Du reggae, des rastas blancs et des gauchistes trentenaires/quadras venus chanter leur passion pour la Jamaïque et le métissage pendant quatre jours : sur le papier, la cinquième édition du No Logo BZH collait parfaitement aux clichés du festival breton moyen. Ne manquaient plus que les dealers parisiens venus vendre de la drogue aux festivaliers…
Deux « Parisiens » jugés pour trafic de drogue au festival No Logo BZH
Ce festival No Logo BZH avait lieu cette année du 11 au 14 août 2022 au Fort de Saint Père, à quelques kilomètres au sud de Saint-Malo. Et, compte tenu du profil du public se rendant à un festival de reggae « et de musiques du monde », en Bretagne de surcroît, certains trafiquants de drogue ont senti qu’il y avait des affaires à réaliser avec les quelques 36 000 festivaliers présents sur les quatre journées.
Le 11 août, premier jour du festival, plusieurs individus seront repérés par les gendarmes alors qu’ils vendaient des stupéfiants sur le camping et les parkings de l’événement. La maréchaussée procèdera le lendemain à l’interpellation de deux individus âgés de 26 et 38 ans.
La suite de l’histoire ne réserve guère de surprise : 884 g de cannabis, , 49,6 grammes de cocaïne et 500 euros en liquide sont découverts dans le véhicule du plus âgé. Les gendarmes saisissent également 72 g de cannabis dans la tente de son acolyte.
Quelques jours plus tard, mardi 16 août, les deux larrons étaient présentés en comparution immédiate devant le tribunal de Saint-Malo afin d’être jugés pour leur implication dans la vente et la consommation de produits stupéfiants en récidive lors du festival No Logo BZH.
Matino Masso et Abdou Sambou condamnés par le tribunal de Saint-Malo
À la barre, l’argumentaire des deux prévenus est lui aussi très convenu : ne se connaissant pas, ils déclarent que les produits stupéfiants saisis par les gendarmes ne leur appartiennent pas. Quant à la vente de drogue, ils réfutent en indiquant n’être que des consommateurs.
Un peu plus tard, l’homme de 38 ans reconnaît seulement la vente de 20 g de cannabis afin de faire face à un manque d’argent en raison de problèmes de santé. Concernant sa présence dans la région malouine, il explique avoir pris la route depuis Paris avec six autres personnes à bord de deux voitures. L’individu est par ailleurs fraîchement sorti de prison, cumulant déjà 24 condamnations.
À l’issue de l’audience, l’homme de 38 ans, un dénommé Matino Masso, est condamné à douze mois de prison ferme. En ce qui concerne le deuxième prévenu, Abdou Sambou, il écope pour sa part de quatre mois de prison ferme. Une peine à laquelle viennent s’ajouter huit mois de sursis révoqués issus d’une condamnation précédente pour celui qui résidait dans un foyer à Paris.
Replacés en détention à la sortie du tribunal, les deux individus se sont vus également interdits de paraître dans les départements de l’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor durant trois ans. Mais les consommateurs « bretons » de cocaïne et de cannabis peuvent se rassurer : nul doute que ces deux « Parisiens » privés de séjour dans la région seront remplacés au pied levé l’année prochaine par des compatriotes au profil similaire…
Crédit photo : Pxhere (CC0 Public Domain) (photo d’illustration)
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6 réponses à “Saint-Malo. Du reggae, des « petits Blancs » et des dealers parisiens : comme un air de déjà vu au festival No Logo BZH [Vidéo]”
Super festival au nom veau musical .on peut aimer le reggae et ne pas fumer .ne pas consommer de drogue
Obligés d’user de psychotropes pour supporter cette musique de dégénérés, le reggae…
A chier.
vendre de la drogue en toute impunité
Votre article n’est pas à la hauteur de ce festival, mère de famille je suis venu avec mes enfants 9ans et 17 ans, sans alcools sans fumée et nous avons passé de très bonnes soirées. La musiques a été extraordinaires, une bonnes ambiance, certe ,beaucoup de jeunes un peu éméchés et alors ! Aucune agressivité ! BRAVO NOLOGO ET MERCI !
Merci pour votre commentaire. Le seul article qui apparaît dans le moteur de recherche du site sur le festival… Breizh infos ne semble pas connaître ce festival car pour information des personnes de toutes origines et de toutes couleurs viennent au No Logo BZH, un festival sans subvention ni sponsor.
Mesdames, Messieurs les journalistes, n’hésitez pas à leur demander une accréditation pour l’an prochain afin de découvrir le festival car fort heureusement il y a beaucoup de points positifs et pas seulement ce que vous pointez du doigt.
Bonjour,
Merci pour votre article. Le seul qui apparaît dans votre moteur de recherche. Vous ne semblez pas connaître notre festival car pour votre information des personnes de toutes origines et de toutes couleurs viennent au No Logo BZH, un festival sans subvention ni sponsor.
N’hésitez pas à nous demandez une accréditation pour l’an prochain afin de découvrir le festival car fort heureusement il y a beaucoup de points positifs et pas seulement ce que vous pointez du doigt.
Cordialement.
La direction du festival