Le bimestriel édité par le Département des Côtes d’Armor fait la promotion des migrants « mineurs non accompagnés » dans son dernier numéro. Mais omet de préciser que la prise en charge de ces immigrés coûte plus de 8 millions d’euros par an à la collectivité.
Côtes d’Armor : le magazine du Département fait l’éloge des migrants « mineurs »
En matière de propagande visant à promouvoir l’immigration d’origine extra-européenne, la presse mainstream française dispose de sérieux concurrents en Bretagne : les publications des Conseils départementaux ne sont, en effet, pas en reste !
Dernier exemple en date, Côtes d’Armor Magazine, le journal bimestriel du Conseil départemental, tiré à plus de 300 000 exemplaires et distribué « gratuitement » aux habitants, fait l’éloge de « mineurs non accompagnés » (MNA) dans son numéro de septembre-octobre 2022.
Intitulé « 15 jeunes peignent l’espoir et la solidarité », l’article occupant une double page au cœur de la publication enchaîne, avec un ton confondant de niaiserie, tous les poncifs visant à convaincre les contribuables costarmoricains de la nécessité de la prise en charge financière de ces migrants « mineurs » par le Département.
Cette fois, il est question de vanter les talents artistiques de 15 de ces extra-Européens qui ont participé au mois de juin dernier à un atelier d’art plastique à l’initiative du Conseil départemental à la Maison des associations de Saint-Brieuc. Un lieu qui vit, lui aussi, sur fonds publics…
Peu importe, François de Martel, le directeur des mineurs non accompagnés au Département en est convaincu : « Cet atelier d’arts plastiques est une nouveauté, il semble être un outil efficace pour faciliter leur intégration ». Nous apprenons ainsi au fil des lignes que les deux toiles de 1 m sur 1 m 20 peintes par les migrants seront exposées dans les locaux du Conseil départemental à l’automne.
183 mineurs pris en charge… et 8 millions d’euros dépensés
Toutefois, loin de seulement proposer des après-midi artistiques à 15 migrants, le Département des Côtes d’Armor a actuellement à sa charge 183 « mineurs » étrangers. Aussi, Côtes d’Armor Magazine avance quelques explications quant à leur présence en terre bretonne, les derniers arrivés ayant fui « le Mali, le Bangladesh, ou encore la Guinée » pour des raisons « géopolitiques, culturelles, familiales ou socio-économiques ». Nous voilà loin des « réfugiés de guerre » que la presse française évoquait en boucle lors de la crise migratoire de 2015…
De plus, il est à noter que ce sont pas moins de 20 professionnels (éducateurs, personnel administratif, infirmière, animateur sportif) qui sont employés par le Département des Côtes d’Armor pour encadrer ces migrants « mineurs non accompagnés ». Des professionnels aussi rémunérés par l’argent des contribuables.
Concernant ces dépenses engendrées par l’accueil de ces immigrés aux frais du Conseil départemental, l’intervention d’Alain Cadec, sénateur des Côtes d’Armor ayant auparavant présidé ce dernier de 2015 à 2020, lors d’un débat sur les « mineurs non accompagnés » au Sénat le 9 février 2021 révèle largement la gabegie :
« Deux milliards d’euros, c’est le coût annuel de la prise en charge des MNA par les départements : 50 000 euros par an et par mineur en 2020. Le nombre de ces jeunes a triplé entre 2016 et 2018 et les services départementaux doivent s’organiser dans l’urgence.
Les Côtes d’Armor par exemple dépensaient 2,5 millions d’euros pour les MNA en 2016, mais 8 millions aujourd’hui ! L’État ne compense pas tout : il apporte 141 millions d’euros pour des besoins évalués à 2 milliards… Chaque département se voit imposer un pourcentage de mineurs – parfois majeurs – à accueillir. »
Cinderella Bernard, une vice-présidente « loin d’être dans une logique comptable »
Pour compléter le tableau, l’article de Côtes d’Armor Magazine se termine par une interview de Cinderella Bernard, vice-présidente du Département délégué à l’Enfance et à la Famille.
Là encore, le propos est davantage digne d’une porte-parole d’une ONG pro-migrants que d’une membre de l’exécutif d’un Conseil départemental. Au sujet des migrants « mineurs non accompagnés », Cinderella Bernard déclare porter sur eux « un regard naturellement bienveillant ». Des extra-Européens entretenus aux frais des Costarmoricains que la vice-présidente présente comme « riches des valeurs d’entraide et de solidarité qui les animent ». Quelques exceptions semblent toutefois échapper à la règle…
Puis, face aux préjugés dont pourraient faire l’objet ces immigrés, Cinderella Bernard souhaite « casser ces idées fausses ». « Le solde migratoire est quasi nul en France », ajoute-t-elle.
Pire, selon cette dernière, « les droits des étrangers sont bien en deça des droits français, la réalité est que nous faisons face à une crise de l’accueil ».
Cependant, dans les Côtes d’Armor, ces étrangers peuvent se rassurer, la vice-présidente du Département délégué à l’Enfance à la Famille a le portefeuille tout aussi à gauche que le cœur : « Notre Direction des mineurs non accompagnés est composée de personnes d’une grande humanité qui, loin d’être dans une logique comptable, agissent au quotidien, sur le terrain, pour s’assurer que le jeune puisse trouver des leviers pour s’intégrer ».
Mais mépriser les notions élémentaires de comptabilité lorsque l’on a en charge la bonne gestion budgétaire d’une collectivité pourrait s’avérer être un mauvais choix à l’avenir…
Crédit photo : capture Côtes d’Armor magazine (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
8 réponses à “Côtes d’Armor Magazine. Le Département fait la promotion des migrants « mineurs »… coûtant 8 millions d’euros par an aux Bretons”
Bah, comme la majorité des Bretons ont veauté et reveauté pour macron, ils devraient être ravis de contribuer â l’enrichissement de la France par une immigration jeune et solude de surcroît, futurs ingénieurs, prix Nobel des sciences quantiques ou économiques, diplômés des grandes écoles – ce qui ne devrait pas être trop difficile vu le niveau demandé – je conclus donc que cette majorité-là n’en est que trop heureuse. Non ?
Et le regard bienveillant pour les SDF costarmoricains qui vont déguster cet hiver faute de bobos gauchos qui n’ont même pas un coup de cil pour eux . Ces 8 millions d’euros auraient pu épargner à des familles bretonnes dans un extrême besoin de se retrouver à la rue. Le pire arrive et personne ne s’en aperçoit .
Réflexion : donnerions nous la préférence de nourrir et vêtir les enfants de nos voisins plutôt que les nôtres ?
Nous pouvons à titre humanitaire accorder le gîte et le couvert à ces migrants, mais seulement le temps de les reconduire d’où ils viennent.
Les devoirs et les responsabilités vis à vis d’eux incombent à leurs familles et à leurs gouvernements d’origine et à personne d’autre.
Nous ne pouvons pas nous substituer à la mal-gouvernance et aux dysfonctionnements de cultures étrangères à la nôtre et infiniment plus nombreuses. Nous ne le devons pas non plus au prétexte que certains ont réussi à franchir nos frontières.
Quand nos politiques le font, c’est au détriment des français et contre leur avis. La majorité de ces français n’a cependant toujours pas compris que son vote contribue à la submersion migratoire.
Les gauchistes sont très »généreux » avec les sous des autres, en particulier les sous des »Français » moyens!…ces »Français » moyens sont »obligés » de donner leur argent à des »clandestins » musulmans…ces musulmans qui ont chassé TOUS les non-musulmans de leur pays natal! En 1962:les gauchistes n’étaient pas aussi accueillants envers les »Français » qui fuyaient les égorgeurs du F.L.N….ces »Français » que les gauchistes voulaient »jeter à la mer »!…
La Bretagne, par son vote, est devenue un territoire macroniste donc, elle doit assumer toutes les décisions les plus aberrantes de ce gouvernement sans broncher !
heureux votants qui peuvent apprécier les résultats
8 millions ce chiffre est inconcevable, car comment dépenser 50.000 euros en une année pour s’occuper d’un MNA ? Soit plus de 4.000 eutos par mois : c’est impossible.
Logé, nourri, vêtu, soigné, formé, même avec des loisirs généreux, un mineur français FDS ne coûte évidemment pas tant. Alors que consomment ils en plus un logement en hôtel ***, des voyages à Tahiti, des escort girls ?
Il y a forcément des profiteurs qui se sucrent au passage. Une enquête journalistique à venir ?
J’oubliai : félicitations pour cet article avec
les coupures de cette publication pourrie du département.