Alors que les campagnes vont avoir l’honneur de recueillir toute la misère du monde dans le cadre de la « transition démographique » (le terme techno pour « Grand Remplacement »), celles-ci voient, en même temps, leurs services publics partir les uns après les autres.
A Moisdon-la-Rivière, dans le Pays de la Mée (44) le bureau de Poste est ainsi appelé à fermer. Dans la foulée, la commune ouvrira un « service postal » ou « agence postale » au… bistrot du bourg ! Le pire est que l’amplitude horaire de ce service n’aura rien à voir avec les horaires habituels de la Poste : 7 h – 21 h 5 jours sur 7 et le samedi de 8 h à 21 h.
Les grosses opérations ne seront cependant plus possibles. Pour cela, il faudra que l’usager se rende à Châteaubriant, distant de 12kms. L’heure est pourtant à la réduction des trajets courts et moyens pour « sauver la planète »…
Heureusement que les communes sont réactives et engagées sur ces problématiques, sinon le secteur rural serait dans un état d’abandon total… et les rejets de gaz issus des pots d’échappements à son maximum !
On peut cependant s’interroger sur cette politique de l’Etat : veut-il asphyxier lentement tous les services publics en les désorganisant méthodiquement pour mieux les privatiser ?
Chaque année, des centaines de bureaux de Poste sont fermés partout en Bretagne et en France. A la place sont ouvertes des « agences postales » gérées par les commerces de proximité.
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4 réponses à “Moisdon-la-Rivière (44) : la Poste est transférée… au bistrot !”
C’est scandaleux. J’ai travaillé à la Poste, dans ma jeunesse. Et, avant d’être nommé, j’ai été convoqué pour prêter serment au Tribunal. Le responsable de cette agence est un commerçant, qui n’est pas un fonctionnaire d’Etat (avec le salaire et la carrière professionnelle qui l’accompagnent!).
Et je ne parle pas de la fin d’un service public! Dans les années 60, la France était « pauvre », mais riche de ses petites villes où cohabitaient une école, une poste, un centre médical, un restaurant, des cafés et une église, ouverts et desservis chaque jour (ou presque). Que voyons-nous aujourd’hui dans une France riche de 2022? L’école a fermé, car il faut deux instituteurs pour une classe située dans une Zone prioritaire d’une grande ville « enrichie » par l’immigration, la poste a fermé; il n’y a pas de médecin, pas de restaurant. L’église ouvre une fois par mois, malgré le rite moderne qui devait attirer les foules.
Les gens des campagnes sont aussi punis pour avoir mal voté…
J’ai bossé aux PTT dans une vie antérieure (1974-1980), et je me rappelle les BGPEA (« Bureaux Gérés par du Personnel Étranger à l’Administration », dans le jargon administratif). Il s’agissait de petits bureaux en zone rurale, géré par des commerçants (épiceries, bars-tabac, …) Bien entendu, ils pratiquaient des opérations basiques : envoi d’un colis ou un mandat, réception d’un colis, encaissement d’un mandat, des opérations de caisse d’épargne (versement et remboursement), et dans le cas d’opérations plus complexes, il fallait se rendre au bureau du canton. Mais ces opérations basiques représentaient 90% des opérations ! Bref, ça fonctionnait très bien ! Les BGPEA ont été supprimés par les PTT après l’arrivée de la gauche au pouvoir (1981), sur la pression des syndicats, certains ont été remplacés par des vrais bureaux, mais pas tous, loin de là. Je me demande donc, quarante après : où est le problème ? Et quand je lis que les horaires habituels de la Poste sont 7h – 21h 5 jours sur 7 et le samedi de 8 h à 21 h en zone rurale, je me pose des questions ! Mieux : les BGPEA fonctionnaient même le dimanche !
Quelques immigrés qui vont repeupler les campagnes pourront être employés à la distribution du courrier pour pallier la fermeture du bureau de poste. D’autres pourront assurer le fonctionnement du nouveau bar « sans alcool » qui rouvrira ses portes. D’autres remplaceront les enseignants dans les écoles où l’on pourra apprendre les langues et cultures du monde. D’autres relanceront les restaurants avec des plats exotiques. D’autres enfin soigneront leurs patients au nouveau cabinet médical avec des gris-gris et tisanes magiques. Et faute de pouvoir se rendre à l’église à défaut de prêtre on pourra toujours se convertir à l’Islam et demander au maire la construction d’une mosquée… La vie va renaître dans nos campagnes !
Par contre ,dans les cités, les nouveaux « Français » ont droit à la concentration d’antennes de services publics pour ne pas que ces braves gens aient à se déplacer…
Ainsi dans le quartier Beaulieu à Nantes, la population a été remplacée dans sa grande majorité. Dans les bus, dans les rues, on se croirait à l’étranger..
Quand j’attendais à une aubette, j’ai vu une impressionnante file de quémandeurs pour les allocations familiales et aides en tous genres..
Bizarrement il n’y avait aucune « face-de-craie »….
Comme moi, ceux-ci se sont réfugiés à la campagne.Ah le plaisir,voire la délivrance de ne plus habiter dans cette ville,ex-Venise de l’Ouest, devenue Bamko de l’ Ouest……