Les Italiens se sont rendus aux urnes hier dimanche 25 septembre et ont élu leur Parlement. Le parti de Giorgia Meloni, Fratelli d’Italia (FdI), a confirmé toutes les projections se hissant au rang de premier parti du pays,. Environ 26,5 % du corps électoral a choisi de récompenser la politique d’opposition menée sous le gouvernement du banquier Mario Draghi. Quelques sièges doivent encore fournir leurs résultats, les chiffres pourront donc varier de quelques décimales. Les pourcentages ici présentés font une moyenne entre ceux du Sénat et de la Chambre des députés.
La coalition dite de centre-droit, alliant FdI à la Lega de Matteo Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi, sera donc la première force à la Chambre des députés et au Sénat obtenant la majorité absolue des sièges : 44 %. Et cela malgré la chute de la Lega qui passe à la caisse de son soutien au délétère gouvernement Draghi, et d’un choix de communication misant sur la sympathie mais qui avait vite tourné aux clowneries. Elle passe en dessous des 10 %.
Pour la coalition de centre-gauche, c’est la dégringolade : elle comptabilise 26,6 % des voix. Le Partito Democratico, en tête du groupe, parti qui gouverne depuis une décennie, le plus souvent sans consensus populaire, n’arrive pas à dépasser la barre des 20 %.
Quant au Mouvement 5 Stelle, troisième force politique du panorama transalpin, après avoir chuté dans toutes les élections successives à son accession au pouvoir, il enregistre un score légèrement supérieur aux prévisions – imputable au charisme de son chef de file Giuseppe Conte – avec un peu plus de 15 % des votes, principalement dans le Sud de la péninsule.
Le taux de participation est au plus bas 63,9 % pour la première fois dans l’histoire des élections législatives italiennes. Il perd 9 points par rapport aux précédentes (72,94 % en 2018).
À trois heures du matin, souriante, émue, mais avec le sérieux qui la caractérise, Giorgia Meloni s’est présentée devant ses adhérents, déclarant que le gouvernement naissant sera celui de tous les Italiens. “Les Italiens ont envoyé un message clair : ils veulent un gouvernement de droite pour mener le pays, sous l’égide de Fratelli d’Italia, un gouvernement qui sort des urnes”, faisant référence aux précédents quatre premiers ministres imposés par le président de la République, et donc non-choisis par les électeurs, puisque l’Italie est un régime parlementaire. “Le temps est maintenant celui de la responsabilité” a t’elle ensuite déclaré.
Car si le succès est éclatant et historique, puisque c’est la première fois qu’une femme accède à cette charge, Giorgia Meloni devra démontrer les capacités de son parti à administrer le pays, un parti qui a toujours été dans l’opposition. Ce qui l’attend est colossal, étant donné la situation de crise que traverse l’Italie et la complexité du système politique italien, instable et verrouillé.
Plus généralement, la victoire d’un autre parti de droite nationaliste, qui intervient deux semaines après celle des Démocrates de Suède, est surtout le signe que les campagnes de diffamation et de haine de l’omniprésente machinerie politico-médiatique ne prennent plus. Les massacres opérés, faits d’affabulations, de moqueries stériles et de hurlements “aux heures les plus sombres de l’histoire” ne suffisent plus. Elle confirme aussi les préoccupations des citoyens qui se sentent désarmés face aux conséquences de la mondialisation – crise migratoire, crise de l’emploi, inflation colossale, perte de pouvoir d’achat – et demandent un changement de cap.
Audrey D’Aguanno
ps : le trait d’humour du jour ci-dessous (sans rancune Sandrine)
Crédit photo : DR
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5 réponses à “Élections en Italie : Le triomphe de Giorgia Meloni”
Et si cette politicienne était un sous marin de Washington ? Elle est en effet atlantiste, soutient l’Ukraine et a voulu les » sanctions » contre Moscou, en bref elle est du côté de l’Empire 😰
Il faudrait savoir si le commentaire paru précédemment ici est exact : a t elle ( et est elle encore ) été membre de cet think tank américain mondialiste de la pire espèce ?
De mieux en mieux, outre la victoire de Giorgia Meloni que je salue, l’inénarrable Sandrine Rousseau nous délecte encore de ses bêtises (j’ai faillit employer un autre mot) :
Primo, la réintroduction du loup semble faire parti du programme d’EELV, pas pour l’Italie apparemment
Secundo, elle qui se pense élue démocratiquement réfute tout droit au peuple Italien de choisir ses représentants
Tertio, je ne sais pas de quelle matière elle est prof mais elle devrait savoir que pour les Italiens la symbolique du loup, plutôt de la louve, est dans la mythologie Romaine une représentation de la fertilité et de la prospérité, mème si Remus en fit les frais.
Pauvre Sandrine qui devrait retourner bien vite à l’école, pas devant le tableau mais avec les élèves.
Sardine amuse et renforce le mythe d’une Meloni fasciste alors que, renseignements pris, Meloni est mondialiste :
Pro UE
Pro OTAN
Pro BCE
Pro mariage homosexuel
Pro Empire US en prenant parti pour l’Ukraine contre la Russie,
…
Il ne faut pas prendre les stratèges de Washington pour des canards sauvages : l’Empire des mensonges pourrait avoir choisi de longue date Meloni pour barrer la route à Salvini. Washington a toujours des coups d’avance.
Pour une fois je fais un prognostic : les électeurs auront été abusés par une « femme, catholique, mère de famille etc. » Le mercenaire mondialiste Dragui a cédé la place en temps voulu ( à une fasciste – mdr ), et Leyern a menacé l’Italie pour exciter les anti-UE à voter Meloni : cela sent le coup monté.
Les italiens ne sont pas fascistes, il sont fâchés! Toute la presse française évoque le néo-fasciste, le fascisme, de cette candidate! Parfois même à l’étranger.. .parce qu’elle veut stopper l’immigration sauvage. Quelle est cette nouvelle idéologie des nations occidentales qui permet à n’importe qui d’y entrer d’y faire ce qu’il veut en dehors de lois et de ne jamais etre inquiété au nom des « droits de l’homme »? Les pays qui critiquent sont les premiers à gérer leurs frontières et leurs ressortissants. Où est l’intérêt national? L’intérêt du peuple?
G Meloni est bien membre du Aspen Institute Italia : elle est Aspen junior fellow.
Sa photo est ici :
https://www.aspeninstitute.it/istituto/comunita-aspen/aspen-junior-fellows
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