Italie. Avec plus de 70 000 clandestins débarqués en 2022, le total de 2021 déjà dépassé…

Conséquence des débarquements massifs et successifs de migrants sur ses côtes, l’Italie a déjà accueilli plus de clandestins en 2022 que durant toute l’année 2021.

De plus en plus de clandestins débarquent en Italie

En Italie aussi, les arrivées de migrants depuis le début de l’année 2022 ont augmenté par rapport aux années précédentes. Des données récemment publiées par le ministère italien de l’Intérieur indiquaient qu’au 7 octobre, le pays avait vu débarquer sur ses côtes 72 000 clandestins depuis le début de l’année. À la même période l’année dernière, les autorités avaient enregistré un peu moins de 48 000 arrivées. Ce qui représentait déjà presque le double des chiffres de 2020.

Autre comparaison éloquente, ces plus de 70 000 migrants illégaux débarqués sur les côtes italiennes, notamment en Sicile, ont d’ores et déjà dépassé le nombre de clandestins dénombrés sur l’ensemble de l’année 2021, à savoir 67 000 individus.

En 2021 justement, la majorité des migrants parvenus à gagner le littoral italien avait pris la mer depuis la Libye (38 000 personnes), la Tunisie (18 000) et la Turquie (12 000). Les autres pays de départ étaient ensuite l’Algérie, le Liban et la Syrie.

Des migrants principalement égyptiens, tunisiens et syriens

Quant à l’origine de ces migrants débarqués en Italie depuis le début de l’année 2022, ils proviennent principalement d’Égypte, de Tunisie, du Bangladesh et de Syrie. À noter qu’à eux seuls, les Égyptiens et les Tunisiens représentent 40 % du total des clandestins. On compte par ailleurs de nombreux individus se présentant comme « mineurs » parmi eux.

D’autre part, selon le rapport « immigration 2022 » publié par la Fondation Caritas Italie le 6 octobre, l’Italie comptait, au 1er janvier 2022, plus de 5 millions d’étrangers en situation régulière sur son sol. Les Roumains représentent la nationalité prédominante parmi ces résidents avec environ 1 080 000 citoyens (20,8% du total), suivis, dans l’ordre, par les Albanais (8,4%), les Marocains (8,3%), les Chinois (6,4%) et les Ukrainiens (4,6%).

De plus, le nombre de citoyens étrangers titulaires d’un permis de séjour a également augmenté en Italie (au 1er janvier 2022, ils étaient 3 921 125, alors qu’en 2020, ils étaient 3,3 millions), tout comme le nombre de nouveaux permis de séjour délivrés au cours de l’année 2021 : durant celle-ci, ils étaient 275 000, soit +159 % par rapport à 2020 (105 700).

La proportion de musulmans augmente en Italie

Autre élément à relever, parmi ces étrangers se trouvant en Italie (en situation régulière ou non), la part des musulmans a augmenté tandis que celle des chrétiens a diminué. Au 1er janvier 2022, plus de 29 % des étrangers résidant en Italie étaient de confession musulmane lorsqu’on y ajoute les mineurs. Ce qui représente un total de 1,5 millions de personnes. Ce chiffre est également en hausse par rapport à l’année dernière, où l’on comptait moins de 1,4 million musulmans venus de l’étranger (27,1 % du total).

Dans le même temps, le nombre d’étrangers chrétiens en Italie a diminué, passant de près de 2,9 millions en 2020 à moins de 2,8 millions en 2021. Bien qu’en baisse de 56,2 % à 53,0 % du total, les chrétiens constituent toujours la majorité absolue de la présence étrangère résidant en Italie. Parmi les chrétiens, la composante orthodoxe représente 28,9 % du total. La majorité de ces citoyens est originaire de Roumanie. Les catholiques représentent la deuxième confession la plus importante : leur nombre est estimé à 892 000 personnes (17,2 % des citoyens étrangers dans le pays), contre 866 000 il y a un an. Il s’agit principalement de citoyens des Philippines, d’Albanie, de Pologne, du Pérou et de l’Équateur.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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6 réponses à “Italie. Avec plus de 70 000 clandestins débarqués en 2022, le total de 2021 déjà dépassé…”

  1. Dominique dit :

    70.000 en Italie pour 8 ou 9 mois.

    Contre 200.000 à 400.000 clandestins qui entrent chaque année France selon un rapport du Sénat ( admirons la précision ).

    Pour la France, ajoutons les 270.000 immigrés « légaux » plus les 100.000 « droits d’asile » ( réfugiés poligiques, climatiques, LGBT Etc. les motifs ne manquent plus )
    Ce qui fait 570.000 à 770.000 par an.

    Macron fera encore mieux, puis Philippe ou Bayrou. Soit 10 millions d’immigrés en plus en 2032. Plus les enfants.
    15 % de la population française à ajouter aux 30 % ( ? ) d’origine immigrés extra européens actuellement = 45 % ?

  2. Qui pilote l’envahissement effréné du pays ? Et dans quel but ?

  3. patphil dit :

    sur que bayrou et son plan d’importer dix millions de migrants pour redresser la courbe de la natalité, va se faire un plaisir de les accueillir (sauf à pau ville dont il était maire)

  4. Alberto da Giussano dit :

    [Posté depuis l’Italie du nord]
    Il n’y aura pas grand-chose à attendre de la Meloni car elle est devenue un alter-égo italien de la Le Pen.
    À de très rares exceptions (votre Jeanne d’Arc) les femmes ne devraient pas s’occuper de politiques.
    De toutes façon si elle a pu être élue c’est que les  »élites » mondialistes au pouvoir en Occident l’ont bien voulu.
    Et si elles l’ont bien voulu c’est qu’il y a anguille sous roche …

    • Dominique dit :

      Méloni est peut-être un agent mondialiste.
      Ce que font penser ses convictions pro UE / OTAN, pro Euro, pro américaine et anti russe.
      Et elle est membre de la branche italienne du Aspen Institute, une organisation des néo-conservateurs américains !

      Pouvez vous nous dire pourquoi les Italiens  » de droite  » ont voté pour elle ?

      • Alberto da Giussano dit :

        Depuis que la fin de la 2ème guerre mondiale et la défaite des pays de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon, Hongrie, Roumanie, Slovaquie, …) puis la mise hors la loi des régimes politiques de ceux-ci, l’Italie n’est plus (tout comme l’Allemagne) qu’une obligée servile des mondialistes de l’ONU et de l’OTAN.
        Politiquement et économiquement elle est totalement sous contrôle et ce contrôle a été fortement consolidé depuis qu’elle a décentralisé toutes ses compétences législatives et monétaires à l’UE.
        Tout le reste, et particulièrement sa « démocratie » et les résultats à ses élections … c’est du théâtre !
        Et pour ce qu’il en est du théâtre, en Italie c’est une seconde nature.
        Les électeurs italiens ont donc en toutes conscience fait ce qu’ils ont pu ; même si pour la plupart ils se doutent bien que les dés sont pipés … au moins cela les a défoulé et leur a donné l’illusion que l’Italie existe encore.

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