Dans cette période de changements profonds, certains événements paraissant -à-priori- non reliés entre eux peuvent néanmoins être des témoins, voire des balises, de ce changement qui s’opère d’une façon lente, mais continue, de la géopolitique de la planète.
La tentation est forte, pour les gens des médias, toujours en quête de titres accrocheurs, de voir dans l’actualité leur cause unique. C’est notamment le cas de la rencontre Chine-Russie qui se déroule actuellement en Ouzbékistan dans le cadre plus général du groupe de Shangaï.
Pour la plupart des pays occidentaux, habitués à parler d’une seule voix pourvu qu’elle soit celle des États-Unis, cette rencontre répond au besoin incontournable qu’aurait la Russie de Vladimir Poutine d’obtenir le soutien de la Chine pour la guerre en Ukraine. L’interpréter ainsi, est certainement beaucoup trop réducteur et masque la partie immergée.
Des visées beaucoup plus larges.
Les chiffres sont simples et incontournables, même si d’aucuns aiment à les perdre de vue.
En 1970, l’Occident représentait 25% de la population mondiale et 90% du PIB mondial. Parler d’un modèle occidental se justifiait en ce sens que la richesse occidentale, due à la mise en application d’un certain nombre de concepts nés de l’après-guerre, pouvait inciter les autres pays à appliquer les mêmes concepts, qui se déclinaient sur les plans économique, financier et politique.
En 2022, l’Occident ne représente plus que 12,5% de l’Humanité et seulement 45% du PIB.
Entre temps, beaucoup de pays, après avoir été séduits par ce modèle, en sont revenus, souvent après en avoir été les victimes. Etait-il transposable et pouvait-il s’étendre à toute la planète?Dans la réalité, même les pays occidentaux n’étaient pas logés à la même enseigne. Exclusivement mis en œuvre par la puissance et le rayonnement des États-Unis, il fonctionnait à sens unique.
Quels étaient les instruments de cette puissance ?
Le premier existait à l’état latent : c’était la monnaie américaine. Avant guerre, la monnaie la plus utilisée dans le commerce international était la livre-sterling. Celle-ci n’était plus de taille à s’opposer au dollar lors des « accords de Bretton-Woods » de 1944. Contrairement à la livre, le dollar avait conservé, du moins en apparence, la parité-or, de façon à inspirer confiance. Mais il est apparût que cela n’était que transitoire, juste le temps de s’y habituer, mais que la puissance du dollar ne prendrait son essor que lorsque l’institution émettrice, la Réserve Fédérale, déciderait de mettre un terme à cette parité afin de pouvoir créer sans limite cette monnaie émise à partir de rien, donc sans valeur intrinsèque. Ceci fut réalisé en 1971.
On notera que c’est à partir des années 70 que nombre de banques centrales évoluèrent vers le modèle de la FED. Rendues indépendantes des pouvoirs politiques, elles ne pouvaient plus financer sans intérêts les déficits budgétaires, ce qui conduisit la plupart de ces pays à des endettements exponentiels, avec leurs cortèges de « mesures de rigueur » insupportables dans certains cas.
Mais le dollar a également une autre facette, celle d’être la monnaie « de réserve internationale ».
Pour cela, il doit être émis en quantité suffisante pour les besoins grandissants du commerce international. Et pour être émis, le dollar ne peut l’être que sur une émission de « bons du Trésor américain », c’est-à-dire de la dette américaine. Ainsi, cette dette américaine utilisée pour les besoins du commerce international est payée par ceux qui l’utilise, naturellement avec un taux d’intérêt fixé par la FED. Un tel système ne peut, à l’évidence, qu’enrichir ceux qui le maîtrisent et appauvrir les autres.
Le second attribut de cette puissance est l’armée américaine, dotée depuis 1945 de l’arme nucléaire.
Cette facilité à créer de la dette a permis au « complexe militaro-industriel », aujourd’hui partie intégrante de l’État Profond américain, de faire du budget militaire américain le plus important au monde, loin devant tous les autres.
2001, le début de la fin de l’hégémonie américaine
Le premier sommet de l’OCS (Organisation de Coopération de Shangaï) est née cette année là. Voici ce qu’écrit Guillaume Lagane, de la revue « Atlantico » :
« L’Organisation de coopération de Shanghaï est née dans sa forme actuelle en 2001. Elle illustre la volonté de la Chine, autour de laquelle elle a été formée, d’organiser l’Asie en écartant les Occidentaux et notamment les Etats-Unis qui venaient à l’époque d’arriver en Afghanistan. Depuis, l’OCS, qui regroupe, outre la Chine, la Russie, les puissances d’Asie centrale, l’Inde et le Pakistan s’est affirmée comme une organisation clairement dirigée contre l’Occident »
Depuis 2001, cette organisation s’est développée et regroupe de plus en plus de pays mus par cette même volonté et devient maintenant une véritable alliance anti-occidentale, pour rester vague, mais surtout anti Etat-Profond américain, qui a assujetti nombre d’entre eux par une dette inextinguible.
En 2003, l’épisode devant les Nations Unies des « armes de destruction massive » a considérablement affaibli le crédit américain, et les guerres successives du moyen-orient menées par l’armée américaine, sans l’aval des Nations Unies ont encore augmenté cette défiance.
La réunion de l’Ouzbékistan ne doit pas, à mon sens, interprétée comme liée à la guerre en Ukraine et ceux qui scrutent au microscope les attitudes respectives, pensant pouvoir en conclure ou non un rapprochement quelconque ou un renforcement des relations entre la Chine et la Russie sur cette affaire n’en perçoivent pas toute la portée.
Le dollar, atout majeur dans la main de l’État Profond
Cette guère en Ukraine, par contre, peut jouer le rôle double d’un catalyseur et d’un accélérateur. Le véritable danger pour l’État Profond n’est pas le rapport des forces militaires, mais la perte de pouvoir du dollar. Sa force tient de son double rôle de monnaie domestique et monnaie de réserve internationale, à la condition « sine qua non » d’exercer un monopole quasi-absolu sur les échanges commerciaux. L’extra-territorialité du Droit américain en est une conséquence directe, par laquelle la Justice américaine peut exercer sa pression sur des entreprises qui n’ont souvent pas d’autre choix que de se vendre aux multinationales américaines. Ce système du dollar, que les accords de Bretton Woods avait complété par le FMI et la Banque Mondiale, ont permis de contrôler l’économie et la finance planétaire. Tous les achats de produits ou denrées à l’international devant se faire en dollars, les pays acheteurs devaient se procurer des dollars en quantité suffisante pour les faire. Et le prix d’achat était fixé par la FED, conjointement au taux d’intérêt taux. Lorsqu’un pays « ne filait pas droit », on faisait s’écrouler sa monnaie en l’entraînant dans la spirale de l’inflation, provoquant les troubles sociaux et la famine. Ces pays étaient obligés de recourir à l’aide du FMI et de la Banque mondiale, qui les dépossédait littéralement de leurs actifs en les condamnant à l’asservissement.
Or, ce monopole du dollar « international » est en train d’être mis à mal par la guerre en Ukraine.
Pétrole payé en roubles, la « botte secrète » de Vladimir Poutine
On a l’impression que les sanctions à l’encontre de la Russie ont ouvert « la boîte de Pandorre »
Depuis quelques années, les transactions dans des monnaies « locales » se faisaient entre Etats, mais toute tentative de généraliser le phénomène à été « étouffé dans l’œuf » quelquefois par la force militaire. La guerre en Ukraine et les sanctions afférentes ont permis à la Russie de justifier ces transactions, du fait qu’elle n ‘avait plus accès au système SWIFT.
Or, ceci n’aurait pu prospérer sans le concours, voire la complicité, des pays acheteurs, parmi lesquels on trouve la Chine, l’Inde, l’Iran et beaucoup d’autres. Seule une partie des pays de l’Union Européenne préfère (du moins le disent-ils) se passer des produits russes plutôt que d’accepter ce paiement en roubles. Il n’échappera à personne que la plupart des pays qui ont accepté font partie du groupe de Shangaï, comme titulaires ou comme observateurs. Il faut garder présent à l’esprit que ce groupe recouvre plus de 3 milliards d’individus et, comme l’écrit Sébastien Boussois dans « La Tribune » :
« Aujourd’hui, l’OCS est la plus grande organisation régionale du monde. Le territoire total des pays appartenant à l’OCS dépasse 34 millions de km², soit plus de 60% du territoire du continent eurasien. La population totale des pays de l’OCS est de plus de 3 milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale. L’enjeu est donc de taille. Au total, la « grande famille de l’OCS », qui compte 21 pays, couvre trois continents – l’Asie, l’Europe et l’Afrique. »
Une nouvelle étape est franchie
Cette réunion, même si elle se déroule durant la guerre russo-ukrainienne, dépasse de très loin ce cadre et confirme la volonté des participants de mettre un terme a l’hégémonie de l’État Profond américain. De nombreux indices, parmi lesquels des discours officiels de plus en plus fréquents, et surtout le projet de mise en vigueur d’une nouvelle monnaie de réserve internationale dans le cadre des BRICS, montrent clairement cette intention. La réunion d’Ouzbékistan qui a donné lieu à une prise de parole du Président chinois Xi Ling Pin, fera certainement date et marquera un tournant important de la géopolitique mondiale. Il affirme clairement être, avec la Russie, les leaders de cette opération destinée à mettre un terme à ce modèle occidental globaliste qui ne correspond pas à la vision d’une majorité des peuples, sur au moins trois continents.
Personne ne peut prédire l’avenir, mais une chose paraît néanmoins certaine, c’est qu’il y aura un avant et un après. Pour paraphraser le Général de Gaulle :
« Là où il y a une volonté, il y a un chemin »
Jean Goychman
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
9 réponses à “Un autre ordre mondial en gestation ?”
§Merci de contribuer à diffuser les origines des conflits du XX ème siècle et la « guerre des monnaies » qui les sous tendent. Les peuples doivent comprendre comment ça marche afin d’ouvrir les yeux sur leur asservissement pour la prospérité de quelques uns. Car les USA et le Dollar, ce ne sont que quelques familles. N’oublions pas que la FED n’est qu’une banque privée au service de ces familles et de la prédation du monde.
D’accord avec CREOFF ,mais son affirmation sans arguments ni démonstration a peu de poids.
Pour les personnes desireuses de comprendre Stephen Mitford Goodson apporte toutes les preuves
concernant « les familles » et le role de la FED dans la predation du monde dans son livre remarquablement documenté : Histoire des Banques Centrales et de l’asservissement de l’humanité .
Indispensable pour comprendre!
Dans l’article de Jean Goychman une erreur ? je crois que ce n’est pas De Gaulle qui est à l’origine de l’expression : la ou il y a une volonté il y a un chemin mais la traduction d’une expression anglaise :
where there is a will ther is a way
Bonjour Reilhac
Notez bien que j’emploie le verbe « paraphraser » car on la prête également à Lénine, voire à Churchill (en anglais) Il me semble également, mais je n’ai pas vérifié, qu’Alain Peyrrefitte la cite dans « c’était de Gaulle »
« En 1970, l’Occident représentait 25% de la population mondiale et 90% du PIB mondial.
En 2022, l’Occident ne représente plus que 12,5% de l’Humanité et seulement 45% du PIB. »
Hé oui et ce qui nous a amené à cette dégringolade s’appelle du sabotage, du terrorisme d’état, de la haute trahison, la preuve :
Entre 1971 et 1973 :
-Début des délocalisations en pleine période de chômage de masse
-Désindustrialisation, donc transfert de technologie à nos concurrents + meurtre de notre avantage compétitif crée à la sueur des européens depuis deux siècles.
-Début de l’invasion migratoire venue d’Afrique et imposée par nos corrompus, Afrique continent le plus illettré de la planète (ONU) et continent au plus grand nombre de viols et d’homicides volontaires au monde (ONU)
-Loi du 3 janvier 1973
-Fin de l’étalon or, début du petrodollar
« L’or est le seul actif qui ne soit passif de personne » (pas argent-dette)
Comme disait JP Morgan qui n’était pas un ignorant en la matière : « L’or c’est de la monnaie le reste c’est du crédit »
-Avortement comme méthode de contraception (Loi Veil 1975) , les avortements sont immédiatement passés de 40.000/an à 250.000/an.
Et ces 250.000 correspondent pile poil au nombre d’immigrés légaux qu’on nous fait entrer chaque année. Coïncidence ?
-Le « hazard » : 1968/1973 c’est également un énorme tournant dans la création de l’e’urodictature dans le dos du populo.
Ceux qui étudient la chose savent que tout ce qui a été cité ci-dessus trouve son écho en simultané dans l’eurodictature, voir un peu avant.
Toutes ces choses nous ont été imposées par nos politichiens en toute connaissance des causes et conséquences.
Dans le cas où ils osent nier la connaissance des conséquences ce n’est pas mieux, cela signifie qu’ils sont incompétents, ignares sans aucune logique.
Dans le cas où ils nous disent qu’ils ont pris ces décisions sous la contrainte, comme « qui ne dit mot consent » cela s’appelle de la haute trahison.
Dans tous les cas tous les honneurs, titres, décorations, traitements, salaires, indemnités et retraites perçus et à percevoir sont illégitimes pour les raisons citées ci-dessus
Pour les excuses bidon c’est « No Way ! »
La chute des EUA n’est pas qu’une affaire financière et économique. D’ailleurs le dollar US se porte encore bien en dépit de l’immense quantité de dollars émis par les banquiers américains et de l’inflation actuelle qui en résulte. ( Les banquiers US sont les actionnaires de la FED, improptement dénommée Banque Fédérale ).
La chute des EUA avait été prévue par Alexis de Tocqueville dans son oeuvre » La démocratie en Amérique « . Elle a des causes politiques propres à la démocratie : le principe d’égalité a pris le dessus sur le principe de liberté. D’où le wokisme actuel, culture du nivellement, nouvelle étape pour parvenir à une totale égalité. Ce qui détruit la culture, la solidarité etc.
Deuxio : le seul moyen qui reste à l’homme de se distinguer, en démocratie, est de réussir professionnellement et d’afficher sa fortune. D’où le culte de la richesse individuelle. Et l’individualisme détruit également la société.
Nivellement et individualisme sont deux défaut majeurs de la démocratie qui condamnent ce système politique, ( l’ Amérique était le seul pays démocratique à l’époque de Tocqueville ).
Un article de la revue internet » Le Saker Francophone » explique l’analyse de Tocqueville :
https://lesakerfrancophone.fr/la-democratie-en-amerique
Quiconque a étudié le système monétaire pétrodollar et l’argent dette qui le précède et sur lequel il s’adosse sait que :
1- Le dollar, donc la monnaie occidentale (euro compris) sont des systèmes de Ponzi (pyramide de Ponzi) :
« Imaginons que quelqu’un propose un investissement à 100 % d’intérêts : vous lui donnez 10 euros, il vous en rend 20 en utilisant l’argent déposé par les clients suivants (il lui suffit d’ailleurs de proposer un rendement double des rendements connus du marché pour s’attirer de la clientèle et pour durer). Le système est viable tant que la clientèle afflue, attirée en masse par les promesses financières (et d’autant plus tentantes que les premiers investisseurs sont satisfaits et font une formidable publicité au placement). Les premiers clients, trop heureux de ce placement mirifique, replacent leur argent eux aussi, s’ajoutant à tous ceux qu’ils ont réussi à convaincre.
Le phénomène fait alors boule de neige, entretenu tant que l’argent est versé et permet de payer à 100 % les nouveaux investisseurs. L’organisateur prend une commission, bien compréhensible lorsque l’on voit les promesses qu’il fait, et qu’il tient. Le système peut durer tant que la demande suit la croissance exponentielle imposée par ce système, les clients arrivant par 2, 4, 8, 16, 32, etc. Lorsque les nouveaux arrivants se raréfient, la dynamique de la chaîne se brise, la bulle éclate : les derniers et nombreux investisseurs sont spoliés. Les rares gagnants sont ceux qui ont quitté le navire à temps (et l’organisateur s’il ne finit pas sa vie en prison…). »
2- Dans le système de Ponzi que sont l’argent dette et le pétrodollar nous en sommes à la raréfaction des clients, et pire encore la sortie de très gros clients comme la Chine et la Russie.
3- Quand un système de Ponzi éclate (bulle) nous savons que les seuls à bien s’en tirer sont les premiers à récupérer leur mise (Chine, Russie), les autres perdent tout.
Le créateur de l’arnaque s’est gavé toutes ces années, donc il a gagné et non perdu (Bernard Madoff)
NB : Comme tout dealer, Méphistophélès a offert « gratuitement » la première dose de drogue qui rend addict lors du plan Marshall, le client est piégé dès les premières doses.
Étrangeté ou justice immanente :
L’inconscient collectif charge de façon instinctive les Boomers.
La seule génération des 30 glorieuses à avoir profité du pacte avec Méphistophélès, les générations nées après 1965-1970 n’auront connu que les effets délétères et inconvénients de ce pacte Faustien.
Nous constatons dans le même temps que les seuls à voter Macron, à vouloir préserver l’euro et l’europe à tout prix, à promouvoir le « green new deal », le « great reset », à être favorables à la continuité du système Faustien sont les Boomers suivis de quelques imbéciles qui les imitent par mimétisme.
De la même façon, les Boomers et les imbéciles sont ceux qui ont chanté les louanges des délocalisations, l’immigration massive et de tout ce que les gens normaux dans leur tête déplorent.
Il n’y a pas de coïncidence.
Si nous ne sortons pas nous sommes mal… le great reset, le green new deal, sont des tentatives désespérées de création de nouvelles pyramides de Ponzi pour masquer la catastrophe de la pyramide précédente.
Une nouvelle escroquerie de l’escroc d’origine dans un seul but d’échapper à la sanction, à nos seuls frais !
Morale de l’histoire : Celui qui ne vous paye pas en or vous paye en sable de Méphistophélès, Poutine le sait parfaitement, tout comme il sait qu’avec ou sans lui nous sommes arrivés au point d’éclatement imminent du système de Ponzi. (bulle)
C’est insupportable de voir cette mode consistant à prêter aux boomers des comportements négatifs à la fois pendant les 30 » glorieuses » et maintenant par leur vote macroniste….je fais partie de ces gens qui, je cite » n’ont pas connu le chômage ( désolé ! ) ont acheté des biens immobiliers pour presque rien ( ma maison de banlieue à crédit à 12 % valait 10 Peugeot 504 soit l’équivalent de 10 SUV aujourd’hui avec un crédit aux alentours de 1% ! ) De plus il fallait passer les 2 bacs avec un coefficient de réussite loin de vos 98 % !
Plein de jaloux parlent d’une époque qu’ils n’ont même pas connue se transformant en sociologues de supermarchés…je n’ai, de plus, jamais voté Macron ni Mélanchon.
On parle de masse, de %, de généralité, on ne dis pas que 100% des boomers sont comme cela .
En autant que je sache, l’expression « where there’s a will there’s a way » a été rendue célèbre par le roi Guillaume III d’Orange (William III of Orange, 1650-1702) mais elle n’est pas de lui.