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Drogue. A quand la création d’une BOPE pour éradiquer les dealers ? [L’Agora]

Les dealers sont des assassins. Ils vendent des drogues dont ils savent qu’elles provoquent dépendances, maux divers, et qu’elles aboutissent à des drames, à des destructions, à des morts. Ils vendent ces drogues, et ils en vivent. Petits dealers comme gros dealers, charbonneurs, hommes de main, ils font tous partie d’un réseau d’assassins en puissance.

D’où la question que tout le monde, avec un minimum de courage, devrait se poser : n’est-il pas temps, alors que toutes les politiques pénales ont échoué jusqu’ici (les dealers sont chez eux dans toutes les prisons françaises qu’ils gangrènent également), de passer à la vitesse supérieure ? Au Brésil, les autorités ont inventé le Batalhão de Operações Policiais Especiais ou BOPE qui est le groupe d’intervention d’élite de la police militaire dont le rôle est axé sur la répression des gangs de narcotrafiquants en milieu urbain, Un film nommé Tropa de Elite évoque d’ailleurs les méthodes, radicales (c’est à dire qui traite le mal à la racine) de ce groupe d’intervention.

Leur objectif ? Liquider physiquement les dealers (et en arrêter d’autres), pour permettre aux populations, notamment les plus pauvres, d’être libérées du règne de ces assassins en série. Certes, ça fait hurler Amnesty International, et alors ? Sont-ce les bénévoles de cette ONG qui viennent proposer un avenir à tous les gamins qui tombent dans le crack, à tous ceux qui se retrouvent dans des affaires glauques, sordides, liées à la drogue ?

En une matinée, une BOPE française mettrait fin définitivement à la colline du crack à Paris. Oui, il y aurait des victimes. Mais les dealers de crack ne devraient-ils pas savoir que tous les jours, ils risquent réellement leur vie ? Avec la menace qui pèse de prendre une balle, non pas d’un autre dealer, mais d’un soldat français, en pleine tête, et en toute impunité, peut être que ces individus commenceraient à hésiter un peu, et à se recycler dans autre chose (ou à quitter le pays pour tous ceux qui n’ont rien à y faire).

Rodrigo Dutertre, président des Philippines, un pays en première ligne du trafic de drogues et de ses ravages (1,8 millions de toxicomanes), est allé encore plus loin : chaque citoyen peut liquider son dealer local, en étant protégé par la loi. Voici un droit qui réjouirait beaucoup d’habitants de Ménimur, de Pontanézen, de Maurepas, de Bellevue, habitants qui sont littéralement pris en otage par la racaille alors que les autorités n’agissent pas, ou timidement, sachant parallèlement que la prison est devenue une école du crime où les dealers sont chez eux, comme déjà indiqué plus haut.

Pour combattre le trafic de drogue, pour sauver la jeunesse d’une consommation destructrice, il faut que l’Etat donne les moyens à la population de se protéger de ces assassins en puissance. En autorisant la création d’un corps d’élite militaire chargé de nettoyer cité après cité, sans se préoccuper une seule seconde des « droits de l’homme » dont ne se préoccupent pas ceux qui empoisonnent nos rues au quotidien. Ou en laissant la population se charger elle même de mettre fin au joug de ces individus qui squattent les halls d’immeubles des cités, qui terrorisent, qui se comportent comme des seigneurs de guerre partout où ils investissent et empoisonnent. Enfin, en rétablissant des contrôles suffisamment stricts aux frontières, tout en allant s’occuper également en opérations extérieures des producteurs et des exportateurs des drogues qui circulent dans le monde entier.

Tout cela encore une fois, est parfaitement possible. Il suffit de s’affranchir des dogmes idéologiques qui régissent notre société, et qui font qu’aujourd’hui, un dealer abattu d’une balle dans la tête par un soldat français (ou lynché par une foule en colère) serait plus à plaindre que ces familles éplorées après qu’un fils a fait une overdose, qu’une fille se prostitue pour une dose, ou que des petits enfants soient victimes d’une balle perdue parce qu’ils ont traversé au mauvais endroit au mauvais moment.

Aux grands mots, les grandes remèdes ! En quelques journées, ils seront beaucoup moins nombreux, les prétendants au trafic, au chouf, aux GHB dans les verres, et à l’enrichissement grâce à un réseau criminel.

Drug Dealers, not welcome.

Julien Dir

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

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4 réponses à “Drogue. A quand la création d’une BOPE pour éradiquer les dealers ? [L’Agora]”

  1. Dany Barthouil dit :

    Et pratiquer des rafles par l’armée dans ces quartiers, et les enfermer pour les désintoxiquer de force ? Tout comme désintoxiquer ceux des salles de shoot….qui y pensera un jour ?

  2. Yann-Jakez dit :

    Comme toujours, je suis d’accord avec vous, Julien!
    C’est effectivement le seul moyen efficace de casser cette filière de la drogue mais ce n’est pas avec Foutriquet au pouvoir que cela a une chance d’arriver !

  3. van hoecke dit :

    Tout à fait inutile: il suffit de changer les peines encourues par les trafiquants de drogue.
    Singapour: on est prévenus en arrivant en avion: trafic de drogue =peine de mort
    1) est trafiquant celui qui possède plus de 500 g de cannabis, ou 30 grammes de cocaïne ou 15 d’héroïne
    chez nous ça fait du monde !
    2) ils l’appliquent sans se soucier des réactions des autres pays y compris des pays d’origine des trafiquants
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Peine_de_mort_%C3%A0_Singapour
    Donc pas besoin de sortir de l’état de droit, il suffit de bien faire la loi et de la faire respecter.
    Les opposants objectent qu’il y a toujours du trafic de drogue à Singapour; mais qu’ils viennent me montrer un point de deal !
    J’ai évoqué cette piste à notre député pendant la campagne électoral, il a levé les bras au ciel en disant que ce n’était pas sa vision de la France…et il a été réélu. Les racailles ont encore de beaux jours.
    Collez leur 20 ans de prison ils commenceront à réfléchir.

  4. Saint-Georges dit :

    Si vous voulez lutter contre la dépendance…il faudrait aussi interdire le Coca-Cola!

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