Pascal Roignau : « Le Drone Soccer s’apparente au Quidditch de la saga Harry Potter » [Interview]

Nous avons évoqué l’organisation prochaine, en Asie, d’une rencontre de « Drone Soccer », une nouvelle, et curieuse discipline, rencontre à laquelle participera une équipe de France. Nous avons interrogé Pascal Roigneau, responsable de la délégation française et de l’importation de la discipline en France.

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Pascal Roignau : Après une carrière de plus de 30 ans dans le monde du spectacle dont 15 ans à la tête du festival culturel de référence en Bretagne les Coquecigrues, j’ai toujours été passionné par l’innovation. C’est lors d’un voyage en Corée du Sud que je découvre le Drone Soccer et en tombe amoureux. Je me suis alors lancé l’incroyable défi de ramener et développer ce techno-sport en France… Et en Europe à travers la Société FairePlay !

Breizh-info.com : Qu’est-ce que le drone soccer ? Qui l’a inventé ? Comment est-ce qu’on le pratique ? Quelles sont les règles ?

Pascal Roignau : Né en 2016 à Jeonju en Corée du Sud par Lee Bumsu, le Drone Soccer s’apparente au Quidditch de la saga H. Potter et se joue en en équipe de 3 ou de 5, le but du jeu est d’élaborer une stratégie pour déjouer la défense adverse et marquer des buts dans les « Donuts ».

La discipline présente donc un fort côté ludique, grâce au dynamisme du sport mécanique et à son caractère futuriste. Mais le Drone Soccer se veut aussi pédagogique. Il permet ainsi aux pratiquants de s’initier aux principes de l’aéronautique et de l’électronique.

Forte de ses valeurs innovantes, inclusives, et intergénérationnelles, le Drone Soccer brise les frontières du sport entre personnes valides et en situation de handicap. Il permet également une véritable mixité au sein d’une même équipe. En France, la discipline est développée par mon Agence Faireplay depuis 2019,

Peu à peu, la communauté Drone Soccer France grandit et la discipline quadrille l’hexagone.

Breizh-info.com : Est-ce un sport qui demande un investissement financier important ? D’ailleurs, est-ce un sport, ou plutôt un divertissement ?

Pascal Roignau : C’est un sport mécanique qui demande un peu d’investissement, autour de 500 ou 600 euros pour les drones et les batteries. C’est un techno-sport qui se pratique aujourd’hui en sport de loisir et les clubs sont entrain de se constituer un peu partout en France et notamment là où il a déjà des licenciés. C’est un sport émergent que je développe via ma société Faireplay. Nous sommes au tout début de l’histoire en France et en Europe.

Breizh-info.com : Combien de pratiquants en France ? Comment vont se passer les rencontres internationales en Corée ? Quid de la ligue française qui s’annonce à l’automne ? Combien d’équipes et quel format ?

Pascal Roignau : Une centaine au niveau sportif et plus au niveau loisir. L’objectif de la ligue est également de pouvoir rapidement coordonner les licences sportives. Nous pourrons alors avoir des données précises.

Plusieurs équipes en France où le sport ne fait qu’émerger et notamment à Bordeaux, Lille, Lens, Saumur, Clermont-Ferrand (qui représente la France en Corée), Carcassonne, Perpignan… Et une à Rennes qui est entrain de se constituer et qui verra le jour en même temps que la Ligue. La Ligue a pour vocation de créer un championnat en France et d’organiser les rencontres départementales ou régionales. Nous visons 20-25 équipes en France à la fin de l’année, et 50 fin 2023.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
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