Il n’y a pas qu’à Nantes que les tireurs se déchaînent. Un effet de rattrapage – plus mesuré – se fait sentir dans l’agglomération nazairienne où les trafics de drogue prospèrent, et jusque sur la côte, les mêmes causes – quartiers dits « sensibles », autorités politiques qui préfèrent regarder ailleurs, laxisme judiciaire, abondance de consommateurs et richesse du territoire – engendrant à peu près les mêmes effets, avec moins de volontaires pour se partager le gâteau, donc moins de coups de feu.
C’est ainsi que ce 23 septembre vers 6 heures du matin, les pompiers sont intervenus à deux reprises à Saint-Sébastien – au nord-est de Pornichet pour des blessés par arme à feu à deux endroits distants de 200 mètres, l’avenue de l’ile de la Masse et l’avenue de la Virée Loya. Les deux blessés étaient touchés au visage et à la main.
Une chose est sûre – les victimes se connaissaient, l’une passait chercher l’autre pour aller au travail. C’est là qu’est arrivé un homme cagoulé armé d’un fusil. Il n’y a pas eu d’interpellation et l’enquête sur ce qui s’apparente à un énième règlement de comptes, plus près de la mer cette fois, a été confiée à la police judiciaire de Nantes, pour laquelle ça ne fera qu’un dossier de fusillade de plus.
Par ailleurs à Saint-Nazaire même, un extra-européen en situation irrégulière, qui se dit mineur, a été arrêté ce 22 septembre par des gendarmes mobiles en position pour la visite présidentielle, après qu’il a embrassé de force une jeune femme boulevard Paul Leferme le long du bassin de Penhoët.
Louis Moulin
Crédit photo : DR
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2 réponses à “Pornichet : mystérieuse double fusillade”
Evidemment, toutes les infos sur ces sujets que vous rapportez, hélas, quotidienement, ne sont jamais diffusées sur les chaînes publiques trop occupées à remplir l’espace infos par la bataille du burkini dans les piscines ou du voile dans les cours au collège….
Toujours les braves pompiers ! Taillables et corvéables. Alors que les pays développés ont tous des services d’urgences médicales avec infirmiers, médecins, chirurgiens etc. qui prodiguent sur place les premiers soins et transportent blessés et malades vers les hôpitaux spécialisés.
Je me souviens d’un accident routier : choc frontal de deux véhicules sur une départementale. J’ai éteint un début d’incendie moteur. Les pompiers sont arrivés bien après, équipés pour désincarcérer les passagers inconscients mais vivants, et incapables de les sauver ! Bilan : deux morts. Nous avions pourtant décrit par téléphone la gravité de l’accident. Il eut fallu en plus une ambulance avec médecins.