doit donc rien aux quote rosa, cet instrument de discrimination “positive” réservant un certain nombre de places aux femmes dans l’organigramme des structures publiques et privées.
Plus trivialement, pour Alessandro Sallustri, directeur du journal Libero, Giorgia Meloni a choisi un qualificatif masculin pour deux motifs : car “c’est la seule au Parlement avec des burnes” et qu’il faut bien emmerder un peu les féministes !
Mérite, valeurs, capacité à s’imposer dans des secteurs traditionnellement virils d’une part, pleurnicheries, victimisme et quotas de l’autre. Des femmes fortes d’un côté, qui étudient, travaillent et s’édifient ; de l’autre des femmes aidées qui s’attardent sur les chiures de mouches pour cacher leur ignorance crasse et alimenter une gueguerre des sexes fallacieuse. Il semblerait que la fracture ne soit pas entre homme et femme, mais bien là !
Audrey D’Aguanno
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8 réponses à “« Madame le président du conseil des ministres ». Le Premier ministre italien Giorgia Meloni emm… les féministes ”
Le diable est dans les détails, les chochottes!
Bravo Giorgia!
Bravo, c’est bien ça. Les femmes, les vrais n’ont pas besoin de quémander le respect, elles l’imposent.
Belle formule.
tout à fait d’accord
J’applaudis des deux mains pour cet article que je partage.
Chissenefrega del femminismo! Resta una servile atlantista, filo -Nato/ Ue, amichetta del tossico di Kiev.
Je suis une femme et j’applaudis! Raz le bol des pleunicheuses, des Metoo, des aguicheuses qui après se plaignent, de toutes celles qui avancent avec leur seins et leur cul plutot que leur compétences. De toutes celles qui déconstruisent les hommes faute d’être capables de se construire à coté d’eux et en mirroir, en complémentarité! Haro sur les quotas, de femmes, de blacks, de jaunes, de LGBT..Rien que des compétences et que le meilleur gagne! Honneur à Marie Curie!
Sandrine Rousseau et Rokhaya Diallo on dû se casser un ongle en apprenant ça. La louve Romaine n’a pas fini de les contrarier. Pourvu que ça dure !