Nous sommes le vendredi 1er juillet. en direct de Copenhague, capitale du Danemark dont on se demande bien encore ce qu’elle vient faire dans le Tour de France hormis obliger Kasper Asgreen à un numéro dont il a le secret : il aura trois étapes pour ça. Sur la ligne de départ du Contre la Montre, les 160 coureurs restants (il y’en a déjà 20 qui ont été mis hors course en raison d’un test positif au Covid, dont Romain Bardet, décidément poisseux jusqu’au bout, et Alex Kirsch, mais ça, tout le monde s’en fout).
Le phénomène Taco Van der Hoorn
Filippo Ganna écrase le contre la montre individuel de 13 km. Mais c’est sans compter sur Geraint Thomas, qui pulvérise le chrono au temps intermédiaire. Il est en route pour prendre le maillot jaune, passe la flamme rouge, se lève sur la selle… quand soudain, revenu du Diable Vauvert, Eric Le Photographe, disparu depuis le 14 juillet 1999 à l’Alpe d’Huez, surgit sur la route, Casquette Telekom et Canon à la main, pour immortaliser ce moment. Bim. Thomas s’effondre. Eric a beau vouloir le relever, cette fois-ci, c’est la clavicule qui a sauté. Ganna s’impose, Pinot perd déjà 1 minute en treize bornes, et Geraint Thomas est rapatrié au Pays de Galles. Ils ne sont plus que 159.
Deuxième étape, jusqu’au pont de plus de 15 bornes menant à Nyborg. La nuit précédente, rien à signaler, pas d’abandon. L’UCI a décidé d’admettre définitivement que la bulle sanitaire autour des coureurs était une sacrée connerie. Bas les masques. Le peloton s’élance, Mickael Morkov, l’un des nationaux de l’étape de chez Quickstep, s’échappe avec Taco Van der Hoorn dans sa roue, et Anthony Turgis.
Après une étape très rapide, et à l’arrivée en début de pont, ils se font rattraper par le peloton. Morkov, qui ne s’est pas fait remarquer de la journée, qui se moque du classement général, et qui a joué sa prime à pierre feuille ciseau avec Turgis, heureux d’avoir gagné, décide de sauter de celui-ci pour une baignade de 5 minutes, sous les yeux interloqués des Rois de la Pédale, et de Jacky Durand, qui nous raconte alors une anecdote dont il a le secret. Pendant ce temps, Van der Poel et son équipe font tout sauter. Le vent est abominable, ça swingue de partout. Rapidement, des bordures se créent, et les premières victimes sont bien entendu les Movistar, qui avaient pourtant établi un plan de route en béton dans le bus le matin, pour protéger Enric Mas. Il finira sur la ligne à 5 minutes de Van der Poel, qui règle un réside du peloton au sprint au nez et à la barbe de Wout Van Aert, s’emparant dans le même temps du maillot jaune, Ganna ayant dû tenter de rouler comme un dingue pour éviter que le nouveau leader Ineos, Martinez, subisse le même sort que Mas. Toute l’équipe Ineos finit, avec la FDJ, à deux minutes des leaders. Pinot est déjà à trois minutes, mais déclare que désormais, il a le champ libre pour attaquer et prendre les échappées.
Troisième étape, jusque Sonderborg. Dès le départ, attaque de Taco Van der Hoorn, maillot à pois depuis la veille, et qui a expliqué à son directeur sportif, dans un néerlandais à réveiller les morts, qu’il était angoissé à l’idée d’être dans un peloton, et qu’il souhaitait faire l’intégralité du Tour de France à l’avant. Ce dernier acquiesce, en lui glissant dans l’oreille qu’il sait de toute façon que le sprinteur qu’ils ont amené sur le Tour, Kristoff, ne serait pas foutu de remporter la moindre étape cette année et que le train d’Intermarché n’est donc pas si important que cela. Néanmoins, personne n’a voulu prendre sa roue, et il se lance dans une échappée en solitaire de 181km, avant d’être repris à la flamme rouge par un peloton étiré par la machine Quickstep. Lefevère a été clair : « Vu vos résultats merdiques cette saison, si vous ne remportez pas au moins trois étapes, tout le monde prend la porte à la fin de la saison ». Il a visiblement été entendu, et Jakobsen s’impose au sprint devant Groenewegen et Van Aert, qui s’empare du maillot vert.
Le lundi, c’est déjà le jour de repos. Transfert direction le nord de la France. On apprend qu’une intoxication alimentaire a ravagé l’équipe BandB Hotels KTM… 7 abandons, Pierre Rolland dormira seul à l’hôtel ce soir. La raison de cette intoxication alimentaire ? Le Stegt flæsk, la spécialité danoise à base de porc, visiblement très mal cuit, et que n’avait pas mangé Pierre Rolland, qui a annoncé dans les colonnes de l’Équipe qu’il allait faire son tour en mangeant Vegan en hommage à Sardine Ruisseau (il n’a pas pigé que c’était un compte parodique). Bon choix, toutefois, pour le coup, même si à l’hôtel, il va devoir taper la discussion dans plein de langues différentes avec les UAE, logés à la même enseigne. Marc Soler essaie d’être drôle et lui hurle dans l’oreille dans un espagnol postillonnant « Attaqua dé Pierre Rolland ». Visiblement, l’ancien vainqueur à l’Alpe D’Huez n’apprécie plus cet humour lassant.
Steve Chainel et Guillaume Boivin
Mardi, début du Tour en France. Ils ne sont plus que 152 au départ du fait de l’intoxication de la veille. Arrivés en France, les coureurs apprennent que les autorités françaises songent à remettre en place des mesures sanitaires délirantes. Inquiétude dans le peloton. Sur le bord des routes entre Dunkerque et Calais, ça sent la fricadelle et « el b’raque à frites ». Le peuple est content. La caravane rend heureux les gamins. Km zéro, Taco Van der Hoorn place son démarrage, le peloton lui répond en chantant en flamand « ce n’est qu’un au revoir » et en souriant.
Il n’est pas seul cette fois-ci : Pierre Rolland, déprimé par sa soirée avec UAE, l’accompagne. « Tu vois Taco dans la vie, y a ceux qui sucent les roues, et ceux qui attaquent. Toi et moi, on est dans la deuxième catégorie. On gagne pas grand chose, mais qu’est-ce qu’on s’marre ». Dans un Français digne d’un commentateur de la RTBF un jour de classique flandrienne, Taco lui fait signe qu’il n’a absolument rien compris. Dans la roue de Rolland, c’est le Canadien Guillaume Boivin qui s’extirpe du peloton. Sur Eurosport, Steve Chainel est en trans. Pour la millième fois en deux ans, il peut hurler « Guillaume Boivin » avec une imitation d’accent totalement con. Mais on l’aime Steve. Pour la peine, il se sert une pinte de bière flamande en Studio, en totale discrétion. Jacky Durand l’a grillé, mais ne dira rien à la direction. Au final, le peloton qui se moquait de Van der Hoorn ne parviendra jamais à revenir. Groenwegen est lâché dès la première bosse de 4e catégorie, Quickstep croit pouvoir faire la passe de deux, mais Jakobsen craque dans la bosse suivante. Plus personne ne roule. Sprint à trois. Victoire de Van der Hoorn au terme d’un sprint dans lequel il s’impose devant Boivin et Pierre Rolland, qui s’est relevé à la flamme rouge parce qu’il pensait que le peloton, pourtant à 3 minutes, aller rentrer. À noter que Jacky Durand aura été obligé de commenter seul la fin d’étape, Steve Chainel s’étant fait sauter la voix à coup de « Boivin » par-ci, par-là, mais surtout à coup de bières flamandes qui lui garantissent une sieste jusqu’à la fin de Vélo Club. Il prendra un avertissement de sa direction, mais deviendra le héros absolu de tous les twittos fan de cyclisme.
Mercredi, l’enfer du Nord version Tour de France. Les pavés. Martine Aubry s’est déplacée au départ de Lille pour saluer les coureurs. Elle est recalée à l’entrée du village officiel, personne ne l’a reconnue. Le peloton s’élance, Taco, qui a pris le maillot jaune la veille, y retourne. Il ne fait plus rire personne dans le peloton, et les 79 premiers km se font à une allure totalement folle, personne ne parvenant à sortir. Merci Taco. Entrée du premier secteur pavé, et voici le show Total direct énergie qui commence. La bande à Sagan a décidé de tout faire péter. Le public, totalement ivre au bord des routes, est en délire. À 60 bornes de l’arrivée, sous une pluie battante, on ne reconnait déjà plus les coureurs. Florian Sénéchal pense tenir le bon bout, il est dans le premier groupe de survivants, 30 coureurs, qui va se disputer la gagne. Malheureusement, une crevaison, et c’est le drame : comme lors de Paris-Roubaix, les voitures Quickstep passent devant lui sans l’apercevoir, ils ont oublié cette fois-ci qu’il porte le maillot bleu blanc rouge. Fou de rage, il dérobe alors le vélo d’un supporteur japonais venu — avec son appareil photo — depuis Tokyo pour l’étape, après avoir regardé la série Netflix sur la Movistar. Tandis que Sénéchal sera exclu à l’arrivée par la direction de course, le supporteur japonais, dépité, sera réconforté par les membres actifs des Amis du Paris-Roubaix, à grand coup de Jupiler. Il passera la nuit sous un camping-car de supporteurs flamands, endormi dans un lion des Flandres. Du côté de la course, Peter Sagan pense tenir le bon bout à la sortie de Wallers. C’était sans compter sur la fusée Van Aert (et son maillot vert) qui règle un peloton de 20 coureurs, devant Pogacar, et Van der Poel. Turgis finira 4e, décidément se dit-il, et Olivier Le Gac 5e. Le grand perdant du jour se nomme Vlasov, tombé sur des fans du Dynamo Kiev qui lui ont fait passer un sale quart d’heure, sans que les autorités n’interviennent (« no problem, its a russian guy » dira par la suite le ministre de l’Intérieur à qui l’équipe Bora demandait des comptes). Van der Hoorn lui, a réussi à s’accrocher miraculeusement malgré une débauche d’énergie folle depuis le km0. Certains dans le peloton, subjugués, lui demandent la carte de visite de son docteur. Même réponse qu’à Pierre Rolland, le monsieur ne comprend que le néerlandais qu’on vous dit ! Il garde le maillot jaune.
L’étape de Longwy, le lendemain, est sujette à un nouvel incident de course. Les coureurs de la Bora refusent de partir, du fait de l’agression dont a été victime Vlasov. La direction de course ne veut rien entendre, la Bora est éliminée. Il ne reste plus que 143 coureurs, car outre le Bora au complet, c’est Taco Van der Hoorn, le maillot jaune en personne, qui n’a pas pu prendre le départ. Pris d’une fulgurance, il s’était mis en tête de courir le Paris-Roubaix dans la nuit, pour s’échauffer, sans prévenir personne. On le retrouvera inanimé au beau milieu de la trouée d’Arenberg, victime d’une grosse chute. Heureusement, il va mieux à l’heure où nous écrivons ces lignes. Côté sport, c’est une bataille entre quelques échappés (Bjerg, Naesen, Perez, Thomas) et le peloton emmené par les équipes de puncheurs sprinteurs. Au départ, Michael Matthews a déclaré qu’il avait de bonnes jambes, que son pic de forme allait (enfin) arriver. Au final, au terme d’une arrivée à 40 coureurs, c’est Dylan Teuns de la Bahreïn qui s’impose, devant Roglic et Valentin Madouas. Le maillot jaune est désormais sur les épaules… de Guillaume Boivin ! Il avait perdu peu de temps au CLM et sur le pont danois, puis terminé deuxième derrière Taco, et repris suffisamment de temps au peloton pour être leader au départ et à l’arrivée de cette étape. Steve Chainel, sur un petit nuage, tourne à la chartreuse depuis le début de l’après-midi, son slip rempli de mignonettes, et de bonbons à la menthe, ni vu ni connu. Jacky Durand commence à en avoir un peu marre d’entendre hurler Boivin toutes les cinq minutes, mais il le prend encore à la rigolade. Van Aert maillot vert, et Pierre Rolland, en pleine déprime, maillot à pois.
Le retour de Thibaut Pinot
Septième étape. Super planche des Belles filles. Km 0, attaque de…. Thibaut Pinot. « C’est chez moi ici » hurle-t-il, en adressant un doigt d’honneur au reste du peloton, avant de prendre la poudre d’escampette, bientôt rejoint par Maxime Bouet, Amaury Capiot (une stratégie Arkéa pour Quintana ?), mais aussi par Oliveira et Verona de chez Movistar, ce qui donnera le luxe aux commentateurs de disserter toute la journée sur la tactique Movistar, et sur les deux coureurs qui serviront sans doute (enfin uniquement dans la tête des commentateurs) de relais pour Enric Mas dans la dernière bosse, lui qui a du temps à reprendre. N’empêche qu’avec 4 minutes d’avance au pied de la Planche, Thibaut Pinot décide de prendre les choses en main, et de faire péter tout ce petit groupe. Devant son public, il triomphe, endossant le maillot à pois dont il rêvait temps, et conservant une minute trente d’avance sur cinq hommes : Pogacar, Vingegaard, Gaudu, Uran et Roglic. Pogacar endosse le maillot jaune. La tactique des Movistar n’aura pas fonctionné, Enric Mas étant victime d’une fringale au pied de la dernière ascension. Il termine à 7 minutes de Pinot.
Huitième étape, direction la Suisse, et Lausanne. Stefan Küng a carte blanche, aujourd’hui c’est sa journée. Il part en compagnie de Stuyven, de Van Moer et de Tony Gallopin. Le peloton laisse filer, les téléspectateurs s’ennuient toute la journée en attendant la dernière bosse, à Lausanne. Manque de bol pour Küng, Stuyven surgit, et règle tout ce petit monde au terme de la bosse. Küng termine quatrième, médaille en chocolat. Marc Madiot hurle dans sa voiture et explique au micro de France 2 que Stuyven n’a pas été correct de ne pas laisser la victoire à un Suisse, en Suisse. Le peloton termine à 2 min, pas de changement au général. Dans les studios d’Eurosport toutefois, les choses ont mal tourné. Jacky Durand a littéralement agressé Chainel après une énième référence à Guillaume « Boivvvinnn »). Fou de rage, le mayennais a frappé son collègue, qui est tombé, dans un cling cling qui a mis la puce à l’oreille à la direction d’Eurosport. Après une fouille au corps, on retrouvera plus d’un litre et demi de Whisky dissimulé dans les différentes affaires de Steve Chainel, que sa direction décide d’exclure jusque-là fin de la compétition. Sur Twitter, les fans sont en colère et réclament son retour dès le lendemain. Une pétition est même lancée en soutien à Steve Chainel. Un hashtag #moiaussijeprendsdescuitesdevantletourdefrance devient l’un des hashtags le plus populaire de la soirée. Pour le moment, silence de la direction d’Eurosport.
Neuvième étape, la dernière avant le repos. Mais pas des moindres. Deux cols de première catégorie, un de deuxième, une côte de 4e. Impossible pour Pinot de ne pas prendre l’échappée. Vexé par le doigt d’honneur adressé il y a deux étapes, Pogacar ordonne à ses troupes de rouler à bloc pour l’empêcher de sortir. Mais Pinot a trouvé un allié de circonstance : Pierre Rolland, qui veut lui disputer le maillot à pois. Le #attaquedepierrerolland n’intéresse plus personne sur Twitter, et les fans bombardent #lesrp de messages de soutien à Chainel. Jacky Durand explique que ça fait deux ans que Chainel lui « brise les c… » avec Boivin et qu’il a craqué. Il s’excuse, et espère lui aussi un geste de la direction.
Côté course, et pour réussir à sortir du peloton, ce sont 4 autres FDJ (Küng, Madouas, Le Gac, Duchesne) qui sont sortis également, accompagnés de la moitié de l’équipe Lotto-Soudal, qui lutte pour avoir une licence World tour l’an prochain, et qui n’a pas montré grand-chose depuis le départ (Wellens, Van Moer, Kron et Gilbert). Au terme d’une sorte de contre la montre par équipe totalement dingue, les échappés parviennent à creuser l’écart. Une minute, puis deux, puis trois, puis Pogacar et son équipe lâchent l’affaire, dépités. Personne ne veut rouler avec UAE, les grosses manœuvres n’ont pas encore commencé, et devant, c’est un festival Pinot. Il empoche tous les points de la montagne, et parvient, une nouvelle fois, à l’issue de la dernière ascension, à lâcher tout le monde. Il termine en vainqueur devant Madouas, Küng, et Le Gac, puis Pierre Rolland. Et s’empare du maillot jaune en plus de conserver le maillot à pois, le peloton Pogacar, fou de rage, car sans aucun allié, terminant à plus de 5 minutes. Au classement général, Pinot possède 50 secondes d’avance sur Pogacar, suivi de près par Vingegaard, Roglic, Gaudu, Uran, et un peu plus loin, Haig et Caruso. À noter que le quatuor français de la FDJ qui a terminé en tête s’est réuni sur le podium et a déployé une banderole, « Pour les Belges y’en a plus » en chantant à tue-tête « Tiens, voilà du boudin », sous le regard courroucé de la bande à Gilbert et de l’équipe Lotto-Soudal, équipe qui commence à se dire comme chez UAE que la FDJ pousse le bouchon trop loin.
De son côté, Sandrine Rousseau a envoyé un message sur Twitter à l’issue de la course réclamant la démission et le licenciement sans indemnité ni chômage d’une hôtesse qui avait eu le malheur de faire une gentille bise à Pinot sur le podium. Un énorme bad buzz pour Rousseau, car communauté des fans de vélo, déjà échaudée par les mesures prises dans les municipalités EELV contre le Tour de France, a lancé un hashtag #tunouslesbrise devenu là encore l’un des plus populaires de la journée.
Avant une journée de repos bien méritée, on a donc Pinot en tête du général (devant Pogacar et Vingegaard), Pinot en tête du maillot à pois (devant Rolland et Madouas), et Van Aert en tête du maillot Vert (devant Jakobsen et Stuyven). Du côté du classement par équipes, c’est la FDJ qui est en tête. La France est en fête, Pinot est on fire. Madiot est excité comme une puce. La première partie de tour a été folle. L’entraineur de la Movistar lui, à la veille de la journée de repos, annonce que son équipe se battra pour conserver la cinquième place de ce classement.
En fin d’émission Les Rois de la Pédale, ce 10 juillet 2022, la direction d’Eurosport vient annoncer, sur le plateau, le retour de Steve Chainel dès la prochaine étape. Sur les réseaux sociaux, c’est l’emballement. Les coureurs eux, vont prendre une journée de repos bien méritée, journée qui permettra par ailleurs aux stars du pronostic, de Kalash à Phoenix en passant par Gilou, de dénicher de belles côtes pour les journées à venir.
Fin de la première partie.
YV
PS : à noter que suite à sa chute de nuit dans la tranchée d’Arenberg, et après sortie de l’hôpital, Taco Van der Hoorn a contacté son patron pour lui signifier qu’il partait immédiatement à vélo, direction San Sebastian, cité basque où se déroulera la classique du 30 juillet, après le tour de France. En reconnaissance pour un périple de 1037 km de Lille au Pays basque. Bon courage Taco.
Illustrations : https://www.flickr.com/photos/ronancaroff/48189607977
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