Deux tiers des détenus en attente de jugement dans les prisons catalanes sont des étrangers. Des immigrés représentant ensuite 44 % des condamnés. En Catalogne aussi, le lien entre immigration et insécurité est évident.
Un gouvernement espagnol ouvertement pro-migrants
En matière d’immigration, les intentions du gouvernement socialiste espagnol de Pedro Sánchez sont claires : en mai 2021, ce dernier avait dévoilé les résultats des travaux d’une centaine de chercheurs et hauts fonctionnaires à travers un document intitulé « Espagne 2050, fondements et propositions pour une stratégie nationale de long terme ». Sans ambages, le rapport suggérait d’accueillir en moyenne 250 000 immigrés chaque année en Espagne d’ici 2050 afin de limiter la baisse de la population en âge de travailler.
L’année précédente, au mois de janvier 2020, José Luis Escriva, ministre espagnol de la Sécurité sociale, de l’inclusion et des migrations, lors du Forum de l’OCDE sur les migrations avait déclaré que l’Espagne allait avoir « besoin de millions et de millions de migrants dans les prochaines années ».
Mais cette immigration massive clairement souhaitée par le gouvernement espagnol a d’ores et déjà un impact en matière d’insécurité dans le pays. À ce titre, un article publié par le quotidien catalan El Periódico le 26 septembre dernier apporte un éclairage évocateur sur ce sujet.
Le journal indique en effet que dans la communauté autonome de Catalogne, 67 % des détenus (975 individus sur 1 462) en attente de jugement dans les prisons au mois d’août 2022 sont des étrangers. Une proportion supérieure à la moyenne du reste de l’Espagne, où les immigrés représentaient 44 % des détenus (3 299 sur 7 498) en moyenne en 2020 (dernière date pour laquelle ces données sont disponibles). Ces données issues de l’Administration générale de l’État ne prennent pas en compte les prisons de Catalogne et du Pays basque.
À Barcelone, 80 % des personnes arrêtées sont des étrangers
Autre statistique peu flatteuse pour l’immigration en Espagne, et plus particulièrement en Catalogne : 60% des arrestations effectuées par les Mossos d’Esquadra (la police de la communauté autonome) concernent des étrangers. À Barcelone, 80 % des personnes arrêtées puis traduites devant la justice sont également des étrangers.
Détail intéressant, les tribunaux Barcelonais dans lesquels sont jugés ces étrangers disposent d’un traducteur français permanent… Les promoteurs de la francophonie apprécieront !
Toutefois, un placement en détention provisoire de ces étrangers ne se traduit pas toujours par une condamnation puisqu’en Catalogne, une fois jugés, les immigrés ne représentent plus « que » 44 % des condamnés. Dans le reste de l’Espagne, cette part est elle aussi réduite avec des étrangers représentant 21 % des condamnés.
Sans que davantage d’indications sur le profil de ces étrangers ne soient précisées dans l’article, un membre d’Iridia, une organisation catalane de défense des droits de l’homme, dénonce le « racisme » qui « imprègne l’ensemble de [la] société », déplorant que le système judiciaire ne soit « évidemment pas en reste » en étant plus prompt à placer ces étrangers en détention provisoire que les Espagnols.
Une argumentation pro-migrants qui ne résiste cependant pas à l’épreuve des faits : un étranger étant bien plus en capacité de fuir la justice qu’un Espagnol.
Catalogne : des migrants récidivistes condamnés pour vols et trafics de drogue
Quant à cette surreprésentation des étrangers en Catalogne parmi les personnes placées en détention provisoire, l’explication pourrait demeurer en partie dans le type de délits commis par ces migrants. « Il pourrait y avoir une plus grande représentation des étrangers, en raison d’une situation de plus grande marginalisation, dans les délits qui sont plus susceptibles de conduire à la détention provisoire », avance Josep Cid, professeur de criminologie à l’Université autonome de Barcelone.
En effet, en Catalogne, les étrangers sont principalement impliqués dans les vols et les vols avec violence. Par ailleurs, un certain nombre d’entre eux sont des récidivistes ayant déjà un casier judiciaire chargé. Autre caractéristique de cette délinquance immigrée : son appétence pour le trafic de drogue, notamment à Barcelone.
En définitive, voilà autant de sujets qui pourront donner matière à réflexion aux indépendantistes catalans, dont l’ancrage à gauche (voir à l’extrême gauche) a souvent conduit à un certain aveuglement sur ces domaines régaliens que sont la sécurité et l’immigration.
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3 réponses à “Catalogne. 44 % d’étrangers parmi les prisonniers condamnés : la gauche indépendantiste devra revoir sa copie”
L’immigration commence à nuire au tourisme, et ça, ça c’est quelque chose que le gratin barcelonais comprend fort bien !
mais continuons nour voulons que l’EUROPE soit déglinguée par une stupidité GAUCHE/DROITE ???
n’oublions pas que nos voisins qui ont des côtes c’est le meilleur moyen d’etre envahie !!!
n’oublions pas de balayer devant notre porte !!! et oui notre histoire a tous est essentiel
un pays sans mémoire est un pays qui se meurt (il nest pas INTERDIT de pardonner mais il faut se rappeler les combats de nos braves pas vrai ROLAND !!!
Que les espagnols ouvrent grand leur frontière à la racaille ne me dérange pas, si ce n’est que cette racaille ne restera pas longtemps en Espagne pour travailler, quand elle connaîtra l’Eldorado que représente la France en matière d’avantages sociaux pour les immigrés…..!!!!!!!!!!!