Les organisations gauchistes bretonnes vendraient parent 1 et parent 2 pour avoir une place dans une manifestation de la CGT ou de la Fédération Anarchiste. C’est dans leur ADN ! Tel des chiens de Pavlov élevés à Rennes 2, ces « révolutionnaires » ont éternellement peur d’être taxés de « fascistes » par l’extrême-gauche française. Partant, ils multiplient les signes de soumission pour faire partie de la grande famille de l’ultra-gauche française. Jusqu’à se déculotter en permanence et en faire des tonnes dans « l’antifascisme » de bistrot.
Le 10 septembre, les militants bretons de gauche, regroupés dans le collectif « Un ti da bep hini » ont donc programmé des manifestations à Vannes, Douarnenez et Lannion pour dénoncer la hausse des prix de l’immobilier et l’absence de logement pour les plus modestes. Mais l’une des organisations, Dispac’h, annonce la couleur de ce rassemblement :
📆✊ Samedi 10 septembre manifestation pour le logement en #Bretagne à #Vannes organisée par la coordination Un Ti Da Bep Hini
L'occasion de rappeler le point 8 des 13 propositions de la coordination : 👇 pic.twitter.com/hYiYFd5uXy— Dispac'h (@Dispach_bzh) September 4, 2022
A une manifestation pour dénoncer l’absence de logement pour les Bretons, Dispac’h demande à ce qu’il y ait encore plus d’immigrés….qui occupent eux-mêmes des logements. Psychiatrique ! Avec un petit clin d’oeil aux « antifascistes » à la fin bien entendu. Le but de ce tweet est d’en faire des gigatonnes pour prouver aux « camarades » de la Fédération Anarchiste ou du PCF que les militants bretons sont capables de faire le ménage et d’interdire à « l’estréme-droate » de venir aux manifestations « bretonnes ». Risible, surtout quand on connaît le gabarit moyen des jeunes gardes ruz ha du en question !
Mais le qualificatif « d’estréme-droate » s’étend même au débonnaire Parti Breton désormais. Autant comme les gauchistes bretons ne rechignent pas à défiler auprès des centristes du PB lors des manifestations pour la Réunification ou pour la langue bretonne, autant comme ces manifestations pour le logement sont strictement « gauchistes friendly », le Parti Breton n’ayant pas eu le droit de s’associer à l’appel. Comme un club privé de gauche en somme ! Là encore, il s’agit d’éviter aux « camarades » des partis de gauche français d’avoir à côtoyer de sinistres personnages. Le porte-parole du PB, Joannic Martin, serait peut-être venu en cravate par exemple, ce qui ne cadre pas avec le code de bienséance des manifs gauchistes…
Le pire est que tout ce petit monde se côtoie dans la vraie vie, au sein des écoles bilingues ou dans le milieu associatif et ce, sans aucun problème, mais la peur panique d’un gauchiste breton est qu’un type en chemise porteur d’un calicot « Parti Breton » vienne le saluer alors même qu’il défile à côté d’un chevelu d’Alternative Libertaire.
Avant d’arracher une quelconque liberté politique pour la Bretagne, les militants bretons devront déjà apprendre à être libres dans leur tête et ça ce n’est pas gagné…
A-S Hamon
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