La publicité pour cet évènement est diffusée par Brest Métropole via son Infoslettre du site Egalité femmes hommes du 12 octobre 2022. Pour la deuxième année consécutive, La Carène proposera les 28 & 29 octobre, puis les 4 & 5 novembre une série d’ateliers en « mixité choisie femmes et minorités de genre », afin « d’aider des artistes à se développer de manière durable et à gagner en indépendance ».
En clair, cette série d’ateliers publics sera interdit aux hommes hétérosexuels et se déroulera dans une salle, La Carène, gérée par Brest Métropole.
Et Brest Métropole d’expliquer ce qu’est la « mixité choisie » :
𝑃𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑒𝑛 𝑚𝑖𝑥𝑖𝑡𝑒́ 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑒 ? Les femmes et minorités de genre étant encore très très largement sous-représentées sur les scènes de musiques actuelles, le but de ces ateliers est de créer un espace safe et bienveillant, où les musicien·nes peuvent s’exprimer et échanger, se sentir plus légitimes, et prendre confiance.
« Safe » en patois globbish est la traduction de « sûr ». C’est à dire que ces petites personnes fragiles seront protégées des méchants hommes qui n’ont pas l’insigne politesse d’être « bi-« , « gay » ou « trans » de quelque part.
Pour postuler à cette série d’atelier, il suffit d’écrire à [email protected]. Brest Métropole ne dit pas si un certificat de non-hétérosexualité est requis.
Le 17 octobre, les plus motivés pourront avoir un aperçu de la problématique en participant au « lundi de la santé » du mois qui aura pour sujet « Identité(s) de genres, transidentités et accès aux soins ». La conférence se déroulera en présentiel au sein de la faculté de droit, d’économie et de gestion (amphis 500 et 600). Pour nous expliquer tout cela, un membre de l’association « Détraqueers » sera présent. Quant aux personnes un peu boulotes, elles pourront venir pleurer lors de la conférence consacrée à la « grossophobie » organisée le 13 octobre toujours à Brest.
Le tout avec l’aval et le soutien des « partenaires » de la Carène, c’est à dire le département du Finistère, la Région Bretagne, le Ministère de la Culture et de la communication et, bien entendu, la mairie de Brest et Brest Métropole.
La Carène est définie comme « la salle des Musiques Actuelles de Brest Métropole » et est un Service Public à caractère Industriel et Commercial (SPIC). Elle est donc soumise au code des marchés publics. Ses salariés sont de droit privé hormis le directeur, dont le statut est assimilé à un agent de droit public non titulaire, et le comptable du Trésor Public assignataire de l’agence comptable de la Régie. Parmi son conseil d’administration siègent 6 « élu-e-s » de Brest Métropole (sur 10 administrateurs).
Notons que dans sa communication, la Carène utilise l’écriture woke dite « écriture inclusive ».
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4 réponses à “Brest : des ateliers à la Carène interdits aux hommes hétérosexuels !”
Quel pays ou tout fout le camp à vau-l’eau…
à part ça ils nous bassinent systématiquement avec des « halte aux discriminations » « égalité républicaine » etc.
Quelqu’un peut il m’expliquer comment les responsables de ce racisme vont ils définir qui fait quoi dans sa vie sexuelle?????????
Wow, et bien c’est un bel article de merde. La vache, comment on peut être aussi agressif envers des actions qui soutiennent des minorités qui ont déjà du mal à trouver leur place.
Des ateliers pour tout le monde, il y en a plein tout le temps, vous avez le droit d’y aller à ceux là. C’est pas parce que vous n’êtes pas conviés par un atelier que vous devez vous sentir rejeter. Il serait temps de vous rendre compte de votre privilège et d’utiliser votre plume et énergie à mettre de l’égalité dans ce monde plutôt que de monter les gens les uns contre les autres.