Erreur de communication ou problème technique ? Le tweet annonçant l’arrivée des premiers mâts d’éoliennes pour la baie de Saint-Brieuc a été supprimé quelques heures après avoir été posté par Elodie Calmels, directrice de la communication d’Ailes Marines.
Celle-ci annonçait pourtant que les mâts d’éoliennes qui seront installées en baie de Saint-Brieuc viennent d’arriver à Brest. Ensuite, ces derniers prendront la direction du Havre pour ensuite revenir en Bretagne et être installés en baie de Saint-Brieuc.
Brest=>Le Havre=> Saint-Brieuc : L’éolien est, selon la doxa, « écologique » mais le bilan carbone de son installation l’est, quant à lui, visiblement beaucoup moins.
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5 réponses à “Eoliennes baie de Saint-Brieuc : les premiers mâts sont arrivés à Brest !”
Tout a été dit sur ces monstres posés sur l’océan, sauf le danger qu’ils présentent pour les navigateurs.
Pêcheurs, plaisanciers, caboteurs vont trouver en pleine mer des obstacles jusqu’alors inimaginables. Comment éviter ces zônes de risque en cas de difficultés, surtout par gros temps ?
Tout navigateur se pose ces questions.
Bizaremment, on n’entend rien concernant ce danger : silence des médias ou bien les capitaines seraient acquis à la « transition énergétique » ? Nos impôts vont gaver les pêcheurs d’indemnités, mais les plaisanciers trouveront sur la mer des écueils qui pourront les noyer.
Bonjour, le tweet est bien présent sur twitter. Je vous invite à vérifier vos sources. De plus, il parait logique que tous les ports n’ont pas les structures nécessaires à la construction des éoliennes. Selon votre article, on conclue que pour éviter l’emprunte carbone des transports, il faudrait construire sur site (donc dans la baie de St-Brieuc), mais quid de l’emprunte carbone du chantier de construction de l’atelier et quid de la main d’œuvre nécessaire si les éoliennes avaient été construites là-bas ?
Encore une fois, beaucoup de critiques mais peu de solutions…
Signé : une fervente écologiste qui sait qu’on ne fait pas d’omelettes sans casser des oeufs.
Toujours la même attitude écolo irresponsable à tout prix:” l’empreinte carbone” est inexistante à Brest ou au Havre ? et les grandes distances en cargo sont parcourues à la voile ?..et ça vous déplairait tant que ça qu’il y ait quelques emplois créés à Saint Brieuc, au lieu d’enrichir des sociétés espagnoles ou autres ?
Combien coûte l’électricité des éoliennes en mer ? Entre 220 € et 300 € le MWh selon contrat entre l’État français et le promoteur éolien le plus souvent étranger ( allemand, danois, canadien, espagnol, chinois…). À comparer au tarif de l’électricité conventionnelle qui est de 50 € le MWh.
Une belle €scroquerie payée par le consommateur pour la poche de privés à qui on déroule le tapis rouge, pour « Sauver le Climat ». €scroquerie d’envergure qui met en danger non seulement les porte-monnaie mais aussi la balance commerciale de la France, privée désormais de 50% de son nucléaire. Ajoutez à cela que l’État français a décidé pour les 20 années à venir d’octroyer généreusement, avec l’argent public, une aide de 150 milliards d’Euros à la filière , à raison de 7.5 milliards par an. Aide non remboursable évidemment, c’est cadeau de l’Etat…
Et tous ces incapables et incompétents (trop souvent intéressés) qui tiennent les manettes de l’Energie et de l’Ecologie, nous demandent de faire des efforts pour économiser, quitte à couper le chauffage cet hiver…
Pauvre France entre les mains des €scrocs de l’Energie et des Khmers Verts.
L’ÉOLIEN AUX MAINS DES LOBBIES JUSQUE DANS LE MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE
L’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE) est supposé coordonner les politiques franco-allemandes. À cet effet, il tient ses bureaux dans les locaux même du ministère et il est financé pour plus d’un tiers par celui-ci.
Or, son comité de pilotage est composé des quatre syndicats d’EnR franco-allemands et nombre des autres membres ont des intérêts particuliers dans ce secteur.
Par ailleurs, le rapport franco-allemand AGORA IDDRI (« L’Energiewende et la transition énergétique à l’horizon 2030 ») indique que
« […] si des capacités nucléaires sont retirées du mix français, la compétitivité des centrales à charbon maintenues dans le système en Allemagne est améliorée.
L’Allemagne aurait donc doublement intérêt à ce que la France renforce ses capacités de production d’énergie éolienne car elle compte de nombreuses entreprises dans ce secteur et que la baisse des capacités nucléaires françaises rendrait plus compétitives les centrales à charbon et donc leur maintien en Allemagne.[…] ».
( Extrait de : « Question écrite de Madame Anne-Catherine Loisier, sénatrice de Côte d’Or, 27 décembre 2018 »)
C’est EDIFIANT !…
Voici la liste officielle des membres du comité de pilotage de l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE), hébergés au ministère français de l’écologie et payés avec l’argent public.
Michel Béna, RTE, Gestionnaire du réseau français
Cécile Maisonneuve-Cado, ENERCON (Fabricant d’éoliennes en Allemagne)
Anne-Catherine de Tourtier, NORDEX (Fabricant d’éoliennes en Allemagne)
Frédéric Petit, SIEMENS (Fabricant d’éoliennes en Allemagne)
Vincent Masureel, ENERTRAG (Groupe allemand de production d’électricité renouvelable)
Wolfram Vogel, EPEX SPOT (Bourse européenne du MWh)
Anouk Darcet-Felgen, BMH AVOCATS (Cabinet d’avocats droit fiscal international)
Philippe Etur, VALOREM (Groupe français d’implantation d’éoliennes et de photovoltaïque)
Roy Mahfouz, H2AIR (Construction et exploitation de parcs éoliens)
H. Robert Conrad, P&T TECHNOLOGIE (Bureau d’études développement construction gestion de parcs éoliens)
Reinhold Buttgereit, TRANSNET BW (Gestionnaire de réseau allemand)
Olivier Lauras, SENVION (Société allemande vente et production d’éoliennes)
Lars Quandel, HSH NORDBANK (Banque allemande)
Matej Lednicky, KGAL INVESTMENT MANAGEMENT (Fonds d’investissement allemand, dont 2,5 Md€ EnR)