La 37e fusillade depuis le début de l’année – sans compter les histoires de couple et autres gens qui viennent s’expliquer fusil à la main – a eu lieu aux Dervallières ce 12 juillet vers 22h30. Les précédents épisodes avaient eu lieu boulevard de la Fraternité (34e), rue Samuel de Champlain (35e) et avenue de la Grive (36e), ce dernier entre gitans.
Le 12 juillet, donc, un scooter avec deux hommes dessus a fait irruption au 38, rue Watteau, derrière le building, sur un point de deal démantelé trois semaines auparavant et qui venait d’être repris ; plusieurs coups de feu ont été tirés, et un jeune homme de 19 ans blessé à la main – les policiers l’ont retrouvé rue Louis le Nain et l’ont expédié à la clinique de la main. Des étuis de calibre 9 mm ont été trouvés sur place.
Un roi des Dervallières condamné à 18 ans aux assises pour une fusillade
Pour rappel, le 21 juin dernier, un nantais et un choletais âgés de 34 et 35 ans ont été interpellés dans un camping de Cholet – ils sont suspectés, par la police, d’être les organisateurs du point de deal au 38, rue Watteau, qui générerait 10.000 euros de bénéfice par jour. En perquisition, deux armes de guerres dont un Famas, deux autres armes, des munitions, 8000 € en espèce, 3.3 kilos d’héroïne, 4 kilos de cannabis et 680 grammes de cocaïne ont été trouvés.
Le « nantais », Bilal Benyoucef, est originaire des Dervallières et a un casier judiciaire impressionnant avec 24 condamnations entre 2003 et 2018, mais jamais pour stupéfiants. Le 28 avril dernier il a été condamné aux assises à 18 ans de réclusion criminelle pour tentative d’assassinat et des menaces de mort – il avait fait feu avec un fusil en janvier 2019 à douze reprises sur la maison de quartier des Dervallières où une famille d’origine camerounaise organisait une veillée funèbre.
Des « menaces à caractère racial » auraient aussi été proférées par le tireur et son passager, alcoolisés. A l’époque, le tireur prend la fuite, mais le passager, Achraf Chafira, 35 ans, ancien entrepreneur en bâtiment condamné plusieurs fois pour violences, est rattrapé par des invités et remis aux policiers.
Le gérant du point de deal a reconnu avoir ramené du nord de la France ou de Dreux, ces 8 derniers mois, 240 kilos (!) d’héroïne, 10 kilos de cocaine et des armes – visiblement, personne ne compte plus la résine de cannabis. Quant aux dealers, ils venaient de la région parisienne ou de la Normandie, recrutés pour un jour ou quelques semaines.
Par ailleurs, le 11 juillet vers 15h les deux occupants espagnols d’une voiture ont été contrôlés au sud de Nantes avec 53.000 euros cachés sous les sièges, suite à un contrôle des Douanes aux Sorinières. Les deux hommes ont été déférés le 13 juillet et sont convoqués en correctionnelle le 12 septembre prochain pour blanchiment.
Louis Moulin
Crédit photos : DR
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5 réponses à “Déjà 37 fusillades à Nantes en six mois, 4 en 10 jours”
Tant que l’on aura au pouvoir des personnages comme les présidents depuis Chirac, et mis en place par la hiligarchie Americaine le problème ne fera qu’empirer.
La seule solution ne passera pas par les urnes mais la révolution pacifique du peuple.
Le ministre vous l’a dit : » L’insécurité, c’est juste un sentiment » !
Et c’est faux que la France est devenue un coupe-gorge…
il faut bien que les djeunes des quartchiers défendent leur biftèck , le rsa ne leur suffit pas
Les politiques nationaux Macron en tête nient la réalité .Les élus locaux gauchos troskos ecolos sont dans le déni puisqu’ils encouragent l’mmigration et veulent désarmer la police.Imaginons au passage ce que serait la situation s’ils arrivaient a leur fin. Il faudrait peut-être s’attaquer aussi aux consommateurs, les dealers ne sont pas la par hasard.Il faudrait aussi mettre les bobos devant leur responsabilité.