Si Paris est infestée par les rats, une élue animaliste de la majorité de gauche d’Anne Hidalgo au Conseil de la ville refuse que des méthodes létales soient employées pour lutter contre la prolifération de ces nuisibles. Qu’elle souhaite désormais voir nommés « surmulots » afin d’éviter leur stigmatisation.
La mairie de Paris souhaite « mieux connaître » les 4 millions de rats
Insécurité, inflation tous azimuts, problèmes environnementaux… Lorsque l’actualité déjà morose vire au franchement anxiogène, s’intéresser à la vie parisienne peut être une option pour retrouver le sourire. Car il faut dire qu’Anne Hidalgo et les élus au Conseil de Paris manquent rarement d’inspiration pour repousser toujours plus loin les limites du grotesque.
Cette fois, il est question des rats. Qui ont eu, eux aussi, le droit à un « relooking » sémantique. Mais nous allons y revenir plus tard…
Les envahissants rongeurs, qui seraient donc près de 4 millions à déambuler dans les rues, parcs et autres squares de la capitale, ont été évoqués lors de la séance du Conseil de Paris du 7 juillet. En effet, tandis qu’elle fut interpellée par Paul Hatte, un élu du 17e arrondissement du groupe Changer Paris (groupe Les Républicains et Indépendants présidé par Rachida Dati), Douchka Markovic, élue animaliste déléguée à la condition animale dans la mairie du 18e arrondissement et membre du groupe des écologistes, s’est lancée dans un sidérant plaidoyer visant à défendre les rats.
« Oui la présence de rats peut être une difficulté lorsqu’ils se trouvent dans nos logements et nos caves. Personne ne peut nier ce fait, il y a à Paris des rats, que je préfère nommer “surmulots” moins connotés négativement. Les surmulots seront toujours présents à Paris, quoi que nous fassions. (…) Nous devons changer de paradigme, nous devons nous interroger sur des nouvelles méthodes efficaces et non létales, nous devons nous interroger sur les surmulots et leur manière de vivre, mieux les connaître afin de trouver des méthodes efficaces et éthiques », a ainsi déclaré Douchka Markovic, appartenant à la majorité de gauche.
Cette dernière tenant enfin à saluer « le rôle important joué par les surmulots au quotidien dans les égouts. », présentant les rongeurs comme étant « nos auxiliaires de la maîtrise des déchets ». Les résidents parisiens devant cohabiter avec ses nuisibles jugeront…
Lunaire 🐭 : la majorité d’@Anne_Hidalgo refuse ma demande d’améliorer la dératisation dans les logements sociaux… en effet je parle de «rats» et non de «sur-mulots», et je n’ai pas évoqué la nécessité de les éloigner de façon « non-létale » 🤪 mon intervention et la réponse ⤵️ https://t.co/cauj55JGuW pic.twitter.com/q6XMRvMCsS
— Paul Hatte (@Paul_Hatte) July 7, 2022
Des rats en province devenus « surmulots » à Paris…
Si les propos tenus dans l’enceinte du Conseil de Paris par Douchka Markovic peuvent paraître excentriques voire délirants, toujours est-il que le vœu de Paul Hatte d’intensifier la lutte pour la salubrité des habitants du parc locatif parisien a été refusé par la mairie.
Face à ce rejet des méthodes de lutte habituelles contre les rats, quelles alternatives propose la majorité d’Anne Hidalgo pour endiguer (ou du moins freiner) le phénomène ? L’élue du Parti animaliste, citant les travaux de certains scientifiques, suggère notamment que « les lieux très visités par les surmulots soient nettoyés en fin de journée ». Une action qui aurait pour objectif que les rongeurs soient « moins incités à y venir pendant la nuit pour se nourrir ».
Dans cette optique, le Figaro rapportait le 11 juillet que l’exécutif parisien comptait mener une expérimentation, conduite par Benoît Pisanu de l’Office français de la biodiversité, dans les mairies des 11e et du 12e, « afin d’évaluer les impacts sur la présence des rongeurs ». Et pourquoi pas réaliser un sondage auprès de ces derniers afin de mieux cerner leurs besoins ?
En attendant, tandis que la mairie de Paris cherche à faire connaissance avec les rats tout en utilisant des méthodes non létales, les rongeurs ont été récemment repérés dans des crèches de la capitale. Sans parler des lieux touristiques où ils prolifèrent, du Trocadéro aux berges de Seine. Curieux complément au triptyque béret-baguette-marinière…
Mais, tandis que cette situation pourrait, à court terme, déboucher sur des incidents sanitaires majeurs avec des rats déambulant désormais en plein jour dans les rues parisiennes, certains élus du Conseil de Paris comme Douchka Markovic sont davantage préoccupés par les questions sémantiques : plus question pour eux désormais de parler de « 4 millions de rats » à la prolifération incontrôlable dans la « Ville Lumière » mais de « 4 millions de surmulots ».
Toujours selon le Figaro citant le Trésor de la langue française, le surmulot est un « rat commun de grande taille, appelé aussi rat gris ou rat d’égout ». Il n’est toutefois pas certain que le terme prisé par l’animaliste parisienne parvienne à supplanter le mot « rat », apparu au XIIe siècle, dans le langage des Français vivant par-delà le périphérique.
Quant à la connotation péjorative du terme « rat » et aux préjugés lui étant associés, à nos lecteurs d’arbitrer entre les usages de la culture populaire bâtis sur un empirisme de plusieurs siècles et les injonctions woke de Douchka Markovic…
Crédit photo : Capture YouTube (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
9 réponses à “Paris. 4 millions de rats dans les rues : la mairie veut apprendre « à mieux connaître » ces « surmulots » [Vidéo]”
Donc, Stup’Hidalgo va mettre à l’ordre du jour de nouveaux noms de voies à Paris. Par exemple : Av de l’OpéSurmulot, bd Surmulotspail, parc du Surmulot’nlagh, bd Mu’surmulot…
Aux fous ! Comment arriverons nous à rétablir un minimum de bon sens chez ces gens qui, dans le plus pur respect de la démocratie, impose à 99 % de la population leurs vues hystériques ?
C’est vrai.
Bien entendu, la faute en revient d’abord aux jobastres qui nous gouvernent. Mais elle met aussi en cause les français qui ne sont pas allés voter . Alors que nos adversaires sont des malades dangereux, c’est désolant d’être majoritaire et de rester dans l’opposition.
Va t on un jour pouvoir se débarrasser ce cette race d’abrutis que sont les écologistes ???? Cela devient très dangereux de les supporter !!!!
On nous prend pour des débiles ! changer le terme rat pour surmulot – qui ne ferait pas peur – est une aberration ! toujours le même principe de ce gouvernement de crétins et de nuls : cacher la vérité !
Il faut effectivement éradiquer le plus possible de rats, étant donné que ces derniers prolifèrent d’une façon massive, et que les femelles donnent naissance à plus de 10 ratons !
De plus, on ferait mieux d’analyser quelques rats afin de constater qu’ils soient en bon santé ! N’oublions pas qu’ils sont vecteurs de maladies !
Bon courage !
Je crie « stop à la discrimination » !
S’il existe des SURmulots, c’est donc qu’il existe des SOUSmulots, injustement stigmatisés et privés de leurs droits les plus élémentaires.
Il faut que cela cesse !!
Fini le coq gaulois! Vive le surmulot parigot..
Si il y a des rats dans les rues, c’est parce que les gens y laissent de quoi manger.
Si les humains ne se comportaient pas comme cela, les rats ne prolifereraient pas.
rat est devenu surmulot
aveugle = non voyant
femme = personne avec un utérus
abrutis reste il valable pour ces gens là?