Depuis deux à trois ans, aucune banque – ou quasi – n’a de locaux ouverts au public à Nantes la nuit. Trop de squats, de SDF dormant au pied des distributeurs, et autres occupations illégales. Située au coin de la place Royale et de la rue de Gorges, près de la place du Commerce, l’agence de la BNP est même régulièrement surveillée par un vigile entre la fermeture des bureaux et celle du local. Désormais, ce sont les laveries qui sont concernées par ce même problème.
Une chaîne de laveries listait (OF 5.10) les sites les plus problématiques, qui cumulent squats, voire deal – « boulevard Dalby, allée Duguay-Trouin [Commerce], rue Lamoricière [pas très loin du square place Bouhier régulièrement squatté et du quai de la Fosse], place Mangin [Beaulieu] et bd René Coty [Chantenay] ». Une géographie qui traduit aussi celle de la délinquance nantaise, et notamment des zones où squats et présence de délinquants d’origine étrangère voire extra-européenne est particulièrement nette – il suffit d’aller faire un tour à la Moutonnerie ou quai de la Fosse la nuit tombée.
En réponse, les laveries sont équipées d’alarmes – « 100 euros par mois et par site », mais les fréquents déclenchements gênent les riverains. Quant à la maison de la Tranquillité, le service municipal en charge de la coordination de la lutte contre l’insécurité, elle en prend pour son grade : « parfois ce service est fermé, ou personne ne répond ».
Louis Moulin
Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2022 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
Une réponse à “Insécurité à Nantes : les laveries en première ligne”
il faut même protéger des laveries! quel drole de pays