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Royaume-Uni. La ville de Leicester en proie à des affrontements… entre hindous et musulmans [Vidéo]

Le Royaume-Uni est-il devenu la colonie de ses anciennes colonies ? La ville anglaise de Leicester est le théâtre de violences entre hindous et musulmans pakistanais depuis la fin du mois d’août.

Hindous et musulmans pakistanais s’affrontent… en Angleterre

Parmi les « richesses » apportées par l’immigration d’origine extra-européenne aux peuples autochtones de nos contrées, l’Angleterre a actuellement la chance de pouvoir observer, « at home », l’opposition entre hindous et Pakistanais musulmans.

Dans la ville de Leicester (350 000 habitants), située dans la région des Midlands de l’Est, les deux communautés s’affrontent désormais depuis trois semaines avec de multiples scènes de violence dans les rues.

Quant à l’origine de la tension, c’est un simple match de cricket à Dubaï le 28 août dernier, ayant ainsi vu une victoire de l’Inde sur le Pakistan dans le cadre de la coupe d’Asie, qui a mis le feu aux poudres et ravivées les tensions entre les deux groupes de populations installés en terre anglaise.

Toutefois, le contentieux n’est pas uniquement sportif entre les deux pays jadis colonies de l’empire britannique, puisqu’après la partition des Indes en 1947, trois guerres indo-pakistanaises ont eu lieu, avec le conflit du Cachemire.

Des communautés se renvoyant la responsabilité

Au sein des deux communautés, on se renvoie la balle concernant la responsabilité des violences. Les membres de la communauté musulmane de Leicester affirment que les nationalistes hindous basés en Grande-Bretagne – qui sont des partisans de Narendra Modi, le Premier ministre indien – ont attisé les tensions en défilant dans leurs quartiers en scandant des slogans hostiles aux Pakistanais.

Mais les hindous de la ville ont accusé des étrangers musulmans qui, selon eux, se sont rendus à Leicester depuis d’autres villes, dont Bradford et Birmingham, pour créer des troubles. Par ailleurs, des vidéos publiées sur les réseaux sociaux échauffé les esprits, avec des rapports non corroborés d’attaques contre des mosquées et des temples hindous.

Selon les chiffres des autorités britanniques rapportées par la BBC, en date du 20 septembre, 47 personnes ont été arrêtées en relation avec ces violences à Leicester depuis le 28 août. Cette série d’affrontements de plus en plus violents aurait au total fait 25 blessés jusqu’à présent.

 Des violences se propageant à Birmingham

Les faits ont pris une telle ampleur outre-Manche que les gouvernements indien et pakistanais ont exigé des autorités britanniques qu’elles adoptent des mesures immédiates pour faire face aux troubles qui opposent actuellement hindous et musulmans à Leicester.

Dans un communiqué, le ministère indien des Affaires étrangères a déclaré : « Nous condamnons fermement les violences perpétrées contre la communauté indienne de Leicester et la vandalisation des locaux et des symboles de la religion hindoue ». Un ministère qui précise avoir « fermement abordé cette question avec les autorités britanniques et […] demandé aux autorités de fournir une protection aux personnes touchées. »

Dans le même temps, le Haut Commissariat du Pakistan à Londres a également publié une déclaration affirmant que la communauté musulmane de Leicester était « victime d’islamophobie ». Une ville où, comme le rappelait l’hebdomadaire Marianne le 20 septembre, l’on dénombrait déjà en 2010 « 36 mosquées » et des « dizaines de temples hindous et sikhs ».

Enfin, nos lecteurs le savent bien, Leicester n’est pas la seule ville britannique avec une forte proportion de populations d’origine extra-européenne. À Birmingham, connaissant elle aussi les « joies » de la diversité, une manifestation anti-hindoue a eu lieu le 20 septembre tandis que plusieurs centaines de personnes ont tenté d’attaquer un temple aux cris de « Allahu Akbar ».

En définitive, guère plus efficace que le système d’intégration/assimilation à la française (constituant lui aussi une impasse), le multiculturalisme version Royaume-Uni présente désormais sa facture à la société britannique… Le temps du « Rule, Britannia ! » est désormais bien lointain.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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9 réponses à “Royaume-Uni. La ville de Leicester en proie à des affrontements… entre hindous et musulmans [Vidéo]”

  1. Sioc dit :

    Les supporters anglais refont parler d’eux !

  2. gautier dit :

    ils ont choisi le tout imigration avec le Commonwealth, plus de 27% alors je ne les plains pas, à chacun sa misére, pour la France c’est bientot !

    • CREOFF dit :

      les Algériens ont demandé à rentrer dans les BRICS et leur armée est équipée par Moscou tandis que les Marocains sont armés et financés par ISRAEL. Belles bagarres en perpective ou une révolution colorée dans notre beau pays…

  3. Hadrien Lemur dit :

    Quelques jolis court-métrages, bientôt disponibles en langue Française sous-titré avec quelques projections déjà disponible dans nos grande citées. Bienvenu dans l’Europe du vivre ensemble.
    Pour les spectateurs insouciants que nous sommes c’est gratuit mais la lourde facture ne tardera pas.

  4. Gillic dit :

    Ha, les joies du vivre ensemble à la mode rosbeefs !!!!

  5. Yo dit :

    L’expulsion automatique doit être la règle partout en Europe. On ne peut accepter que des étrangers qui se sont invités sur notre sol viennent en plus régler leurs vieilles querelles moyenâgeuses à coup de machette.

  6. patphil dit :

    le vivre ensemble!!! donc revenons en à des solutions basiques, simplistes, expulsion de tout étranger fauteur de trouble

  7. alienor dit :

    le plan de davos avance lentement mais sûrement, extinction des Blancs…..youpi :-(

  8. CREOFF dit :

    solution simple à tous les conflits importés par les migrants: renvoyer chez eux avec leurs familles tous ceux qui s’impliquent dans des conflits qui n’ont rien à voir avec leur pays d’accueil. C’est la seule façon de refaire une communauté soudée par ses interets et ses projets nationaux.

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