Arrêtons-nous un instant et regardons nos paysages. Nous y voyons de plus en plus ces grandes machines qui délimitent un horizon où jadis la terre et le ciel se confondaient dans cet infini mystérieux. On nous dit que ces descendants des moulins à vent sont indispensables à notre civilisation car elles produisent une énergie qui, seule, peut sauver la planète de ce prédateur destructeur qu’est l’Homme. C’est une énergie « renouvelable » nous dit-on.
Le terme même d’énergie renouvelable heurte l’esprit. L’énergie, m’a-t-on appris en prépa, est une fonction de la matière. Le mot vient du grec et signifie « force en action ». Cette force peut produire un travail dans le cas d’une mise en mouvement (domaine de dynamique)ou bien générer une réaction (domaine de la statique). On parle d’énergie cinétique ou d’énergie potentielle mais le terme « renouvelable » ne peut donc s’appliquer à l’énergie. Pourtant il est passé dans le langage courant, ce qui peut induire une fausse notion d’illimité et de gratuité.
Pour produire de l’électricité, un des moyens consiste à entraîner une machine qui, en mise en rotation mécaniquement, va faire varier un flux magnétique produit par des aimants. Cette variation génère une tension électrique qui est recueillie sur une partie fixe et va alimenter un circuit électrique. Plus la vitesse de rotation sera élevée et plus le courant électrique sera important. Cette machine s’appelle un alternateur.Mais pour arriver à cela, la force motrice doit également augmenter au même rythme. Cette force motrice, dans le cas de l’éolienne, vient du courant d’air qui vient frapper les pales et les soumettant à une pression dynamique. La force motrice est donc liée à la vitesse du vent et, par conséquent, la vitesse de rotation de l’éolienne en dépend également.
Il apparaît que la vitesse du vent est le paramètre essentiel pour la production électrique d’une éolienne entraînant un alternateur, mais cette vitesse peut varier d’un instant à l’autre, ce qui implique les mêmes variations du courant électrique produit.
Il faut nécessairement associer à la puissance fournie (la puissance est la quantité d’énergie produite par unité de temps) la vitesse du vent entraînant les pales. Et c’est là où se font les confusions, intentionnelles ou non.
Les fabricants d’éoliennes donnent la puissance nominale de leur machine, associée à une vitesse de vent. Mais les gens, et en particulier nombre de journalistes dont la formation technique ou scientifique est assez « sommaire » ne retiennent et ne parlent que de la première caractéristique, en omettant la seconde.
Cette vitesse du vent dépend uniquement des caractéristiques de pression atmosphérique de la masse d’air et de ses différences d’un point à l’autre. Les zones de hautes pressions et de basses pressions ayant tendance à s’équilibrer par ce courant d’air qui s’appelle le vent.
Dans nos régions, où les vents moyens sont relativement faibles, on peut constater que l’aérologie moyenne qui varie assez peu d’une année sur l’autre, indique vitesse de l’ordre de 5 m/s pendant environ 2000h/an. Certaines régions sont un peu plus « ventées » (cas du Languedoc) mais aucune ne dépasse 8 à 9m/s en vent moyen) Voici un graphique tiré du site MOOC
On constate l’effet prédominant de la vitesse du vent.
La même éolienne fournira dans les régions peu ou moyennement ventées environ 500MWh/an et
et environ 3 fois plus dans les régions ventées (1500KWh/an)
Cette énorme différence provient uniquement de la différence de vitesse du vent. Cela tient au fait que l’énergie produite dans un temps donné (puissance) pour une éolienne de diamètre donnée varie comme le cube de cette vitesse du vent. Cela signifie qu’une éolienne dont la puissance nominale est de 3 MW à 15m/s ne fournira plus que 100KW à 5m/s (15/5=3 et 3x3x3 = 27 et 3000KW/27 =111KW)
Ceci est primordial et permet de rétablir une réalité souvent occultée. En France, une éolienne produit en moyenne environ 1 Gwh par an. Un réacteur nucléaire de 1000 MW produit environ 5000 Gwh, soient 5 Twh. Ces chiffres doivent être gardés présents à l’esprit et montrent sans équivoque que vouloir remplacer le déficit de production électrique résultant de l’application de la loi de 2015 sur la transition énergétique est totalement illusoire. Aujourd’hui, (2021)nous produisons autour de 520TWh, dont 360TWh d’origine nucléaire représentant 70% du total.
Passer de 70% à 50% reprèsente une diminution d’environ 100 Twh. Il faudrait implanter, uniquement pour compenser la perte de production d’origine nucléaire, environ 500 000 éoliennes, ce qui est totalement illusoire.
A cela, il faut prendre en compte la baisse de production due à la diminution d’emploi des carburants « fossiles » imposée par la loi, sans même parler des coûts, qu’ils soient d’implantation, de réparation et de recyclage.
En outre, l’emploi de l’éolien génère obligatoirement la création de centrales thermiques tampon pour absorber les variations dues aux changements de vitesse du vent. Le réseau électrique français étant souvent chargé au maximum de sa capacité, toute variation de production peut entraîner un délestage, voire une disjonction généralisée si elle n’est pas compensée immédiatement. Seules les centrales thermiques peuvent avoir un front de montée en puissance compatible avec ses exigences, les temps de montée et de baisse de régime étant les plus rapides.
La conclusion qui s’impose est que l’éolien est une sorte de « miroir aux alouettes » qui ne peut , sinon marginalement, remplacer les moyens actuels de production d’électricité, lesquels devraient être considérablement augmentés si la migration prévue des véhicules thermiques vers l’électricité est maintenue.
Tout ceci témoigne d’un manque de réalisme quasi-généralisé de la part des ceux qui étaient et qui sont en charge de ce secteur vital de la production d’énergie dans notre pays.
Jean Goychman
Crédit photo : DR
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48 réponses à “La réalité de l’éolien : un miroir aux alouettes ?”
Démonstration sans appel de la stupidité des décisions concernant l’énergie prises en France depuis pas mal d’années, décidées par des ignorants de gauche essentiellement mais aussi de droite ou qui se prétend telle. Une décision stupide de plus vient d’être prise interdisant toute recherche d’énergie fossile à partir du 1er janvier prochain. On s’interdit ainsi de façon idiote de récupérer les gaz de mines (le grisou) présent en quantité appréciable dans nos anciennes mines de charbon.
C’est juste une arnaque aux subventions.
Merci pour cette excellente démonstration à une erreur prés : non pas 500 000 éoliennes nécessaires mais 100 000 , ce qui reste totalement illusoire, je suis d’accord.
Oups !!!
Je ne sais plus diviser 10exp 14 par 10exp 9
Je suis rouge de confusion
Merci
Oui, démonstration efficace, mais cela ne règle pas le problème.
Comment faut-il donc procéder ? Attendre qu’Iter se mette à fonctionner (pas mal comme miroir aux alouettes aussi) ? Réduire notre consommation ? Distribuer des subventions à tour de bras pour des travaux d’isolation ? Ne rien faire ?
Au delà de l’électricité, toute fabrication (voiture, maison, avion, iPhone, habit, denrée alimentaire, voyage, nous mêmes) nécessite de l’énergie. Avec l’augmentation continuel de la population humaine, de ses besoins et envies, l’équation finit par devenir insoluble, et ceux qui sont aux manettes le savent bien.
1 – Remplacer les K (majuscules) par des k (minuscules).
Et laisser un espace entre le nombre et l’unité.
100KW –> 100 kW
2 – Les éoliennes produisent des infra-sons, inaudibles pour nous, humains, mais pas pour certains animaux, et c’est, pour eux, un bourdonnement constant.
A mesurer par un sonomètre
L’énergie éolienne : arnaque énergétique
Des machines qui ont besoin d’électricité pour fonctionner.
Un article du chercheur J.Henri fait état de la consommation électrique des éoliennes qui n’est jamais prise en compte en déduction de leur production.
Il cite :
– Mécanisme de maintien du parallélisme de l’axe de l’éolienne avec la direction du vent
– Mécanisme de contrôle du pas des pales
– Alimentation électrique des systèmes d’éclairage
– Chauffage des pales par temps favorable à la formation de givre en hiver : peut consommer de 10 à 20% de la puissance nominale de la turbine.
– Conditionnement à une température constante et déshumidification de la nacelle
– Réchauffeur de l’huile de lubrification
– Frein hydraulique pour bloquer les pales par vent fort
– Quand le vent n’a pas encore atteint la vitesse « nominale » le stator peut utiliser une puissance égale à 10 % de la puissance nominale de la turbine
– Compte tenu de l’énorme poids de l’ensemble pales-rotor la rotation par vent faible est parfois maintenue pour donner l’illusion que le parc éolien produit de l’électricité.
– Par vent faible ou nul la plupart des éoliennes de grande taille doivent être maintenues en mouvement de rotation pour éviter le gauchissement de l’axe supportant l’ensemble pales-rotor.
«La question qui se pose (…) est que l’on peut se demander à juste titre si la plupart du temps les éoliennes ne consomment pas déjà l’équivalent de plus de 50 % de l’électricité qu’elles génèrent effectivement quand elles sont en fonctionnement.»
Les 8500 éoliennes actuellement installées en France (sur terre et sur mer) ont produit 7% d’électricité. Mais combien ont-elles produit en réalité ? 5% ? 4% ? 3% ?
En conclusion l’énergie éolienne « c’est du vent » et une belle arnaque énergétique.
Cet article est consultable ici :
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/08/05/energie-eolienne-la-verite-qui-derange/
Entièrement d’accord avec Toi Julien, et de plus nos « politiques » sont complaisants avec les producteurs de vent:
En décembre 2016 la société Vattenfall (Suedoise) annonçait qu’elle avait traité le prix MW/h produit sur la ferme de Kriegers Flak (Danemark) en Mer du Nord à 49€. Quelques temps après, au Pays Bas, un appel d’offre était remporté par le consortium Blauwwind II à 54,5€ le MW/h.
Le MW/h de Saint Nazaire sera revendu, à EDF qui a l’obligation d’achat, au prix de 143.6€. Pour les éoliennes de Saint Brieuc le prix a été fixé en 2018 après renégociation des tarifs à 155€ le MW/h. Si les éoliennes bretonnes ont le même facteur de charge, qu’est ce qui expliquerait que le prix du MW/h en France soit multiplié par Trois ??? Et je ne parle pas des subventions déguisées comme par exemple le coût de raccordement au réseau qui est maintenant à la charge de RTE.
Les Éoliennes et autres énergies intermittentes ne sont qu’un gaspillage de ressources, naturelles et financières qui n’ont qu’une seule conséquence : augmenter le coût de production de l’électricité. La raison est accessible à un collégien.
Le coût de l’électricité nucléaire est pour le essentiel dû au montant de l’investissement, tout comme les Éoliennes d’ailleurs. Le carburant nucléaire ne représente qu’un à deux pour-cent du coût et, que la centrale produise ou pas il s’use le même façon.
De plus comme les éoliennes ne produisent que lorsqu’il y a du vent, leur taux de charge n’est que de 24%, il faut produire les 76% par des centrales.
Première conclusion : investir dans les Éoliennes ne supprime pas les investissements ailleurs : nucléaire en France
Deuxième conclusion : quand un kWh est produit par une éolienne, il n’est pas produit par la centrale. Ce qui conduit à augmenter le prix de production de la centrale qui produirait sans frais supplémentaire cette énergie.
Troisième conclusion : La situation actuelle met EDF en situation intenable, elle doit acheter à prix d’or une énergie dont elle n’a pas besoin, energie qu’elle pourrait produire sans que cela ne lui coûte quelque chose.
Nota : pour les centrales à Gaz, le coût est de l’ordre de 2/3 pour l’investissement 1/3 pour le carburant. Le bilan financier n’est guère meilleur et les économies de CO2 ridicules.
» Un article du chercheur J. Henri « . Il est chercheur dans quelle discipline ? Tout juste un blogueur, non ?
Moulins à vent et miroirs magiques sont du pipeau par rapport à la consommation totale d’electricite. Et celle ci représente seulement 25 % de la consommation totale d’énergie !
Le seul intérêt est pour les fabricants, les installateurs et les exploitants qui sont TOUS ÉTRANGERS et se gavent de subventions françaises ( déjà 200 milliards )
Le débat autour de l’électricité est d’ailleurs un débat mensonger.
L’ électricité d’origine nucléaire nécessite 3 fois plus d’énergie ( chaleur ) nucléaire, la différence est perdue soit 800 TWh ( terra watt ) qui réchauffent les fleuves et l’atmosphère. Et l’ électricité disponible est consacrée pour 50 % à chauffer des habitations ce qui est une hérésie technique et économique.
L’énergie électrique provenant de l’hydraulique, du photovoltaïque, de l’éolien est 2 fois MOINS importante que l’ énergie thermique obtenue avec le bois, les déchets de bois, le solaire thermique, les biocarburants, les pompes à chaleur, etc.
Alors que l’énergie thermique ne nécessite pas de moyens si énormes et coûteux, et est éternelle.
Cherchons l’erreur : le lobby nucléaire, les lobbies éolien et photovoltaïque, et surtout les hommes-de-l’État et les tyrans qui veulent détruire la société humaine ( moteurs thermiques, chauffage etc. grâce au pétrole et au gaz ) et nous électrifier ( Gafa, Uber, QR codes, caméras de surveillance, 5 G, intelligence dite artificielle etc. ) 😰
fakeniouze puisque les écolos disent le contraire ! quant au cout, taisez vous, bossez pour payer des impots et surtout fermez la
Alors que l’empire vient de faire sauter les deux gazoducs de Northstream 1 et 2, rendant IMPOSSIBLE de rétablir à court terme la livraison de gaz russe en Europe, et que les livraisons de gaz liquéfié américain, saoudien… ne seront possibles que dans longtemps ( puisqu’il nous faut construire des terminaux et des usines pour regazéifier le gaz ), discuter pitoyables moulins à vent devient surréaliste. Car l’ hiver va être long !
» And Winter Will be Long » une vidéo de Gazprom pour montrer aux Européens la folie de leurs dirigeants à avoir décidé de mes priver du gaz russe :
https://m.youtube.com/watch?v=9zW_q_YwfUk
L’éolien nesse pas une décision française mais européenne, poussée par les puissants et fameux lobbies danois et allemand.
Si vous demandez leur avis à des jeunes de 18/25 ans sur les éoliennes, la majorité vous répondra qu’ils y sont favorable. Bien que certains aient des formations technique, le bourrage de crâne du gouvernement et des médias qui font la promotion permanente des ces néfastes machines a balayé leur raisonnement. On nous dit que les 8500 machines qui tournent (ou pas) en France produisent 7% de notre électricité, en vérité ce serait plutôt 2% (source, un technicien de maintenance d’un parc éolien près de Narbonne). Faites le calcul pour arriver à 100%.
Quelle crédibilité peut-on accorder à un internaute – qui peut-être se fait passer pour technicien de maintenance d’un parc éolien ?
Prenons un cas concret. Celui du parc éolien de Goulien. Sur le site de la commune (goulien.fr), on peut lire que les 8 éoliennes de 750 kW, installées en 2008, ont produit 12,3 GWh/an en moyenne (1,5 GWh par éolienne), avant leur remplacement en 2018.
Cette production est tout à fait en phase avec le facteur de charge moyen, en France. Une production de 1,5 GWh d’électricité en un an, pour une puissance de 750 kW, c’est un facteur de charge égal à 22,8 %. Pour mémoire, RTE relevé un facteur de charge de 21 % en 2017, 24,7% en 2019 et 26,3 % en 2020 pour l’éolien terrestre en France. L’augmentation du facteur de charge est dû à un meilleur rendement des nouvelles éoliennes.
» En France, une éolienne produit en moyenne environ 1 GWh par an. » dit l’auteur de l’article. Vu que les petites éoliennes de Goulien ont fourni déjà 50% de plus, entre 2000 et 2018, c’est peu crédible. La puissance moyenne des éoliennes installées en Bretagne est aujourd’hui 1,6 MW (2 fois plus élevée que les anciennes éoliennes de Goulien).
Les nouvelles éoliennes de Plouarzel ont une puissance de 2,35 MW (courant aujourd’hui sur terre). Avec un facteur de charge égal à 24 % (facteur moyen inférieur à celui retenu par RTE pour 2020), les nouvelles éoliennes de Plouarzel devraient produire environ 5 GWh/an. On est déjà loin du chiffre annoncé par l’auteur de l’article.
Les éoliennes offshore (celles de Saint-Nazaire) ont une puissance de 6 MW. Même en ne considérant qu’un facteur de charge équivalent à celui observé pour les éoliennes terrestres, elles devraient produire au minimum 13 GWh/an. EDF table sur 21 GWh en raison d’un facteur de charge voisin de près de 40%.
En plus de se tromper d’un facteur 5 dans le nombre d’éoliennes qu’il faudrait pour produire 100 TWh d’électricité par an, l’auteur se trompe largement sur l’énergie moyenne délivrée par les éoliennes, aujourd’hui.
Les éoliennes de Goulien et de Plouarzel sont en vue directe de la mer…
Oui, et alors ? Des éoliennes conçues en 1997 (Goulien), qui ont eu un facteur de charge égal à 22,8% durant leur exploitation ; une augmentation du facteur de charge moyen pour l’éolien terrestre, observé par RTE (plus de 26% en 2020) due à l’amélioration des performances…
… et vous maintenez que le facteur de charge du parc de Saint-Nazaire, équipé de machines récentes, » ne sera pas plus élevé que 21% » ? Vous êtes peu crédible.
Voici une liste d’article que j’avais donnée il y a quelques années pour que le public s’informe sur la réalité des éoliennes …
Site Réseau « Sortir du Nucléaire » 30/10/2010 : Energies renouvelables: Le scandale financier
Le Monde : La cours des comptes alerte sur le coût des EnR (Mars 2018)
Economie matin : Macron et Hulot cautionneront ils le racket du siècle ?
Sauvonsleclimat.org : Très cher éolien offshore
Le Figaro le 2/10/2017 : Une facture salée pour le contribuable français (+PME-PMI):
Éoliennes en mer : des 2CV au prix de Rolls-Royce
Huffpost : (Huffington post):
Le gouvernement ment aux Français, l’énergie éolienne nous coûte trop cher!
Et sur bien d’autres sites et dans bien d’autres médias, c’est le même son de cloches.
Les rapports de la Cours des Comptes, du Sénat, de l’Assemblée Nationale, de l’UFE… nous laissent entendre tous la même chose: En clair l’éolien, qu’il soit terrestre ou offshore, est en France une arnaque financière.
Une liste d’articles à charge contre les éoliennes… ben voyons. Et encore la technique du mille-feuille argumentatif. Ne pourriez-vous pas plutôt fournir des éléments précis, comme le fait l’auteur de l’article pour lequel nous faisons des commentaires, et qui se trompe d’un facteur 100 sur le nombre d’éoliennes qu’il faudrait pour produite 100 TWh d’électricité par an ?
Bien sûr, le développement des énergies « renouvelables », et notamment celui des éoliennes coûte cher. Mais quelle filière non carbonée bénéficie de développements bon marché ? Voyez combien coûte le développement des EPR ! Les contrats pour les premiers parcs d’éoliennes offshore ont été certes généreux. Mais il faut bien développer la filière. Les appels d’offre pour les nouveaux parcs font apparaître des prix d’achat de l’électricité bien moindres que ceux des premiers parcs… et bien moindres que ceux de l’électricité produite par les EPR (Hinkley Point, par exemple).
Et surtout, que préconisez-vous
Vous ne regardez que la liste mais analysez plutôt ce qui ont publié les articles: « Sortir du Nucléaire » qui parle de scandale financier, Le « Monde » qui cite un rapport de la Cours des Comptes, « Sauvons le climat.org » Très cher offshore… Que des gens que l’on n’attend pas dans cette posture. Et je pourrais vous donner encore des centaines d’exemples.
Les éoliennes terrestres et offshore côtières sont une hérésie écologique, économique, technique et sanitaire. Il faut reconstruire la filière du nucléaire en France et il semble que quelques voies des anciens commencent à porter puisque l’on parle de relancer les PWR 2ième génération. Ensuite on pourra réétudier les EPR et surtout réintégrer ASTRID et continuer ITER.
Les éoliennes offshore n’ont d’intérêt que si elles sont placées en limite de zone économique exclusive et destinées à produire in-situ de l’Hydrogène (Brevet du CEA) qui serait stocké en grande profondeur avant son utilisation. Pour cela, ce ne serait pas des éoliennes 3 pales mais des 6 voir 12 pales carénées.
Les calculs montrent qu’il faut en moyenne 3 000 éoliennes de 2MW pour avoir l’équivalent de production annuelle d’un groupe nucléaire. Quant à la théorie du mille feuille je vous invite à retourner sur l’autre post.
Et le summum c’est le barrage de Vezin dans le sud du département de la Manche. Un barrage hydraulique qui marchait en éclusée (à la demande) et fournissait l’équivalent de la ville de Granville. 98% de la population voulait garder ce barrage. Ce barrage a été déconstruit. Un champ d’éolienne qui fournira moitié moins d’électricité et en plus d’une manière non contrôlable voit le jour 40km plus au nord contre l’avis de 99% de la population. C’est Nicolas Hulot qui a signé les décrets, sous la pression de quel lobby?
» Un champ d’éolienne… contre l’avis de 99% de la population « . Voilà du concret !! Merci de donner plus de détails sur ce vote (dates, sources, etc…).
« Que préconisez-vous » à la place des éoliennes ?
Rien du tout. On ne remplace pas des énergies pilotables qui fournissent à la demande par des énergies fatales dépendantes de la météo qui fournissent quand on n’en a pas besoin. Comme l’éolien est injecté prioritairement dans le réseau national, il faut donc vendre à perte l’électricité inopportune et inutile qui survient en dehors des besoins et menace la sécurité du réseau.
Ah !… comme le dit mon voisin qui n’est absolument pas un « EHV » ‘(Escroc habillé de vert) on pourrait remplacer les éoliennes inutiles et ruineuses par des arbres, des vrais avec des branches et des feuilles.
Au moins ce serait utile pour la planète et moins ruineux pour le porte-monnaie des ménages…
« « Que préconisez-vous » à la place des éoliennes ? » Non. Ma question était « que préconisez-vous pour assurer nos besoins en énergie » ?
Il n’est pas nécessaire d’avoir 100% d’énergie pilotable. 50% de nucléaire suffisent amplement pour équilibrer le réseau. Les prévisions de consommation et de production d’électricité éolienne et photovoltaïque, sont suffisamment précises pour permettre à la filière nucléaire d’anticiper. Un réacteur nucléaire demande un peu plus de temps au démarrage qu’une centrale à gaz pour produire de l’électricité, mais les prévisions pallient ce problème.
Quant au surplus, à l’allure où ce développent les EnR se fait, c’est pas demain la veille qu’on en aura. D’ici-là, la filière hydrogène sera mature et tout surplus pourra être stocké, entre autres, sous cette forme.
L’éolien fonctionne au charbon et au gaz
Le nucléaire qui fonctionne « en base » ne sert ABSOLUMENT PAS à équilibrer le réseau car il n’est pas assez souple pour se prêter aux changements brutaux de régime, notamment ceux imposés par les fluctuations du vent dont la force peut passer de tout à rien en quelques instants.
L’ équilibre du réseau se fait par l’hydraulique ou le thermique. C’est pourquoi, derrière un champ d’éoliennes, il faut obligatoirement des centrales à charbon ou à gaz, dans une proportion sensiblement identique (1 MW pour 1 MW). L’Espagne qui a construit 20 MW d’éolien a du parallèlement construire 15 MW supplémentaires de gaz (gaz algérien) pour éviter le black-out. L’éolien ne peut pas fonctionner sans « assistance respiratoire » : il ne peut vivre qu’en milieu « hospitalier », sous perfusion, de la part essentiellement des énergies fossiles.
Supprimez les énergies fossiles, et il n’y a plus d’énergie éolienne (ni photovoltaïque) possible.
Un comble pour une énergie soi-disant « verte » qui doit sauver la Planète !…
Détrompez-vous. Le nucléaire est largement adapté pour équilibrer le réseau. Les prévisions de Météo-France de vent et d’ensoleillement permettent de connaître, à l’avance, la disponibilité de ces énergies.
» Les fluctuations du vent dont la force peut passer de tout à rien en quelques instants « . C’est faux à l’échelle régionale et encore plus à l’échelle nationale. Les statistiques de Météo-France sont là pour le prouver. Et de toutes manières, comme je vous l’écrit ci-dessus, ces fluctuations sont prévisibles plusieurs heures à l’avance.
« L’Espagne qui a construit 20 MW d’éolien… « . Où ça ? De quel parc éolien parlez-vous ?
Faisons les comptes
Le parc offshore de St Nazaire compte 80 éoliennes de 6 MW, soit 480 MW cumulés.
Les 34 plus « petits réacteurs » délivrent chacun 900 MW de puissance. Les plus puissants délivrent chacun entre 1300 MW et 1500 MW.
Par exemple, la centrale de Gravelines (Nord) compte 6 réacteurs de 910 MW, soit une puissance de 5460 MW cumulés.
Celle de Cattenom (Moselle) a 4 réacteurs de 1300 MW, soit une puissance de 5200 MW cumulés.
Ce qui veut dire que le plus petit des réacteurs (900 MW) équivaut à 150 éoliennes offshore de 6 MW.
La centrale de Cattenom représente au minimum 10 parcs éolien offshore soit plus de 860 éoliennes de 6 MW. En outre, le facteur de charge du nucléaire est de l’odre de 78% à 80% car il fonctionne en « base » et n’est pas soumis à des changements aléatoires de régime dépendant des conditions météorologiques. Ainsi, la seule centrale de Catternom avec 5200 MW à une puissance installée 10,8 fois supérieure au parc dernier cri de St Nazaire et une capacité de production annuelle 20 fois supérieure.
Parc éolien St Nazaire : 480 MW x 8760 heures x 40% = 1.682.000 MWh ou 1682 GWh
Centrale de Catternom : 5200 MW x 8760 heures x 78% = 35.530.000 MWh ou 35530 GWh (soit un rapport x 20)
Enfin, il faut se représenter la « surface occupée » et là aussi le bât blesse : nos marins pêcheurs sont lésés de leur espace de travail !
Le parc offshore de St Nazaire avec 80 éoliennes occupe 7800 hectares (78 km2 : un carré de 8,83 km de côté) Ce qui représente 7800 / 480 = 16,25 hectares ou 162.500 m2 par MW.. La centrale de Catternom avec 4 réacteurs pour 5200 MW occupe 415 hectares. Ce qui représente 415 / 5200 = 0.08 hectares ou 800 m2 par MW.
Proportionnellement, l’éolien offshore occupe par Mégawatt installé 200 fois plus d’espace que le nucléaire pour une production 20 fois inférieure !
La messe est dite !
Contrairement à vous, je n’oppose pas EnR et énergie nucléaire. Il faut probablement les deux. Chaque filière a ses défauts et ses avantages. Je ne détaillerai pas les défauts de la filière éolienne. Vous et d’autres le font très bien.
La fission nucléaire ne nous apporte pas une indépendance énergétique – nous importons le combustible. Les conséquences économiques résultant d’un accident de type Tchernobyl ou Fukujima ne sont pas prises en compte dans le coût de cette filière. Le développement des réacteurs de 4ème génération (Pœnix, Super-Phœnix, Astrid…) nécessitent des sauts technologiques. Aucun réacteur de ce type ne fonctionne dans le monde.
Quant à la fusion, c’est encore pire. Il y a cinquante ans, je lisais dans Sciences et Avenir que la production d’électricité de fusion nucléaire serait opérationnelle dans… 50 ans. Aujourd’hui, on en est au même point. Nous l’aurons dans cinquante ans ! ITER, s’il fonctionne un jour, n’est qu’un instrument de laboratoire destiné à fonctionner quelques heures tout au plus.
Pour ce qui est des superficies occupées, vous ne pouvez pas comparer l’emprise d’une centrale nucléaire à terre, – à l’intérieur de laquelle vous ne pouvez pas entrer -, avec celle d’un champ d’éoliennes en mer. D’un côté, la terre a une valeur foncière ; de l’autre, seule la pêche est impactée côté économique.
Prendre les éoliennes de Goulien et de Pouarzel comme exemple d’éoliennes terrestres est caractéristique de cette vérité toujours détournée. Sur ces deux sites, bien qu’elles soient à terre, ces éoliennes sont en vue directe de la mer. C’est comme si elles étaient quasiment en mer à quelques pourcents près pour leurs facteurs de charge. Outre le vent synoptique (celui annoncé à la télé), elles bénéficient des brises thermiques dues aux différences de température entre la mer et la terre. Celles-ci ne font qu’augmenter au fil des années avec le réchauffement climatique. La température surfacique de l’Océan a augmenté de 1,7° en trente ans dont 0,7° dans les 10 dernières années et cela s’accélère. Vous trouverez ces chiffres sur les sites de Ifremer et de Météo France (carte). L’augmentation de la température est d’autant plus importante que la profondeur de l’eau est faible, cas de la baie de Douarnenez et de la mer d’Iroise, ce qui entraine des brises thermiques d’autant plus fortes. Le phénomène le plus ample se trouve en Bretagne Sud dans la baie de Quiberon, vous pouvez télécharger ces valeurs sur les bouées de Men Er Roué et de Kervilor. La progression des facteurs de charge est en partie dû à ces phénomènes.
Dans le jargon des électrotechniciens de réseau, on appelle l’électricité issue des éoliennes de l’ ELECTRICITE FATALE car elle occasionne plus de contrainte qu’elle n’apporte de solution. Depuis sa nationalisation, EDF n’a fait que d’augmenter la puissance des groupes de production pour suivre la demande instantanée de la consommation. Plus les consommateurs appellent de forte puissance, plus il faut des groupes capables de répondre. La SNCF par exemple est passée pour les trains électriques de 600 KW en 1950 à 8 MW en 2020… Pour cela ce n’est pas la somme de puissance d’un parc éolien de production qu’il faut prendre en compte mais la puissance instantanée disponible d’un seul groupe. Ceci pour les effets de transitoires et de composantes inverses (je sais c’est très technique)
Passer aux éoliennes, c’est comme si vous vouliez replacer le TGV Paris Brest par trois milles bicyclettes sous prétexte que ça pollue moins et que certains cyclotouristes font ce parcours en un week-end. Vous pouvez aussi remplacer les car-ferries de la Brittany Ferries par des petits bateaux à voile monoplace pour traverser la Manche… Cela vous donne une idée très réaliste de ce qu’est l’éolien par rapport au nucléaire.
Tout d’abord, vous n’avez pas dû bien lire mon post. Ou alors, je me suis mal exprimé. Les augmentations constatées par RTE sont celles du parc national d’éoliennes. En 2020, le facteur de charge des éoliennes terrestre était déjà égal à 26%. Rien à voir avec l’augmentation des brises thermiques dans le Cap Sizun.
Je doute fort que le réchauffement climatique de l’océan ait pour effet de renforcer la brise de mer. Merci de me fournir vos sources (renforcement des vitesses de vent moyennes sur des sites côtiers, par exemple). Je me renseigne de mon côté. L’augmentation de température de l’océan aurait plutôt tendance à abaisser la vitesse moyenne du vent puisque l’écart de température de l’air au dessus de la terre et de l’océan se réduirait. Vous me suivez ?
Faisons le point :
L’auteur de l’article nous dit que « nombre de journalistes ont une formation technique ou scientifique est assez « sommaire »… ». Je ne peux qu’être d’accord.
Un journaliste ayant quelques notions scientifiques, devrait, déjà, savoir écrire correctement les unités de puissance et d’énergie. Comme le souligne Nicole, plus haut, on écrit pas « 500MWh » mais « 500 MWh » ; pas « 1500KWh » mais « 1500 kWh » ; pas « 1 Gwh » mais 1 GWh »…
Un journaliste sérieux devrait aussi savoir calculer. Si une éolienne produit 1 Gwh/an, il en faut 100.000 pour produire 100 TWh/an et non 500.000.
Un journaliste se renseigne. Aujourd’hui, aucune nouvelle éolienne en France ne produit 1 GWh/an. Les petites éoliennes de 750 kW de Goulien, datant de la fin des années 90, on produit 1,5 GWh/an chacune, en moyenne, durant leurs 18 années d’exploitation. Les nouvelles éoliennes de Plouarzel (2,35 MW de puissance) devraient produire 5 GWh/an. Les éoliennes en mer (6 MW de puissance) devraient produire 20 GWh/an. Ce n’est donc pas 500.000 éoliennes qu’il faudrait pour produire 100 TWh mais seulement 5.000. Un nombre élevé, certes, mais 100 fois moindre que celui annoncé dans l’article. Un journaliste sérieux ne ferait pas une erreur d’un facteur 100.
Un journaliste ayant quelques notions sur l’énergie éolienne, émettrait des doutes sur les faibles facteurs de charge présentés dans un graphique : 13,3 % à Perpignan, 4% à Rennes pour une éolienne Nordex 60/1300. Il saurait que RTE a relevé un facteur de charge moyen de 26 % en France, en 2020. Comme je l’ai fait, il interrogerait l’auteur de ces graphes pour comprendre la raison de ces faibles valeurs. Il apprendrait que ceux-ci avaient, avant tout, un but pédagogique : montrer que des différences existent d’un site à l’autre. Mais surtout, il apprendrait ces graphes ont été réalisés au moyen de vitesses de vent mesurées à seulement 10 mètres de hauteur. Dans la couche limite atmosphérique, la vitesse du vent agmente au fur et à mesure que l’on s’élève en hauteur. Le vent est bien plus fort à 50 mètres (hauteur du rotor) qu’à 10 mètres. Et quand on sait que la puissance du vent est proportionnelle au cube de sa vitesse…
Dans quel document RTE avez-vous vu ces 26% de facteur de charge ? Une paquette publicitaire ou document de travail et quelle est la date d’édition?
Pour les brises thermiques, le réchauffement de la mer est bien plus lent que celui de la terre. La terre est, jusqu’à 15°, considérée comme un corps noir, elle absorbe bien plus la chaleur que la mer qui a un effet d’albédo. Plus la mer est chaude, cela induit que la terre chauffe encore plus et que la différentielle des températures Terre/mer s’amplifie. La conséquence est que les brises thermiques augmentent en force mais s’il n’y avait que cela…Les autres effets induits sont encore plus graves. Dommage que Neptunus n’a pas d’adresse mail car j’ai un énorme dossier sur lequel j’ai travaillé avec Ifremer et Météo France. De plus j’avais fait posé des station météo aux points qui m’intéressaient particulièrement. Plus de 10 ans de travail pour des découvertes qui à l’époque avaient surpris énormément de monde!!! Cette étude a été prolongée sur les conditions en Afrique du Sud, Australie, Nouvelle Zélande, Angleterre, Canada, USA, Tunisie, Uruguay… Pour voir comment ces pays abordaient le problème ou leur donner des informations sur le problème. De ce problème là, on en reparlera quand dans une dizaine d’années quand les éoliennes commenceront à se casser la figure en grand nombre….
« Dans quel document RTE avez-vous vu ces 26% de facteur de charge ? ». Dans le rapport « Futurs énergétiques 2050 – chapitre 4 – page 185 ». Ne me dites pas que vous n’avez jamais entendu parler de ce rapport majeur, publié il y a tout juste un an. Une étude prospective qui propose divers scénarios sur la production d’énergie française pour sortir des énergies fossiles (deux ans de travaux et 4 000 contributions).
https://assets.rte-france.com/prod/public/2022-06/FE2050%20_Rapport%20complet_4.pdf
Moi, je vous donne mes sources. Merci de donner la votre pour « Un champ d’éolienne qui fournira moitié moins d’électricité et en plus d’une manière non contrôlable… contre l’avis de 99% de la population », dans la Manche.
« Le réchauffement de la mer est bien plus lent que celui de la terre ». Ben alors, pourquoi écriviez-vous alors que la cause du renforcement des brises était dû au réchauffement de la mer ? Vous vous contredisez.
« Plus de 10 ans de travail pour des découvertes qui à l’époque avaient surpris énormément de monde !!! ». Si votre travail est aussi innovant que vous l’annoncez, vous avez certainement publié. Merci de donner ici les références de vos travaux.
Les éoliennes, on ne vous dit pas tout…
Les opérateurs de l’éolien ont l’art de minimiser les problèmes. On retrouve la même démarche que l’on a connu dans le nucléaire quand les nuages radioactifs ne passaient pas les frontières. Cela a donné une mauvaise image de cette énergie qui pourtant elle a sauvé en France plus de gens qu’elle n’en a tué… Rien qu’en Bretagne administrative, nous avons 20 centres de médecine nucléaire qui luttent entre autres contre les cancers…
Revenons à nos éoliennes, maintenant beaucoup de personnes savent que les infrasons émis par les éoliennes provoquent des troubles chez les animaux et parfois même chez les humains. Il y a un autre danger sanitaire avec les éoliennes : C’est le « Flicker ». L’effet de « Flicker » est un scintillement, un papillotement de la lumière. Je parle ici du flicker provoqué par les éoliennes sur le réseau électrique et non du « shadow flicker » qui est provoqué par les pales des éoliennes qui coupent la lumière naturelle.
Les problèmes de flicker avaient été éradiqués du réseau EDF dans les années 80 par la multiplication des postes « source » (à haute tension 63/20KV ou 90/20KV) mais avec les éoliennes ce problème réapparait. Il est d’autant plus important que nous n’avons quasiment que des ampoules LED sur le marché pour nous éclairer et pas toutes de très bonne qualité. Ce problème est dû aux variations rapides du vent qui fait que les éoliennes fournissent une tension qui n’est pas stable et ondule très rapidement. Il serait trop long ici de vous détailler les paramètres qui font que l’on a du Flicker autour d’un point de raccordement des éoliennes mais vous trouverez des informations sur les sites suivants :
http://drømstørre.dk/wp-content/wind/miller/windpower%20web/fr/tour/grid/rein.htm
https://www.cder.dz/vlib/bulletin/pdf/ber38_8_9.pdf
https://www.energie-environnement.ch/maison/eclairage-et-piles/lampe-de-salon/1422
(pas de sites français???)
Pour connaître les effets du flicker, ce n’est pas facile quand on n’est pas du métier… Que ce soit les sites gouvernementaux ou les sites des opérateurs de l’éolien, ils se gardent bien de nous en informer. J’ai quand même trouvé sur Wikipédia( https://fr.wikipedia.org/wiki/Papillotement ) une petite ligne :
Effets Nocifs
L’effet flicker lorsqu’il est observé par l’œil humain peut provoquer fatigue, irritabilité et épilepsie.
EPILEPSIE : Ce dernier point est préoccupant mais dans les dossiers des éoliennes, cela ne fait généralement que quelques lignes…
Après la technique du mille feuille argumentatif, que vous utilisez souvent, voici celle du hareng fumé : sophisme qui consiste à changer délibérément de sujet dans une conversation, afin de détourner l’attention du sujet original. Je détaille les erreurs flagrantes faites dans l’article ; vous dissertez sur la médecine nucléaire et l’effet Flicker. Quel est le rapport avec l’article ?
Je parlais des mensonges entre le nucléaire il y a une vingtaine d’années et les mensonges des producteurs éoliens actuels. Vous pouvez toujours paraphraser sur les techniques de communications, mais quand il y a un saut de parargraphe…
Quant au rapport de RTE, je vous ai déjà dit ce que j’en pense et je ne suis pas le seul…
Pour les causes et le fonctionnements des brises thermiques, visiblement vous êtes passé à coté du mille feuille peut-être n’avez vous jamais lu une feuille dessus. Où vous ne voulez pas comprendre où vous ne pouvez pas comprendre…
Quant à mes travaux ils ont été publiés en interne au sein de mon entreprise et il y a eu même un dépôt d’enveloppe Soleau puis je suis parti en retraite. On m’avait adjoint une polytechnicienne et une supélec pour qu’elle reprenne le flambeau…. Et en retraite on m’a recontacter pour un pays étranger.
Je vois Neptunus que vous vous y connaissez beaucoup en cuisine, après le mille-feuille c’est le hareng mais votre spécialité, c’est surtout de nous raconter beaucoup de salades.
Pour prétendre alimenter un pays ou une région, il faut avoir une hauteur de vue et du recul par rapport à son métier et les technologies que l’on emploie. Les éoliennes raccordées au réseau pour faire de l’électricité sont une hérésie écologique, économique, technique et sanitaire. Par contre les éoliennes en haute mer (100 milles des côtes) pour faire de l’hydrogène, il n’y a pas de souci. En 1980, avec Avel Eussa, le laboratoire des Renardières de EDF avait fait un essai et les conclusions avaient été claires : Les éoliennes ne sont pas compatibles avec un réseau électrique. Seul, dans un endroit isolé avec des moyens de stockage de puissance, elles pouvaient répondre aux besoins si elles sont associées à un autre moyen de production pilotable.
Si je vous comprends bien, vous contestez la valeur d’un rapport majeur de RTE, rendu public et résultant d’une synthèse de 4000 communications. Le fait d’être rendu public, chaque point, chaque détail de ce rapport, peut être discuté/réfuté. Pourquoi ne le faites vous pas ? Vous préférez vous contentez de dire que globalement, ils ont tout faux ? Curieuse manière d’argumenter.
Parce qu’en face, pour faire croire que vous avez raison, vous nous parlez d’une étude (confidentielle ?) publiée en interne dans votre entreprise et donc impossible à évaluer. Ce n’est certainement pas le fait qu’elle ait fait l’objet d’un dépôt dans une enveloppe Soleau qui lui confère une valeur scientifique. On peut mettre ce que l’on veut dans une enveloppe Soleau !
Bref, vous pouvez raconter ce que vous voulez, vous n’apportez aucune source/référence pour appuyer vos dires. C’est pitoyable.
Mille feuille argumentatif et hareng fumé. C’est plutôt vous qui connaissez bien les recettes. « Une couche de vrai, trois couches de faux », et on recommence. Plus vous argumentez, plus vous noyez le poisson, moins il est facile de vous contredire. C’est celle du mille-feuille argumentatif. Le hareng fumé consiste à attirer l’attention vers un sujet différent de celui qui est discuté, de façon à ce que l’on parte sur une nouvelle piste en oubliant celle qui était poursuivie.
Quand fournirez-vous :
1. vos sources concernant « Un champ d’éolienne qui fournira moitié moins d’électricité et en plus d’une manière non contrôlable… contre l’avis de 99% de la population » de la Manche ?
2. les références de vos travaux (nom du programme, principaux résultats, etc…) que vous avez pilotés avec l’Ifremer et Météo-France ? Même s’ils n’ont fait l’objet que d’une communication interne, ils ont un titre, non ? Donnez ne serait-ce que le nom de votre société.
Tant que vous ne le faites pas, vous n’êtes absolument pas crédible.
Neptunus, pour les éoliennes de la Manche et le barrage de Vezin, la couverture médiatique avait été réalisée par « La Manche libre » ; la ferme éolienne était prévue à Saint-Symphorien-Montgardon… Nous pouvions lire quelques temps plus tard dans un autre journal « Maville » : « Annulation du projet des 14 éoliennes de Montgardon/St Symphorien-le-Valois/La Haye du Puits ».
Avec vos réflexions je vois que vous ne connaissez pas ce qu’est le secret professionnel. Tout ce qui a attrait à l’énergie pour une entreprise, consommation ou production, fait partie de ce domaine car avec ces chiffres, vous pouvez connaître la santé économique de l’entreprise voire même si elle ne change pas de régime, produit plus ou moins. Quant aux publications, il en est de même pour la diffusion des documents. Les entreprises qui font de la recherche appliquée ne publie pas beaucoup et pour cause… Cela touche souvent aux domaines techniques sensibles. Mêmes les diffusions en interne sont parfois limitées et classées confidentielles. C’est ça la réalité industrielle, ce n’est pas brasser du vent. Si vous aviez une adresse internet, je pourrais vous donner quelques informations en toutes discrétions mais de là à publier mon travail, il y a une marche que je ne franchirai pas. Même en retraite je garde mon professionnalisme.
Pour les éoliennes raccordées au réseau, cette situation ne peut pas être pérenne, plus le nombre des éoliennes augmentent en France, plus la stabilité du réseau est fragilisée et plus le prix du mégawatt augmente, sans compter tout ce qui va avec. Nous allons droit dans le mur avec cette politique énergétique européenne mais B. Le Maire commence à s’en rendre compte, il suffit d’écouter son discours au Sénat.
Éoliennes de Saint-Symphorien-Montgardon : C’est bien ce que je pensais. Il est fait nulle part mention de 99% de rejet par la population, dans la presse de l’époque. C’est vous qui avez avancé ce chiffre mensonger. Voilà une couche du mille-feuille.
Éolienne Avel Eussa : Si, dans les années 80, EDF a pu montrer que, dans un endroit isolé, les éoliennes pouvaient répondre aux besoins – c’était l’objet du projet -, je doute fort qu’ils aient montré qu’elles n’étaient pas compatible avec le réseau électrique du continent. Merci d’en apporter la preuve ici aussi. Et ne vous retranchez pas derrière un secret industriel. Encore une couche du mille-feuille ?
Je suis vraiment désolé pour vous mais, avec votre secret professionnel vous êtes dans l’incapacité de prouver quoi que ce soit sur dires. Vous avez peut-être raison, mais seules les preuves peuvent convaincre. Vous êtes dans une impasse.
« Si vous aviez une adresse internet, je pourrais vous donner quelques informations en toutes discrétions… » Mais je ne suis pas le seul à convaincre. Cela ne servirait pas à grand chose. Si vous voulez m’écrire, donnez votre adresse vous-même.
Et si nous revenions à l’article ci-dessus. C’est bien lui que nous devions commenter, non ? Vous trouvez normal que son auteur se trompe d’un facteur 50 à 100 sur le nombre d’éoliennes qui seraient nécessaires pour produire 100 TWh d’électricité par an ? Vous trouvez normal qu’il publie un graphique dont les données (facteurs de charge) ne sont pas celles de la réalité ? Au moins, l’auteur de l’article donne des éléments précis qui peuvent être vérifiés et réfutés. Vos arguments – vis à vis du rapport de RTE, par exemple -, restent imprécis ou invérifiables. Vous connaissez bien la recette. Mais elle ne prend pas.
Neptunus, vous vous comportez comme un paltoquet naïf manquant de perspicacité car vous devriez savoir maintenant dans quelle entreprise je travaillais …
Pour Saint-Symphorien-Montgardon, n’avez-vous jamais entendu parler de la consultation qu’avait organisé Monsieur le Maire ??? Ce double évènement, la destruction du barrage de Vezin et la création d’une ferme éolienne, a été suivi de très près car ces deux actions étaient symptomatiques du passage d’une gestion rationnelle technico-économique de l’énergie à une gestion idéologique écolo-chimérique. Ce chantre de l’écologie qui était ministre de l’époque n’était pas à une contradiction près. Il était très écolos pour imposer des contraintes aux autres mais il ne se gênait pas, Lui, de naviguer pour ses loisirs, avec un bateau pneumatique équipé d’un moteur de plus de 200 CV …
Les chiffres de productions annuelles ne veulent rien dire pour les éoliennes. Le réseau électrique peut s’écrouler en 20 secondes en cas de surcharge inadmissible ou 20 mn en cas de surcharge admissible pour des problèmes de production ou de transit non contrôlés comme la production des éoliennes. Les chiffres qui comptent sont ceux de l’énergie produite, intégrée sur 10mn et la vraie problématique est le pilotage de la production en équilibre avec la consommation. Les autres chiffres sont plus du ressort de la statistique et de l’économie et non pas du domaine technique. Produire des TWh quand on n’en a pas besoin et être aux abonnés absents l’hiver quand il fait froid, ça ne sert à rien pour la collectivité. Pire puisque ça met la stabilité du réseau électrique en danger : C’est l’électricité fatale des éoliennes, la réalité vous est difficile à admettre.
Pour le rapport du laboratoire des Renardières sur Avel Eussa, les ingénieurs ne s’étaient pas contentés des chiffres qu’ils avaient amassés lors des essais mais ils avaient refait des simulations en incorporant des éoliennes avec le profil de production d’Avel Eussa sur un réseau fictif d’essais en laboratoire (St Denis). C’est pour cela qu’EDF avait abandonné les projets éoliens en 1980.
Revenons à l’article concerné, c’est presque l’hôpital qui se moque de l’infirmerie. Pour 100 TWh soit 100 000 000 MWh en 1 an, cette énergie représente une puissance continue de : 100 000 000 MWh / 8742 h soit 11 439 MW. Ce qui correspond à un certain nombre d’éoliennes avec un Facteur de charge de 20% (Facteur de référence lissé sur 5ans) : (11 439 MW /2 MW) / (20/100) , soit 28 600 éoliennes de 2Mw ou (11 439MW / 3 MW) / (20/100) soit 19 065 éoliennes de 3 MW (Puissance moyenne installée actuellement) . Certes Monsieur Jean Goychman nous annonce 500 000 éoliennes et vous nous dites qu’il fait une erreur avec un facteur de 50 ou 100. Si l’on regarde bien, 500 000 au lieu de 28 520 ou 500 000 au lieu de 19 011, cela fait au pire un facteur de 26.5, loin des 50 ou des 100 que vous annoncez. Alors avant de vouloir rectifier les calculs des autres commencez donc par assurer les vôtres et ne remettez pas en cause tout ce qi vous dérange.
L’effet aléatoire des éoliennes dans tous les domaines: intermittence de production, de consommation, absence de pérennité à court et moyen termes font qu’elles ne sont pas viables sur le réseau électrique. Personne à vrai dire ne peut réellement assurer de leur production qui varie du jour au lendemain malgré des prévisions météorologiques de plus en plus rapides , 6 heures d’assimilation maintenant CMS Lannion). L’électricité a pris une telle importance qu’il faut bannir cette technologie du réseau. Par contre associer les éoliennes et à la production d’Hydrogène est une voie d’avenir. Mais quand des entreprises courent plus après les subventions qu’après une réalité rationnelle pour la société, il faut que les hommes politiques revoient leurs copies. Certains avant-gardistes sont déjà sensibilisés sur le problème à mais ils sont encore trop peu nombreux.
« vous devriez savoir maintenant dans quelle entreprise je travaillais ». Ben non. Et je suppose que ceux qui lisent vos commentaires ne le savent pas non plus. Et de toutes manières, peu importe. Si vous ne pouvez pas prouver ce que vous dites, vous pouvez dire ce que bon vous semble. Argumentez avec des références sérieuses au lieu de vous retrancher derrière le secret des entreprises.
« N’avez-vous jamais entendu parler de la consultation qu’avait organisé Monsieur le Maire ? ». Si vous aviez ne serait-ce qu’un peu de connaissances scientifiques, vous sauriez qu’une consultation n’a pas valeur de sondage. Vos 99% d’opposants à ce projet pourraient, à la rigueur, être ceux qui ont répondu à la consultation, mais ils ne représentent aucunement 99% de la population concernée. Il n’est pas anormal que dans une consultations de ce type, les opposants sont les plus motivés pour répondre. Donc, il est faut d’affirmer, comme vous le faites, que 99% de la population était opposée au projet.
Vous reconnaissez que M. Goychman fait une erreur d’un facteur de 26.5 !! Pour faire passer son message, ce monsieur gonfle le nombre d’éoliennes nécessaires pour produire 100 TWh d’électricité de 2500 %… et vous le défendez ? C’est à mourir de rire.
» Personne à vrai dire ne peut réellement assurer de leur production qui varie du jour au lendemain malgré des prévisions météorologiques de plus en plus rapides « . Certes, leur production varie du jour au lendemain mais elle est très prévisibles. En tous cas, suffisamment pour permettre d’anticiper l’ajustement du réseau au moyen des réacteurs nucléaires. Depuis 2009, RTE utilise le système IPES pour des prévisions heure par heure pour la journée en cours et le lendemain… et les réactualisations se font 4 fois par jour. Et c’est sans compter la R&D dans le domaine (cf. le projet européen Samart4RES).
L’éolien – et le photovoltaïque -, présentent évidemment des variations de production, mais ces variations sont lentes, lissées grâce au foisonnement des installations à travers le territoire national et largement prévisibles à court terme.
J’attends avec impatience le rapport 2022.
Parce qu’en 2021 c’était pas fameux pour les pays fortement dotés de parcs éoliens.
https://climate.copernicus.eu/esotc/2021/low-winds .
Je ne vois que l’énergie inefficace des politiciens pour faire mouliner les pales !
Tant d’énergie perdue c’est un crève cœur !
Inquiétant, en effet. Ceci dit, dans la conclusion, il est écrit que l’année 2021 a été inhabituelle dans le contexte des dernières décennies pour de faibles vitesses moyennes de vent observées dans le nord-ouest et le centre de l’Europe. Il n’est pas dit qu’une tendance pouvant être liée au réchauffement climatique, a été observée.
Les conditions de vent exceptionnelles de l’année 2021, « soulignent l’importance de surveiller et de comprendre la variabilité du vent et son évolution possible avec le climat », conclut l’article.
Selon le bilan RTE 2021, la part de production éolien + solaire n’est que de 10%. Au niveau mondial, la consommation des EnR n’est que de 2,5 %, et donc penser arriver à 100% relève de l’idéologie irrationnelle.
En fait, nous n’avons nul besoin de l’éolien ni du solaire pour réduire notre bilan carbone. En effet, nos émissions de CO2 ne sont que de 0,9% du total des émissions anthropiques, elles-même de seulement 4% du total des émissions mondiales (donc 96% des émissions sont naturelles). Nous avons un des bilans carbone les plus bas de l’UE, avec les pays nordiques qui disposent de très nombreuses ressources hydrauliques, et donc nous devons éviter de nous tirer une balle dans le pied pour satisfaire à l’absurde politique climat-énergie voulue par Bruxelles, une fois, hein. La Commission confond objectifs et moyens. Si l’objectif est de réduire nos émissions de CO2 (alors même qu’il n’y a aucune preuve scientifique de son action sur la température) alors le meilleur moyen est de développer le nucléaire, au bilan carbone vertueux (6 gCO2/kWh), alors que celui des EnR fatales et intermittentes ne l’est pas (Eolien : 15 gCO2 /kWh plus environ 30 gCO2/kWh car il faut en soutien permanent des centrales thermiques à flamme pour équilibrer le réseau en temps réel. Solaire :50 gCO2/kWh). Mais Macron, qui n’a aucune culture scientifique et technique, est incapable de le comprendre et de prendre les bonnes décisions, à savoir : redémarrage de Fessenheim, arrêt de l’éolien et du solaire, grand carénage, construction de plusieurs EPR, relance du projet de surgénération ASTRID pour boucler la boucle du nucléaire.
» La part de production éolien + solaire n’est que de 10%. Au niveau mondial, la consommation des EnR n’est que de 2,5 % « . Certes, mais en très forte augmentation d’années en années.
» 96% des émissions sont naturelles « … mais celles-là sont à l’équilibre (sources et puits de carbone). L’augmentation de carbone dans l’atmosphère – observée depuis le début de l’ère industrielle -, est essentiellement d’ordre anthropique (les 4 % de trop).
» Si l’objectif est de réduire nos émissions de CO2 (alors même qu’il n’y a aucune preuve scientifique de son action sur la température)… « . Il est clair que vous êtes à contre courant du consensus scientifique.
» Il faut en soutien permanent des centrales thermiques à flamme pour équilibrer le réseau en temps réel « . Les centrales nucléaires suffisent encore amplement (voir plus haut les arguments).
» Relance du projet de surgénération ASTRID pour boucler la boucle du nucléaire « . Aucun réacteur à neutrons rapides ne fonctionne dans le monde. Les réacteurs de 4ème génération relèvent d’une idéologie irrationnelle : trop dangereux/coûteux.