Selon une enquête en ligne réalisée par Agria Assurance pour Animaux auprès de 1160 propriétaires de chiens et de chats, les trois quarts des répondants estiment que l’euthanasie doit être envisagée lorsque l’animal souffre ou est atteint d’une maladie incurable. Epreuve difficile et redoutée, comment savoir si l’on fait le « bon » choix et comment faire face à la perte de son animal ?
Un choix majoritaire et éprouvant
Tout propriétaire de chat ou de chien est un jour confronté à la perte de son animal. Si les trois quarts des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête pensent que le choix de l’euthanasie s’impose au propriétaire lorsque son animal souffre ou est atteint d’une maladie incurable, 23% des propriétaires de chiens et 20% des propriétaires de chats estiment qu’il faut laisser partir son animal lorsque celui-ci devient trop âgé pour pouvoir vivre une vie paisible et heureuse. Au contraire, une personne sur cinq n’est favorable à l’euthanasie qu’en cas de circonstances extrêmes et 5% des répondants ne l’envisagent pas du tout.
L’enquête montre par ailleurs que parmi les personnes ayant dû faire face à l’euthanasie de leur animal de compagnie, 82% des propriétaires de chiens et 76% des propriétaires de chats étaient auprès de leur compagnon à quatre pattes jusqu’aux derniers instants. 11% des propriétaires de chiens et 16% des propriétaires de chats ont dû quitter la pièce.
Le temps du deuil
Que le propriétaire fasse le choix de l’euthanasie ou non, la perte d’un animal de compagnie est majoritairement vécue comme un traumatisme et un temps de deuil est nécessaire. En effet, de très nombreuses personnes ne souhaitent pas adopter un nouvel animal dans les mois qui suivent le décès, que cela soit par peur de ressentir à nouveau cette douleur et/ou par peur de « remplacer » leur animal défunt.
*Enquête en ligne menée en février 2022 par la société de recherche Xtreme pour le compte d’Agria Assurance pour Animaux dans 7 pays européens : Suède, Danemark, Norvège, Finlande, Grande-Bretagne, France et Allemagne
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Une réponse à “Animal de compagnie : le difficile choix et l’épreuve de l’euthanasie”
Je me suis trouvé dans ce cas au début de l’année .
Ma chienne de 4 ans, une montagne des Pyrénées (Patou), adorable, douce avec tout le monde, a commencé à boiter au mois d’août . Après avoir consulté plusieurs vétérinaires, j’ai appris qu’elle avait un cancer avec une tumeur sur la patte avant gauche . Il n’y avait aucun remède envisageable . J’ai assisté pendant plusieurs mois à l’évolution du mal . Nos promenades quotidiennes d’environ 6 km se sont réduites petit à petit jusqu’à se limiter à la traversée de la rue . J’ai demandé à la vétérinaire qui la suivait de me dire quels étaient les symptômes qui pourraient m’indiquer qu’il était temps de mettre fin à ses souffrances . C’est lorsqu’elle a refusé de manger que j’ai finalement décidé de la conduire à la clinique vétérinaire . C’était dur mais il fallait le faire . Entre temps, j’avais accueilli une nouvelle jeune chienne de la même race que j’ai continué, involontairement à appeler du nom de l’autre pendant plusieurs mois .