Ukraine, Russie…Les nations n’ont pas d’amis, elles ont des intérêts.

Le conflit Russo-ukrainien fait couler beaucoup d’encre à juste titre. Il a des allures de conflit israelo-palestinien, où les lignes de fracture divisent au sein des camps traditionnels (droite/gauche, souverainiste/libéral, identitaire/mondialiste, traditionaliste/progressiste…).

Russes ou Ukrainiens ?

Certains, pour s’en affranchir, décrètent qu’il ne nous concerne pas. Ce serait plus simple mais c’est malheureusement faux.

Ce conflit nous concerne, parce que ses causes et ses conséquences sont directement liées aux forces qui s’affrontent pour la domination du monde et donc de l’Europe et de la France.

Le courage des Ukrainiens qui défendent leur territoire face à l’ogre russe et qui semblent faire preuve d’un patriotisme que la France peut leur envier touche nécessairement les populations européennes et françaises.

L’affirmation de la souveraineté et de la puissance russe, ainsi que leur condamnation du wokisme occidental trouvent un écho ému chez les Français et Européens attachés à la souveraineté et aux sociétés traditionnelles.

Dans le même temps, on peut reprocher aux Russes d’être des mondialistes impérialistes post-soviétiques et aux Ukrainiens de n’être qu’une bande de néo-nazis bas du front sous les ordres d’un clown cocaïnomane.

Dans les deux cas, ce serait faire une erreur, en considérant ce conflit sous le prisme qu’on veut nous montrer, qui est celui de son inéluctabilité et de sa justification.

A qui profite la guerre ?

Comme toujours, il faut chercher pour la France et l’Europe quels sont leurs intérêts, à qui profite cette guerre, et qui a œuvré pour la déclencher. Ainsi, on pourra trouver, non pas le camp à soutenir mais la politique à mener pour faire valoir nos intérêts et donc pour arrêter cette guerre fratricide. Car au-delà de toutes les divergences possibles qu’on reproche à un camp ou à l’autre, il y a déjà au moins 100 000 hommes européens courageux qui sont morts depuis le début, et au moins autant de mutilés. Sans parler des victimes civiles collatérales. C’est réellement une catastrophe, et tous ceux qui ne militent pas pour la fin de cette guerre ne réalisent pas l’extrême gravité de la situation.

Donc, à qui profite cette guerre ? Sur le plan de la géostratégie traditionnelle, il est évident que les puissances thalassocratiques anglo-saxonnes ont toujours eu intérêt à des conflits entre les puissances continentales européennes. Les Etats-Unis ont toujours dit, dans la bouche des Wofowitz père et fils et de BRZEZINSKI que l’Ukraine était un pivot stratégique pour affaiblir la Russie et KISSINGER disait même que chercher à la faire entrer dans le giron occidental était un CASUS BELLI. D’ailleurs Joe Biden le savait parfaitement car il disait la même chose pour les Etats Baltes dans les années 90.

Or, depuis 2014 et le coup d’état populaire de Maïdan largement soutenu par les services et ONG occidentaux, l’OTAN arme, équipe et forme massivement les Ukrainiens. Exercices conjoints, épuration et réorganisation de l’armée, construction et aménagement de zones fortifiées, dans le but de reconquérir les républiques séparatistes du Donbass et la Crimée.

Quelle peut être l’issue de cette guerre ? La défaite rapide des Russes n’a jamais été envisagée. L’objectif était donc, côté occidental, l’enlisement des Russes. Et cet enlisement avait nécessairement un énorme coût humain (cf déclaration du général Jack Kean qui se félicite que cette guerre ne coûte que quelques milliards et que ce sont les Ukrainiens qui meurent). L’objectif final étant de faire tomber la Russie comme puissance souveraine et de la transformer en ce qu’elle était sous l’ère Eltsine, c’est à dire en ce qu’est l’Ukraine actuellement : Un état failli corrompu dans toutes ses strates mettant sa population et ses ressources au service exclusif de la finance mondiale.

Côté Russe, l’objectif était une victoire rapide pour que Zelensky soit renversé par son armée ou son entourage puis remplacé par un dirigeant moins pro-occidental et prêt à négocier les attentes des Russes : Neutralité de l’Ukraine, validation de l’annexion de la Crimée, protection des russophones et Russes d’Ukraine, arrêt de la politique anti-russe visant à transformer l’Ukraine en anti-Russie aux portes de la Russie. L’intérêt d’une guerre éclair était également de préserver la vie d’un maximum de Russes évidemment, mais aussi d’Ukrainiens. Rappelons que les frappes massives sur les infrastructures civiles n’ont commencé qu’en octobre ! C’est dire la sauvagerie des vilains Russes.

Il n’y a pas eu de victoire rapide, et, pour l’instant, c’est le camp occidental qui a atteint ses objectifs, au prix de dizaines de milliers d’Européens tués, mutilés, et surtout d’une plaie très difficilement cicatrisable dans le temps entre les Ukrainiens et les Russes.

Quel bilan aujourd’hui ?

Côté ukrainien, la défaite est totale : Les Ukrainiens de l’ouest et de l’est meurent par milliers, le pays est détruit, des millions de femmes et d’enfants ont quitté le pays et, pour beaucoup, n’y retourneront pas, pour s’installer dans les banlieues occidentales de l’immigration africaine. Ils voulaient défendre la culture et la tradition ukrainienne, et ils servent les intérêts de ceux qui n’ont pour but que de les détruire partout. Les soldats des bataillons volontaires nationalistes (AZOV et AIDAR notamment) sont d’autant plus les dindons de la farce qu’ils sont envoyés à la boucherie au profit d’hommes qui les détestent profondément. Tout ça pour avoir voulu reprendre la Crimée qui n’a pas grand-chose d’ukrainien et pour avoir voulu imposer des lois iniques aux larges minorités russes. Rien d’autre !

Côté français et européen, c’est aussi la défaite totale :

-Politiquement : Alignement complet sur l’OTAN et la Commission Européenne qui souffle le chaud et le froid sur les Etats ayant perdu leur souveraineté, affaiblissement du groupe de Visegrad, divisé sur la question ukrainienne, affaiblissement de toutes les oppositions au nouvel ordre mondial par les divisions internes sur le sujet ukrainien, et par les accusations d’être pro-russe dès qu’on s’éloigne de la ligne belliciste otanienne, enfermement des populations dans l’inéluctabilité d’une guerre potentiellement nucléaire face à un ennemi qui ne nous menace pas directement, mise en place facilitée de l’agenda du Great Reset sous couvert de nécessité de temps de guerre.

-Economiquement : Destruction de l’industrie et des petits commerces indépendants par l’inflation due aux sanctions et aux destructions des gazoducs, mettant en péril sur le long terme l’autonomie stratégique européenne, le tout au profit direct des Etats-Unis desquels l’Europe devient intégralement dépendante (énergie avec le gaz de schiste et industrie devenue plus concurrentielle voire viable), vente ou liquidation des fleurons technologiques, notamment dans les énergies ou l’armement, baisse générale du niveau de vie et des services publics rendant les populations dépendantes aux aides publiques.

-Civilisationnellement : Obligation de la Russie de se détourner de l’Europe pour se rendre dépendante de puissances asiatiques (Chine et Turquie), destruction totale d’un pays européen très nationaliste et qui aurait été peu enclin à se soumettre au wokisme, retour de l’idée d’une guerre possible voire nécessaire entre Européens, baisse encore accrue de la natalité par la situation de crise.

Côté russe, c’est également globalement négatif : Destruction durable du lien ancestral avec les Ukrainiens, nécessité de déployer leur armée et de révéler qu’elle était largement surestimée en effectifs et en matériels par rapport à la réalité, et perte de nombreux hommes. Enormes dépenses de guerre et de reconstruction à assumer pour un pays au PIB proche de l’Italie face à toute la puissance financière occidentale, porosité du conflit sur son sol, fin des débouchés sur le marché européen qui est son partenaire géostratégique naturel (même durant toute la guerre froide), mise en dépendance de la Chine et de la Turquie qui sont des concurrents directs de ses intérêts stratégiques (accès à la Méditerranée, vide stratégique de Sibérie, populations turcophones d’Asie Centrale). Mais la Russie espère profiter de l’occasion pour renverser l’omnipotence occidentale sur les équilibres mondiaux et notamment la suprématie du dollar.

Côté américain, c’est pour l’instant presque parfait : face à la remise en cause de leur suprématie depuis le début du 21ème siècle et leur perte de vitesse, c’est pour eux l’occasion de se refaire une santé sur le dos des Européens, en les contraignant à acheter leur gaz de Schiste au prix fort, en les rassemblant sous la bannière de l’OTAN, en détruisant et récupérant toute leur industrie, en aspirant leur finance. Ils se permettent en outre de réaliser leur objectif : mener une guerre par procuration contre leur concurrent russe, sans perdre un seul homme, et en faisant fonctionner leur industrie de l’armement à plein régime sur le dos des Américains, mais surtout des Européens qui renouvellent tous leurs armements après avoir refourgué aux Ukrainiens les matériels soviétiques et autres anciens matériels européens. Après l’arnaque COVID dont beaucoup de scandales sortent maintenant, c’est un moyen de détourner l’attention tout en glissant l’arnaque climatique en sus.

Plus cette guerre durera, et quelle qu’en soit l’issue, plus ce que l’Europe doit redouter s’aggravera : destruction de son industrie et de son économie au profit des Etats-Unis (notamment par la crise énergétique), mort de milliers d’Ukrainiens, dépendance de la Russie à la Chine et à la Turquie, mainmise des mondialistes anglo-saxons sur la politique et les sociétés européennes avec leur agenda woke, la déferlante migratoire et le Great reset, impossibilité pour les souverainistes européens de résister à la commission européenne pilotée par les intérêts anglo-saxons.

Alors, on soutient Poutine ou Zelensky ?

Maintenant que tout cela est dit, qui a poussé au déclenchement de cette guerre ? Tout ce qui arrive actuellement était prévisible en cas de déclenchement d’une intervention militaire russe en Ukraine. (Il faut garder à l’esprit que les Ukrainiens se préparaient au même moment à attaquer les républiques du Donbass). Les Russes espéraient sûrement gagner plus vite, mais ils étaient conscients que ça n’était pas certain (ils ont suffisamment d’agents et de liens avec l’Ukraine pour connaître l’état de préparation et la volonté du pays). Les seuls qui avaient réellement un intérêt dans la destruction de l’Ukraine (où la famille Biden était impliquée dans des affaires sales), dans la destruction de l’économie européenne et sa mise en dépendance des Etats-Unis, dans la renaissance de l’OTAN, dans la coupure durable entre Europe et Russie, dans la destruction des gazoducs, dans l’affaiblissement de la Russie, ce sont évidemment les Etats-Unis. Et plus particulièrement la finance mondiale et les démocrates (même si les Républicains ont leur lot de néo-conservateurs va-t-en-guerre), qui, au détriment des peuples, avancent leur agenda de Great Reset visant au contrôle social total et à la mise en place d’une hyper classe qui exploitera la masse sans limite.

Alors, cela veut-il dire qu’il faut être pro-Poutine ou pro-Zelensky ? Non, cela veut dire qu’il faut tout faire pour enrayer cette machine infernale, et trouver un point d’entente entre Russes et Ukrainiens, « quoi qu’il en coûte ». Il faut arrêter cette guerre, sortir l’Europe de l’Otan, renouer avec la Russie. Acter que la Crimée ne reviendra pas dans le giron Ukrainien, ni d’ailleurs Lougansk et Donetsk, en tout cas à moyen terme. C’est humainement et même démocratiquement impossible. L’Ukraine ne reviendra pas dans le giron Russe non plus. Mais il sera nécessaire d’en sortir les Américains.

L’ennemi, c’est la technocratie européenne incarnée par la Commission Européenne, ce sont les intérêts étrangers incarnés par les Etats-Unis, c’est la finance apatride incarnée par le forum économique mondial, la FED, Wall Street et la City, c’est l’ennemi intérieur incarné par nos dirigeants alignés sur ces organismes qui visent à nous réduire en esclavage.

Zelensky n’est qu’un complice de ces gens-là, et méprise l’Ukraine et les Ukrainiens (le portrait de son mentor Khomoloyski par Faits et Documents est édifiant), et Poutine un simple épouvantail et faire-valoir. Comme d’habitude, il ne faut pas regarder les Ukrainiens ou les Russes comme nos ennemis, ni les grévistes ou les manifestants divers, ce sont bien les ploutocrates qui nous dirigent qui nous menacent. L’ennemi prioritaire est très clairement identifié, et c’est lui qu’il faut combattre. Par tous les moyens.

JEAN-PIERRE LAMORGUE

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

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18 réponses à “Ukraine, Russie…Les nations n’ont pas d’amis, elles ont des intérêts.”

  1. UMMITE dit :

    CHARLES DE GAULLE, DISAIT TOUJOURS JE CITE : UN HOMME PEUT AVOIR DES AMIS ! UNE NATION JAMAIS !

  2. Gillic dit :

    Il faudrait dissoudre l’ otan dans un bain d’ acide sulfurique et la paix reviendrait de suite !!! De plus, toutes les personnes sensées savent que ce sont les ricains et leurs laquais européens qui sont responsables de cette situation, depuis 1991, ils n’ont de cesse de vouloir morceler la Russie afin de pouvoir y installer des républiques bananières à leurs ordres pour piller le sous sol entr’autre !
    L’ Ukraine en est un bel exemple de république bananière !!!

  3. alienor dit :

    excellent, merci

  4. gautier dit :

    Et Miterrand disait il y a 40 ans  » notre ennemi n’est pas la russie, notre ennemi est l’Amerique et le dollar « 

  5. Toto dit :

    Ma femme est Russe, rencontrée sur un site, elle aurait pu être Ukrainienne, rencontrée sur le même site. Depuis la guerre nous faisons chambre à part… Au sujet des USA, je suis anti-tout, McDo, CacaCola, Facebook, Apple, Instagram, Wokisme, féminisme 2.0, etc… Je me sens plus proche des Slaves que des Anglo Saxons à tous les points de vue, que font ces Américains au Vietnam? Que fait Micron à part macronner? Quand les opinions publiques de chaque pays vont se retourner, va t il changer de politique ? Pourquoi donne t il des armes aux Ukrainiens alors que la moitié du combustible de nos centrales nucléaires vient de Russie ? Pense t il aux intérêts des Français ou de celui des US, d’où vient toute notre dégénérescence ?

  6. Pschitt dit :

    Très cocasse, cet article qui commence sur une posture de noble neutralité pour finir en délire pro-Poutine. La vérité est que Poutine a fait une énorme connerie en attaquant l’Ukraine et qu’il semble prêt à tuer jusqu’au dernier Ukrainien, femmes, enfants et vieillards compris, pour éviter de reconnaître son échec.

  7. Tonistark dit :

    Il y a des choses intéressante dans ton article, je ne le nie pas. Tu essayes réellement d’avoir une vision neutre. Mais tout ce fracture à partir du moment où tu ne considère pas le plus important. L’Ukraine est un pays indépendant et elle a choisit l’organisation qu’elles souhaitent rejoindre. Cela te parait bizarre qu’elle a tourné ses yeux vers l’occident plutôt que la Russie ? Qui est eu de l’influence des occidentaux n’a pas tant d’importance que dois tu dire alors face aux Qatar qui finance les mosquées en France. Chaque culture influence les autres et apparemment la culture occidentale est encore préférée dans certains pays comme l’Ukraine. Je suis d’accord que sa profite aux américains sans doute ils l’ont même fait exprès puisque Biden a dit qu’il ne défendrait pas l’Ukraine en cas d’attaque il a donné une carte blanche à la Russie. Toutefois dire que donc l’Amérique est fautive c’est comme si un gars musclé et plus fort que toi te provoque parce que ta femme ne veut plus de toi, te critique, et veut que tu la laisse pas partir, et que par la suite toi pour te venger tu va tabasser ta femme. Tu comprends l’exemple. Ta femme fragile (Ukraine) et peut être coupable de t’avoir fait bien peu un gars qui te provoque (les USA) une réponse disproportionné toi (la Russie) tabasses ta femme pour la retenir car un mec plus beau est passé par là. Ensuite concernant ton opinion sur l’Europe je ne la partage pas, j’ai jamais vu l’UE agir avec autant de convictions mais beaucoup de nation se sont bâtit sur un ennemi commun doit-on remercier la Russie ? Tu parles d’inflation et de toute sorte de choses qui ruinerai l’Europe je pense que tu n’es pas très observateur. La fin du gaz Russie signifie l’événement des énergies renouvelables et donc de l’investissement massif dans ce qui est l’énergie de demain. L’Europe de cette crise va construire les bases du société sans ou peu de pétrole. Pour info le problème énergétique ne devrait plus exister en 2060, je te suggère de regarder les progrès de la fusion nucléaire. D’ici la on va aller a marche forcer vers les éoliennes offshore ou le photovoltaïque et la remise en service de centrale nucléaire. C’est pas pour rien que beaucoup de petro-monarchie cherche a se passer du pétrole on arrive en période de fin des énergies fossile. Même Totale et les grand groupe comme Exxon cherche une autre source d’énergie. Enfin tout ça pour dire qu’ils existent des opportunités d’investissement pour avoir besoin de très peu de pétrole et que cette crise arrive au bon moment pour l’Europe pour assurer des investissements qui l’assure leader des énergies vertes. De plus ils existent d’autres partenaire comme l’Algérie ou la Norvège qui fournit à l’Europe. A défaut la France possède d’énorme quantité de pétrole de schiste quel pourrait être débloquer. Et ils existent aussi des réserves de pétrole aux large de la Guyane, peut-être même en nouvelle-Calédonie. Par contre la Russie est de venu dépendante du cours du pétrole, son économie est gravement fragilisé alors quand même temps leurs est à la limitation des énergies fossile. La Russie ne peut plus emprunter pour investir, la décroissance est plutôt un début qu’une fin pour elle, alors que l’Europe va diversifié ses ressources d’approvisionnement , elle va sortir de cette crise en 2024 ou 2025 quand la Russie va voir une baisse du prix du pétrole dans ses prochaines années. En fait la Russie a rendu service à l’UE un des pole économiques mondiaux pour mettre un terme aux énergies fossiles et après la Chine et les autres pays suivront en ayant accès à la technologie et ayant un précédant qui fonctionne. C’est pas la chine qui va cracher sur les voiture électrique et le fait de limiter sa dépendance aux pétrole. Le calcul est vite fait 1 milliard en Europe et plus Amérique du nord plus 1.5 milliard et demi la Chine le pétrole aura beaucoup moins d’acheteurs d’ici 2035 et l’interdiction de rouler en thermique. Les jours sombres c’est pour les économies basé que sur les énergies fossile

    • Jean dit :

      Vous vous fourvoyez sur les problématiques énergétiques. Le renouvelable est clairement insuffisant, et aujourd’hui l’Europe est dépendante du gaz de schiste américain 4 à5 fois plus cher et moins écologique.
      les progrès dans le nucléaire sont réels mais aucun investissement n’a été fait pour des solutions avant 2040, et le nucléaire n’est pas suffisant, car moins souple que les hydrocarbures.

      Enfin, pour votre comparaison avec la fille qui quitte son mari, ce serait valable si un pays avait une vision unique. Mais là la population n’est pas unanime du tout. Et si la fille qui part le fait sous l’influence trompeuse du nouveau mec qui est un pervers et une crapule qui m’exploite et veut me mettre sur un ring avec son ex, alors qu’avec son ancien mec on s’entendait bien, alors je denoncerai les actions de ce nouveau venu, aussi beau et attirant soit-il.

  8. Kan al louarn dit :

    Enfin un article pro américain (ironie)…Je rigole comme quasiment chaque jour ; serais je convaincu de lire les mêmes professions de foi et les mêmes accusations chaque matin ? Rien n’est moins sûr.

  9. Hadrien Lemur dit :

    Les Ukrainiens bombardent des civils Russes depuis 2014, les yankee avec la force de leur propagande et de leurs commerciaux véreux (banquiers) ont fourgué des Lockheed Martin F-35 qui ont la possibilité d’emport d’une bombe nucléaire (ricaine) à L’Allemagne et la Pologne entre autres, l’OTAN ne cesse de s’étendre à l’est et vous voudriez que l’ours Russe ne bouge pas ? On a rien à gagner à soutenir les Ukrainiens, mème si bien sur les victimes civiles sont à plaindre, les Russes ne font que se défendre devant un occident, en fait les USA, toujours plus agressif et impérialiste. Nous Français ne sommes que des pions et tout les va-t’en-guerre devrais penser à leurs enfants plutôt que de jeter de l’hile sur le feu. Cella dit si Poutine envoie un missile hypersonique nucléaire sur Paris nous déplorerons beaucoup de victimes innocentes mais qu’est-ce que ça tuera comme cons !

  10. Emile 2 dit :

    Excellent article plein de réalisme ; il y a tout de même un côté très positif , c’est que les Russes ont sifflé la fin de la récré et ont dit stop à l’expansionnisme subversif amerlock ; et le monde entier est loin d’être derrière yankeeland et ses valets occidentaux.

  11. Hadrien Lemur dit :

    BHL revient d’Ukraine, il est sur BFM en direct au moment ou j’écris. Alléluia ! nous sommes sauvés ! Non là je déconne, cet immonde connard vas encore faire la promotion de la guerre comme en Serbie, en Tunisie, au Liban, en Afghanistan et en Syrie (j’en oublie peut-être). Apparemment ce type ne dois pas avoir d’enfants ou bien ils s’en fout. J’aimerais bien le rencontrer pour voir si son gilet pare-balle d’opérette résiste au 7.62. Nuisible un jour nuisible toujours tout comme Duhamel et BFM.

  12. cendu dit :

    Rappel : La « révolution » orange de 2014 qui a éjecté le président démocratiquement élu a été organisée et financée par la CIA et les ONG style Soros. Puis les USA ont installé un triumvirat à leur botte, puis un second triumvirat toujours à leur botte (le premier était composé de gens vraiment trop pourris). Puis Zelinsky a été élu par TOUTE l’Ukraine sur son programme d’amitié Ukraine/Russie … pour faire exactement l’inverse le lendemain de son élection.
    Ceci étant, il est possible que la Russie visait une guerre éclair au début. Il est possible qu’aujourd’hui, la Russie souhaite la faire durer le plus possible (ce qui expliquerait qu’elle maintient une sorte de statut quo) jusqu’à la faillite de l’Occident.
    C’est déjà bien parti pour l’UE qui est en train de perdre 40% de son PIB, ses approvisionnement en énergie pas chère et beaucoup de ses investissements. Quant aux USA, le reste du monde commerce de plus en plus depuis quelques mois en Yuan et en Roubles, c’est à dire sans acheter des US$ (ie du papier sans valeur réelle) qui est la source inépuisable du pouvoir américain jusqu’ici.

  13. olala dit :

    1) livre « l’Amérique des prédateurs » :Ferguson montre comment, depuis Reagan, l’élite fortunée a pris en otage les deux principaux partis politiques. L’administration Clinton a démantelé les instances de régulation qui protégeaient l’homme de la rue des financiers rapaces. Bush a sapé les revenus de l’État par ses indécentes réductions d’impôts conçues pour les nantis. Obama a laissé les criminels de la finance n’en faire qu’à leur tête
    2)https://youtu.be/jXgQJ7fgHhc
    « inside job « film documentaire traduit en français du même auteur très explicite.
    La suite nous la vivons en Europe , ils font la guerre par procuration à la Russie pas de bombes aux states…mais en Ukraine ,Crimée .. et bientôt chez nous.

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