Pris en otage, Le dévoué, Les enfants de la discorde, 100 châteaux de France à couper le souffle, Globalisme et dépopulation : voici la sélection littéraire hebdo.
Pris en otage ; un agent du service action raconte
Un livre qui nous plonge, comme aucun autre, dans la psychologie d’un soldat d’élite.
« J’ai été un otage, j’ai vécu des heures sombres enfermé dans les geôles d’une Katiba islamiste. Je m’étais fait une promesse : si je survis, je témoignerai de ce que j’ai vécu. Une telle perspective m’a aidé à ne pas sombrer dans le désespoir ou la folie. Je suis un militaire, un homme de terrain, un ancien membre du Service Action de la DGSE.
Toute ma vie, j’ai choisi le danger, les missions périlleuses, le combat. J’ai survécu mais cette épreuve m’a changé à jamais. Quand on a envisagé chaque jour comme le dernier, peut-on s’estimer sauvé d’avoir retrouvé la liberté ? »
Dans ce récit d’une grande force, Pierre Martinet revient pour la première fois sur les jours terribles de détention qu’il a vécus en Libye lors du printemps arabe. Il raconte comment il a réussi à tenir en s’évadant mentalement grâce à son passé d’instructeur commando et à la formation particulière qu’il a suivie au Service Action.
Le dévoué
La suite très attendue du Sympathisant, Prix Pulitzer 2016 !
Après avoir réchappé d’un camp de rééducation, Vo Danh (l’homme sans nom, l’espion, l’agent double à la solde des communistes, héros et narrateur du Sympathisant) atterrit à Paris en même temps qu’une cohorte de réfugiés vietnamiens. Il est accompagné de Bon, son frère de sang, toujours aussi résolument anti-communiste (et ignorant de la double identité de Vo Danh).
Tous deux logés dans le 11ème arrondissement de Paris, ils se lancent à l’assaut de la capitale bien décidés à faire leur trou et surtout à se remettre de leurs émotions. Hélas, Le Boss, leur seul contact à Paris, n’est autre qu’un trafiquant notoire qui leur offre en guise de job, de devenir ses hommes de main, chargés de régler leur compte aux mauvais payeurs et autres resquilleurs. Bien trop sensible pour supporter toute cette violence, Vo Danh propose au Boss de se lancer dans un trafic de cannabis auprès des intellectuels de gauche et autres philosophes marxistes. Un business plus tranquille et plus lucratif.
Du moins le croit-il, car très vite, il se retrouve au cœur d’une brutale lutte de territoire entre dealers algériens. Et comme si tout cela ne suffisait pas, Bon et lui apprennent une incroyable nouvelle : l’homme masqué, leur tortionnaire au camp de rééducation, serait lui aussi à Paris et occuperait un poste important à l’ambassade du Vietnam.
Pour Vo Danh qui pensait couler des jours heureux à Paris, boire des crèmes en terrasse tout en se goinfrant de croissant, les ennuis ne font que commencer…
Les enfants de la discorde
Décembre 1793, Nantes.
Quand le jeune soldat républicain Simon Delmotte revient chez lui après avoir participé à la guerre de Vendée, il découvre que sa famille a été victime de la Révolution. Son père a été assassiné, sa mère arrêtée et leur atelier d’horlogerie saisi. Très vite, il soupçonne un homme : Jean-Baptiste Carrier, l’impitoyable consul qui tient la région d’une poigne de fer.
Avec la complicité du juge Phelippes et de l’intrigante courtisane Charlotte, Simon élabore une vengeance à la hauteur du criminel. Mais face à lui se dresse toute la brutalité de ce nouveau régime dont Carrier contrôle chacune des ficelles.
Pour avoir une chance d’obtenir justice, Simon devra affronter la Terreur et plonger dans les noirceurs de son âme… en prenant garde de ne pas s’y noyer.
A commander chez Robert Laffont
100 châteaux de France à couper le souffle
Saviez-vous que la France compte près de 40 000 châteaux, tous bâtis entre le Moyen Âge et le 21e siècle ?
Un escalier d’apparat, un labyrinthe de haies de buis, une façade extraordinaire, des remparts à perte de vue… Des siècles de batailles, d’amours, de rois, de reines se racontent à travers ces incroyables demeures qui nous fascinent tant.
Du Moyen Âge à la Renaissance, de la profusion baroque à la rigueur néoclassique, de Versailles à Chambord en passant par les châteaux cathares, les forteresses alsaciennes et les sublimes châteaux de la Loire, la France est constellée de vestiges monumentaux du pouvoir aristocratique. Chaque pierre se met alors à conter une histoire artistique et architecturale unique, fait revivre l’Histoire et ses soubresauts infinis, invite à un émerveillement à chaque fois renouvelé !
Globalisme et dépopulation
La constitution d’un ordre international qui bénéficierait en premier lieu à un “milliard doré” d’individus constitue l’un des objectifs stratégiques du globalisme politique. La construction par étapes d’une société eugéniste planétaire est planifiée de longue date par les acteurs les plus influents et les mieux organisés de la gouvernance mondiale.
Nous allons voir au fil de cette étude que l’élite globaliste n’a de cesse depuis des décennies de tenter de réduire la croissance démographique planétaire à un niveau proche de zéro au prétexte de réduire la fameuse “empreinte carbone” de l’humanité. Ceci même en Europe, où les taux de natalité des populations autochtones sont négatifs depuis déjà longtemps.
Quel est le point commun entre les plus riches et influents acteurs du philanthrocapitalisme contemporain : Bill Gates, George Soros, Ted Turner, Warren Buffet, Jeff Bezos ; des hommes d’influence tels que : Henry Kissinger (que Klaus Schwab considère comme son inspirateur) ou David Rockefeller (1915 – 2017 – cofondateur du club Bilderberg et de la Commission Trilatérale) ; des membres de la famille royale britannique comme le prince Philip (président émérite du WWF) et le prince Charles ; ou bien encore des militants écologistes médiatisés comme Greta Thurnberg et Paul Watson (le président de l’Ong Sea Shepherd) ?
Tous partagent une idéologie commune qui guide leurs actions et leurs agendas politiques respectifs : l’idéologie de la dépopulation. Cette idéologie constitue une dimension fondamentale du projet globalitaire (globaliste et totalitaire) : le projet de réduction drastique de la population mondiale et le contrôle strict de la démographie planétaire. Cette entreprise de décroissance forcée de la population mondiale est portée par l’ensemble de l’élite globaliste et mise en place par les principaux organes de la gouvernance mondiale.
« Nous sommes trop nombreux » répètent sans discontinuer les médias de masse financés par l’oligarchie globaliste. Ne devrait-on pas entendre cela plutôt comme « vous êtes trop nombreux » ? Car les mêmes forces oligarchiques qui sont à l’origine des dérèglements écologiques planétaires prétendent faire de la natalité et de la démographie, la variable d’ajustement d’un système qui leur profite et qu’elles ont mis en place de longue date.
L’auteur poursuit le travail initié avec son premier livre et trace ici la généalogie profonde d’un discours, d’une idéologie et d’une pratique qui sont au cœur du projet politique globaliste. Une orientation de société qui plonge ses racines philosophiques dans l’histoire de l’eugénisme puis du transhumanisme comme vision du monde globale et unifiée du destin de l’humanité. La question de la démographie politique et du contrôle des naissances est au cœur des préoccupations et des stratégies d’hégémonie développées par le globalisme politique depuis l’origine du projet de République universelle et d’État mondial unifié.
A la faveur de la « Quatrième révolution industrielle » portée par le Forum Economique Mondial et par l’ensemble des instances non élues de la gouvernance mondiale, une partie importante de l’humanité devient surnuméraire : la taille du corps politique planétaire qu’entend régir le globalisme politique doit donc être réduit par tous les moyens.
Une perspective qui éclaire les questions sanitaires et médicales telles qu’elles sont instrumentées depuis l’émergence du Covid-19 mais en fait depuis bien plus longtemps.
Un livre qui révèle aussi les fractures internes au sein de l’oligarchie globaliste entre des forces géoéconomiques qui relèvent d’un transhumanisme de « droite », libéral et productiviste, face à un transhumanisme « de gauche » collectiviste et dénataliste. Certains décideurs parmi les plus influents comme Elon Musk tirent ainsi la sonnette d’alarme sur les risques d’effondrement systémique que font courir à brève échéance la dépopulation et la dénatalité endémique pour les fragiles équilibres économiques et géopolitiques contemporains.
Un livre signé Pierre-Antoine Plaquevent
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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