Tout d’abord, des excuses à nos lecteurs passionnés du Tour de France qui n’ont pas eu le compte rendu quotidien depuis quelques jours. Pour la suite, après l’exploit de Jonas Vingegaard dans le Granon, mercredi 13 juillet, voici que le 14 juillet a accouché non pas d’une grande étape (on se serait cru revenu aux pires heures des années 2000 niveau gestion de course) mais d’une chevauchée fantastique de Tom Pidcock jusqu’à l’Alpe D’Huez, qu’il a grimpé dans une ambiance assourdissante, totalement folle, géniale.
Prime aux attaquants, encore et toujours, tandis que le peloton a laissé filer des grimpeurs et que les coureurs français se sont montrés incapables de peser sur la course un 14 juillet. Grâce notamment à une prise de risque folle en descente (celle de la Croix de fer), le coureur de la formation Ineos Grenadiers a devancé Louis Meintjes (Intermarché – Wanty Gobert) et Chris Froome (Israel – Premier Tech), de retour en forme, pour s’offrir sa première victoire sur le Tour de France.
Côté peloton, pas grand chose à se mettre sous la dent. Pogacar, déchu du Maillot Jaune mercredi par Jonas Vingegaard, a tenté, à deux reprises, d’attaquer dans les cinq derniers kilomètres, sans succès. Pour reprendre ce maillot, il faudra oser de loin, sachant que l’équipe UAE est une catastrophe cette année sur le Tour (de quoi s’interroger sur celle prise pour le Giro, dont la moitié au moins aurait pu largement aider Pogacar).
Aujourd’hui, étape de transition et arrivée à St-Etienne, sans doute pour les sprinteurs, y compris avec un nombre d’entre eux assez réduit.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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