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Rentrée universitaire. Le surnombre d’étudiants dans des voies de garage et l’UNEF, causes principales de la précarité étudiante ? [L’Agora]

Depuis plusieurs jours, sur les plateaux TV, défilent les responsables du syndicat gauchiste UNEF (qui n’a aucune légitimité chez les étudiants il faut le rappeler, puisque les élections étudiantes n’attirent personne) qui viennent expliquer à la terre entière que les étudiants vivraient dans des conditions de précarité proches de Germinal. Si effectivement, il y a une paupérisation d’une partie des étudiants (au même titre que du reste de la société française), plutôt que de réclamer sans arrêt une augmentation des bourses et des aides (donc en réalité de demander à l’ensemble des contribuables de payer toujours plus d’impôts, de charges, de taxes), peut-être faudrait-il s’interroger sur les causes principales de cette précarisation étudiante…Personnellement, j’en vois deux : d’une part, le surnombre d’étudiants, et notamment dans des voies de garage. D’autre part, l’immigration, et les étudiants étrangers, qui font de l’ombre aux étudiants autochtones en matière de logement, mais aussi de bourses.

Le surnombre d’étudiants empruntant des voies de garage est sans doute l’une des causes principales de la précarisation étudiante. Ils sont des milliers chaque année, puisque le taux de réussite global au baccalauréat atteint 91,1 % après le rattrapage, à vouloir absolument poursuivre des études à l’Université, dans des domaines aussi peu porteurs professionnellement que la sociologie, les sciences de l’éducation, la psychologie, certaines sciences humaines…

Donc forcément, puisque depuis des années, des décennies, l’Education nationale fait en sorte de pousser un maximum de jeunes de plus en plus tard dans les études en bradant les diplômes (d’abord le Brevet, puis le Baccalauréat désormais), c’est l’embouteillage dans toutes les facultés de France. Et un avenir qui s’assombrit pour une partie de ces étudiants qui, au bout d’une année, ou même de deux ou trois pour certains, comprennent qu’ils n’obtiendront rien dans un système universitaire qui n’est pas fait pour eux. Et c’est 1,2,3 années, outre le fait de leur avoir souvent fait perdre leur temps, ont coûté cher à la collectivité, et ont pénalisé d’autres étudiants qui avaient sans doute plus le potentiel pour faire de longues études universitaires mais qui ont sacrément galéré financièrement parce qu’il fallait bien partager les bourses, y compris avec l’étudiant pour la troisième fois en première année de psycho, ou avec « l’étudiant syndicaliste » (ils sont pléthores à Rennes 2), que l’on peut recroiser sur le campus de la faculté y compris dix ans après avoir terminé ses propres études. Caricature ? Un peu, mais pas tant que cela.

A cet embouteillage provoqué par une arrivée massive de bacheliers pensant, puisqu’on les persuade qu’ils sont rois depuis tout petit, qu’ils ont tous vocation à finir avec un master ou un doctorat, s’ajoute un complément : les étudiants étrangers. Certains vrais étudiants, d’autres profitant de ce statut pour venir s’installer en France sans y avoir été invités. Le fait est que eux aussi, pour certains, bénéficient de logements étudiants. De bourses même pour d’autres. Et que de facto, si ils en bénéficient, cela ne bénéficie pas aux étudiants autochtones. Ainsi, un gamin qui vient de terminer son baccalauréat à Loudéac, peut se retrouver sans logement universitaire à Villejean, notamment pour cette raison, alors même que, sur sa terre, il devrait être prioritaire.

Alors quelles solutions contre la précarité étudiante ?

La première serait déjà de limiter drastiquement, via un concours d’entrée à l’Université, le nombre d’étudiants. A chaque matière, à chaque discipline, ses besoins et ses capacités. Et cela en attendant de réformer radicalement l’Education nationale pour stopper la folle idée selon laquelle 90 ou 95% d’une classe d’âge devrait, moyennant nivellement par le bas, accéder au diplôme du baccalauréat.

En 2020-2021, 1 650 000 étudiants étaient inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM. Divisez ce chiffre par 2, et vous mettez fin aux embouteillages dans les cités universitaires, tout en pouvant doubler les bourses des étudiants, sans prendre un centime supplémentaire aux contribuables. La France accueillait 365.000 étudiants étrangers, selon des chiffres Campus France de 2021, soit une progression de 30 % depuis 2010. Là encore, divisez par deux ou trois, ou demandez aux pays qui envoient leurs étudiants de prendre en charge logement et études, et vous obtenez de la place, et plus de moyens, pour nos étudiants autochtones.

La précarité étudiante telle qu’elle est évoqué par les syndicalistes gauchistes de l’UNEF n’est que le résultat de décennies de destruction méthodique de notre société occidentale et de notre système éducatif. Destruction dont l’UNEF et leurs amis politique portent, depuis des décennies, en grande partie la responsabilité.

Quand vous entendez parler de précarité étudiante à la télévision, de la part de ces gens là, dites vous bien une chose : ils ne font pas partie de la solution, mais bien du problème.

Julien Dir.

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

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7 réponses à “Rentrée universitaire. Le surnombre d’étudiants dans des voies de garage et l’UNEF, causes principales de la précarité étudiante ? [L’Agora]”

  1. Yvette Prétet dit :

    L’UNEF se moque pas mal des étudiants! Comme toutes les associations gauchistes, elle ne pense qu’à rouspéter pour faire le  »buzz »…comme fait le  »syndicat » de la C.G.T….dont les dockers jetaient les objets précieux des non-musulmans dans les eaux du port de Marseille, en 1962..La présidente de l’UNEF est musulmane!.. Est-ce que dans les  »pays musulmans » la présidente du syndicat étudiant est non-musulmane? Cette présidente s’est même présentée  »voilée » à une réunion…et les gauchistes qui sont, soi-disant, pour l’égalité des hommes et des femmes, n’ont pas trouvé à redire!

  2. Gillic dit :

    Vouloir faire des études supérieures lorsque l’on est à peine capable de faitre une dissertation niveau BEPC s’il y en a encore de nos jours, voilà où est le problème !!! Ha, c’ est vrai, la plupart de ces étudiants se lancent dans la sociologie et autres dérivés sans débouchés hormis polluer les écrans télé et les radios qui périclitent !!!!!

  3. conrad hausmann dit :

    En Suisse il n’ y a pas d’UNEF, mais le problème est le mème. Mais le monde politique socialo-écolo va toujours préférer les sciences molles aux sciences expérimentales et exacte…

  4. Le Polygraphe dit :

    -« Ils sont des milliers chaque année, puisque le taux de réussite global au baccalauréat atteint 91,1 % après le rattrapage, à vouloir absolument poursuivre des études à l’Université, dans des domaines aussi peu porteurs professionnellement que la sociologie, les sciences de l’éducation, la psychologie, certaines sciences humaines… »

    Oui mais ils savent qu’avec la discrimination positive liée au pays d’origine extra-européen + la promotion du gauchisme qui sauve les jeunes blancs « bienpensants » : On leur trouvera une place coûte que coûte, peu importe leur formation d’origine.

    Au pire en parfaites jeunesses Staliniennes ils feront du fact-checking, du journalisme mainstream, seront salariés d’une association ou deviendront fonctionnaires par promo « bienpensants ».

  5. Pschitt dit :

    Le système universitaire français est terriblement conservateur. Il tente de maintenir un système dans lequel tout bachelier pourrait librement suivre la formation universitaire de son choix. Ce n’est pas jouable quand tout le monde obtient le bac. Mais le dirigisme de l’Etat n’est pas plus efficace. On voit par exemple aujourd’hui le résultat dramatique d’un numerus clausus trop étroit pour les études médicales il y a vingt ans. La répartition de la pénurie via Parcours Sup multiplie les frustrations et les injustices. Il vaudrait mieux un régime de liberté : études payantes, chaque établissement étant maître de son budget et de ses admissions, et facilités d’emprunt afin que les étudiants puissent eux-mêmes financer leurs études rétroactivement par leurs remboursements, une fois entrés dans la vie active. Chacun prendrait ainsi ses responsabilités. Certes, chercher à étudier au-dessus de ses capacités coûterait cher — mais c’est déjà le cas de toute manière, et il n’est pas normal que le coût de ce genre d’erreur individuelle soit assumé, comme aujourd’hui, par la collectivité.

  6. Yvette Prétet dit :

    Je suis d’accord avec Gillic…Le baccalauréat actuel n’a aucune valeur parce qu’il est donné A TOUT LE MONDE(très peu d’élèves échouent au baccalauréat)…ces soi-disant  »bacheliers » vont ensuite en Faculté, ils ont une chambre à la Cité Universitaire et une bourse.. ils prennent la place, aussi bien en faculté qu’à la Cité U, des étudiants qui méritent d’y aller, puis ils seront  »au chômage »…Je ne parle pas des élèves qui ont réussi au baccalauréat avec des mentions…mais le baccalauréat actuel a été dévalué par  »la gauche » et son ministre de l’Education Nationale de l’époque, Laurent Fabius ,qui disait  »qu’il faut que 95% d’une classe d’âge obtiennent le baccalauréat »…

  7. patphil dit :

    je me suis inscrit en fac en 1968/69, la moitié de l’amphi a disparu à noël ! surement près avoir compris qu’ils s’étaient fourvoyés. mon fils s’est inscrit en fac d’économie, beaucoup de ses camarades y étaient admis sans avoir eu la moyenne au bac dans cette discipline

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