Les boulangeries se retrouvent en difficulté depuis le début de l’année face à l’inflation et à la folie autour de la guerre en Ukraine et des sanctions prises contre la Russie. Le cours du blé avait commencé à augmenter dès l’année dernière, mais il a de nouveau été impacté suite à la guerre. La hausse du coût de l’énergie joue aussi beaucoup, les boulangeries ayant besoin de faire fonctionner leurs fours au gaz ou à l’électricité. Conséquence logique : il faut s’attendre à une hausse du prix de la baguette de pain de 10 à 15 %, voire de 30 % si le prix de l’énergie continue à grimper dans les mois à venir.
Lors de la présentation du Budget, Bruno Le Maire a annoncé une règle simple quant au bouclier énergétique applicable aux TPE : « Pour les plus petites entreprises, celles qui ont un chiffre d’affaires inférieur à 2 millions d’euros et qui ont moins de 10 salariés, elles sont protégées par les tarifs régulés de vente, avec une hausse qui sera limitée à 15 %. »
A l’appui de l’exemple du secteur de la boulangerie, Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI (syndicat des indépendants et des TPE), démontre que la réalité est plus complexe:
« Le critère de la taille de l’entreprise est sans lien avec celui des tarifs régulés de l’électricité. Le véritable critère est celui de la puissance du compteur. Or la plupart des boulangeries, même les petites boulangeries de quartier, entre le four, le pétrin, les chambres froides et les banques réfrigérées, ont besoin d’une puissance énergétique qui les placent hors du champ de la protection énoncée par le ministre de l’Économie. Nos adhérents boulangers qui subissent déjà les hausses des matières premières (farine, produits laitiers, oeufs), ainsi que les hausses du prix du papier (sachets, carton) sont au bord de l’explosion. La répercussion intégrale de ces coûts placerait le prix de la baguette à un seuil qu’ils estiment ne pas pouvoir atteindre sur ce produit emblématique de la consommation alimentaire française. C’est pourquoi nous avons demandé à Bercy que le bouclier tarifaire à 15% de hausse en 2023 soit appliqué à toutes les TPE, quelle que soit leur consommation énergétique ».
Les Français seront-ils bientôt privés de pain, dans un pays qui ressemble de plus en plus à une République du Tiers monde ?
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2 réponses à “Les Français bientôt privés de pain car trop cher à produire?”
faut pas charrier !! LA FRANCE c’est LA FRANCE et toute ces transformations culinaires
il est important de ne pas OUBLIER tout comme les Italiens qui se sont battus pour que l’on ne leur pique pas leur PIZZA
voyez votre cuisine de FRANCE et échappez vous du goulag mental!!!!
on dirait que tout est importé d’ukraine, les prix flambent mais bof, les français doivent payer le prix de (j’ai oublié la fin du discours de monsieur macron). le sachant pour nous tous