A Nantes, il y a du boulot pour ceux qui recherchent un revenu supérieur au smic (1 678,95 euros brut).
Il suffit de s’installer sur un point de deal et d’attendre le client. « Ils sont une cinquantaine aujourd’hui, soit une vingtaine de plus qu’il y a trois ans, en dépit des 874 opérations de démantèlement de points de deal effectués depuis le début de l’année, selon les chiffres de la préfecture de Loire-Atlantique. » « Aux adresses les plus courues, et les plus exposées aux tirs ces derniers mois, le « menu » est affiché près des boîtes aux lettres : « 50 euros le gramme de cocaïne, 20 euros le gramme d’héroïne, 10 euros les 2 grammes de shit, 10 euros pour 1,2 gramme d’herbe. » A côté des tarifs, on peut lire : « Vous ramené [sic] un client, un cadeau offert. » Certains points rapportent jusqu’à 15 000 euros par jour. Un chiffre d’affaires auquel il faut ajouter ceux des ventes par livraison à domicile, après des commandes passées par les réseaux sociaux. » (Le Monde, mardi 18 octobre 2022). La vente directe est très à la mode… Pas besoin de louer un local commercial. Pas de TVA à reverser. Pas de déclaration de revenu à effectuer. La belle vie !
Bernard Morvan
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3 réponses à “Le petit commerce se porte bien à Nantes…”
Et alors, il va se passer quoi ? RIEN !
Et donc ? La suite ? Il n’est pas fini d’écrire l’article là si ?
violence policières encore une fois, ces pauvres dileurs ne peuvent se contenter du rsa, des allocs etc,