Quand vous regardez la série « les anneaux de pouvoir » tirée du Seigneur des Anneaux, le chef-d’oeuvre de Tolkien, le message subliminal est clair : la société multi-culturelle que nous connaissons aujourd’hui en Europe a toujours été là. Cette série fait, en effet, évoluer elfes, nains et hommes dans un univers médiéval héroïc-fantasy bien défini par Tolkien.
Mais, ô surprise, cet univers, loin de ressembler au monde médiéval européen comme l’écrivain britannique l’avait bâti, c’est à dire blanc à 100%, est un melting-pot tout à fait woke. Dans des villes commerçantes ou des villages reculés, des Noirs, des Blancs, des Jaunes et même des ressortissants du Pacifique se côtoient, bonnets médiévaux typiquement européens sur la tête, dans la joie et la bonne humeur. Des communautés entières sont même sous la houlette de chefs noirs comme l’ébène.
Le message que vous devez comprendre est que le Grand Remplacement n’existe pas car de tout temps la société européenne a été métissée, multi-ethnique, africanisée. Il y avait même des wallisiens et des aborigènes en plein Centre-Bretagne médiéval ! Mais oui ! D’ailleurs, vous avez tous des ancêtres venus d’ailleurs et nous sommes tous des enfants de l’immigration. Ne point croire à cette fable et à cette subtile réécriture de l’Histoire (car pratiquée par l’intermédiaire de l’Heroïc Fantasy) est fasciste et rappelle les-heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire.
En contrepoint, de taquins internautes ont construit cette (fausse) affiche de film Netflix, le paradis du wokisme cinématographique avec Amazon Prime et quelques autres.
Mais loin de l’univers des séries, chez nous en Bretagne, le Conseil Régional a décidé d’approuver une réécriture de la réalité à peu prêt semblable et, là encore, tout en subtilité :
Y’a deux trucs qui font hurler l’ED depuis hier sur la nouvelle affiche de promotion des langues. pic.twitter.com/M2w4GsW2PR
— compte inactif, dernier tweet + 30 jours (@garsdupaei) September 25, 2022
Bien entendu, il ne faut rien trouver à redire à cette affiche. Ah que non ! Le message subliminal est le suivant : « Soazig, la mamie boumeuse qui vend des légumes a appris le breton ou le gallo a son jeune ami Mamadoù qui est super heureux. Et maintenant ils parlent tous les deux en breton (ou en gallo) sur le marché. Complicité ! Car Mamadoù est l’avenir des langues de Bretagne ! Et puis ce sont des gens comme lui qui parleront le breton du Léon ou le gallo de Redon dans quelques années. Les villages sont dépeuplés, il faut les repeupler avec ces réfugiés qui ne nous apporterons que du bonheur. »
Tant de niaiserie, de moraline pourrait nous faire sourire mais depuis le projet Horizon à Callac et les annonces de Macron en matière de « transition démographique » dans les campagnes, il convient de prendre ces affiches très au sérieux. Or, loin de défendre les Bretons, l’extrême-gauche bretonne a décidé d’accompagner le Grand Remplacement voulu par le patronat : celui de l’immigration massive d’une main-d’oeuvre à bas coût. La figure du « prolétaire » a laissé la place à la figure du « migrant ».
En bons chiens de Pavlov, le gauchiste breton refusera tout ce qui porte une Tour Eiffel, mais accueillera à bras ouverts les immigrés extra-européens, en mettant systématiquement en avant les deux ou trois Africains ou Maghrébins ayant décidé d’apprendre le breton. Les 99,99% qui ne l’apprennent pas étant passés par pertes et profits puisqu’ils ne servent pas « la fable ». Car si le parisien est un « conquérant » qui « vole les maisons des Bretons » (ce qui est vrai au demeurant), le migrant est un « opprimé » qui, lui, ne vole pas les appartements des Bretons modestes et va même nous « enrichir » et nous « revitaliser ».
Et ce jusque dans la pratique de nos langues.
Fabuleux !
A-S Hamon
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6 réponses à “Affiche pour les langues de Bretagne : avez-vous bien compris le message subliminal ?”
Des Africains agriculteurs seraient intéressés par une intégration en France, travailleurs capables de supporter les conditions les plus pénibles sans renâcler : ceux du Zimbabwe et d’Afrique du Sud qui n’ont même pas toujours le choix entre la valise et le cercueil. Et qui feront couleur locale et sont chrétiens. En Macronie, aucune chance…
c’est bien beau tout çà mais ou va t’on mettre le milliard d’autres gentils migrants
qui va arriver bientot ? horreur ne me dites pas que vous les refuserez !!! seriez vous xeno….raci….isla…..phobe etc;;; ? ce pays qui devient un cloaque s’enfonce avec sa bonne conscience auto-destructrice
Cette grosse et méchante propagande Symiesque pour leur » vivre _ensemble » finira par produire un effet totalement inverse de celui escompté. C’est à un rejet organique, global et irréversible des importations qu’aboutira cette cochonnerie.
Vive la rémigration et le retour à l’homogénéité joyeuse et productive !
Cette affiche est tout à fait dans la lignée de ce que l’on nous sert actuellement:
C’est littéralement honteux.
Personne n’y croit, mais, c’est tellement improbable que l’on ne voit pas le danger, or, c’est justement la technique, cela n’a pas grand effet sur les adultes normalement constitués, mais cela en a sur les plus jeunes.
Je vois la tête des gens de 20 ans à la vue de photos de classe de leurs parents : oui, il y a peu de temps la France était totalement peuplée de Blancs, et c’était nettement plus tranquille..
Tout est maintenant fait pour donner l’illusion que nous sommes tous plus ou moins métissés et que la France est une terre d’accueil depuis très longtemps.. Je ne sais pas si l’on peut parler de mensonge d’État, mais c’en est un. Cela s’appelle refaire l’histoire.
A part Zemmour, je ne vois vraiment pas qui pourrait améliorer notre sort avant la catastrophe, c’est le seul qui pose le problème de manière réfléchie.
les langues en bretagne: wolof , arabe, mais certainement pas le russe ou le chinois?
Citez moi UN immigré africain qui aurait appris le breton au point d’élever ses enfants en breton… et je ne parle pas des parlers de langue d’oïl de Haute Bretagne, tous moribonds, sans intercompréhension entre eux… Ce délire des « gallos » dessert la cause juste du breton, en tant que la langue nationale bretonne de Ouessant à Clisson.